Suite au décès du jeune El Hadji THIAM, à Mbour, après une interpellation de la police, la société civile demande que la lumière soit faite.
Ainsi, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International Sénégal invitent le parquet de Mbour à ouvrir une information judiciaire.
En effet, dans la nuit du mardi 19 octobre, les policiers qui procédaient à une rafle, ont pourchassé un groupe de jeunes. Après avoir mis la main sur l’un d’eux répondant au nom d’El Hadji THIAM, ils l’auraient torturé. Placé en détention, il a été par la suite admis à l’hôpital régional de Thiès le jeudi 21 octobre 2021. Il va malheureusement rendre l’âme, le vendredi 22 octobre 2021 dans la même structure sanitaire.
La famille du défunt qui exige une autopsie, soutient que son fils est mort des suites de torture. D’ailleurs, le certificat médical délivré par un médecin de l’hôpital régional de Thiès, parcouru par E-Média, fait état de lésions consécutives à plusieurs coups, et d’une incapacité totale temporaire de cent quatre-vingt (180) jours ».
Par ailleurs, la société civile “condamne fermement le recours à la torture et aux mauvais traitements par les forces de sécurité sénégalaises ; et exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances du décès d’El hadji THIAM ».
Pour la famille de la victime, ces organisations demandent au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbour, de lui garantir l’accès à la justice. Et si les accusations formulées sont avérées, de veiller à une application dissuasive de la loi.