«Nous accusons un retard pour les rapports». Ces mots sont du premier président de la Cour des Comptes du Sénégal, Mamadou Faye. Une déclaration faite à l’issue de la cérémonie de lancement du jumelage entre la Cour des Comptes du Sénégal et celle de la France.
Un partenariat qui devrait renforcer l’institution sénégalaise chargée du contrôle des finances. Parmi les points à améliorer, figure la réduction des délais de production, de remise et de publication des rapports de contrôle.
En effet, les derniers rapports annuels remis au chef de l’Etat, Macky Sall, par la Cour des Comptes, remontent au 31 janvier 2020. Il s’agissait de ceux de 2015, 2016 et 2017.
Ainsi, l’institution supérieure de contrôle des finances doit publier les rapports de 2018, 2019 et 2020. Le premier président de la Cour des Comptes du Sénégal, Mamadou Faye, affirme s’activer pour les rendre dans les plus brefs délais : «Celui de 2018 est déjà prêt et imprimé. Celui de 2019 est en impression et le rapport 2020 est en cours de traitement. Les chambres vont se réunir pour adopter le rapport provisoire. Et nous ferons tout pour remettre ces rapports au plus tard au mois de mars.»
Par la suite, le premier président a confié que cette situation est due, en partie, au retard de production des rapports particuliers, qui est un élément «essentiel» dans la rédaction d’un rapport général public.