Quatre soldats maliens ont été tués dimanche dans une attaque imputée aux jihadistes au nord-est de Bamako près de la frontière mauritanienne, a indiqué l’armée nationale sur les réseaux sociaux.
Les soldats du poste de Guiré, dans la région de Nara, «ont vigoureusement repoussé une attaque d’un groupe armé terroriste», mot communément employé pour désigner les jihadistes, a dit l’armée. L’armée a fait état de quatre soldats tués et 14 blessés, et de six assaillants abattus.
Le Mali est livré depuis 2012 aux agissements de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, et aux violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d’exactions. Les violences parties du nord en 2012 se sont propagées au centre et au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaines.
La prise du pouvoir à Bamako par des militaires à la faveur d’un putsch en 2020 n’a pas enrayé la spirale.