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Le footballeur Lucas Hernandez visé par un ordre d’incarcération par la justice espagnole

Une peine d’un an de prison avait été requise contre le vainqueur de la Ligue des nations – avec les Bleus, dimanche, contre l’Espagne – pour non-respect d’un ordre d’éloignement de sa compagne. L’ancien défenseur de l’Atlético Madrid a déjà fait appel de la décision et pourrait éviter la prison si son recours est accepté.

La justice espagnole a ordonné mercredi 13 octobre l’incarcération du défenseur international français du Bayern Munich Lucas Hernandez pour ne pas avoir respecté une mesure d’éloignement imposée après une rixe avec sa compagne, a annoncé le tribunal supérieur de justice de Madrid.

Lucas Hernandez, champion du monde 2018 et vainqueur de la Ligue des nations avec les Bleus dimanche contre l’Espagne (2-1), devra se présenter le 19 octobre devant un tribunal de Madrid afin que l’ordonnance d’incarcération lui soit notifiée, a annoncé ce tribunal dans un communiqué.

Après cette audience, il aura dix jours pour entrer « volontairement » en prison. Mais, selon le tribunal, l’ancien défenseur de l’Atlético Madrid a déjà fait appel de la décision et pourrait éviter la prison si son recours était accepté. En Espagne, les peines de prison inférieures à deux ans ne sont généralement pas appliquées sauf s’il s’agit d’une récidive, auquel cas l’incarcération est exigée même si la peine est très courte.

Première condamnation en 2017

La première condamnation de Lucas Hernandez dans cette affaire remonte à février 2017. Le défenseur avait alors été condamné, tout comme sa compagne, à trente et un jours de travaux d’intérêt général et à une mesure d’éloignement et d’interdiction d’entrer en contact durant six mois pour des violences conjugales mutuelles.

A peine quatre mois plus tard, le joueur et sa compagne avaient été interpellés à l’aéroport de Madrid-Barajas alors qu’ils revenaient de vacances. Le footballeur avait été retenu quelques heures en garde à vue par les forces de l’ordre pour ne pas avoir respecté la mesure d’éloignement imposée en 2017, avant d’être remis en liberté.

Jugé pour non-respect de la mesure d’éloignement, il avait été condamné en 2019 à six mois de prison. Sa compagne n’avait en revanche pas été arrêtée à l’aéroport, car la mesure d’éloignement ne lui avait pas encore été notifiée officiellement à ce moment-là. Elle n’était donc pas en tort.