Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
Le processus électoral libyen glisse-t-il sur une pente dangereuse ? Alors que l’élection présidentielle est toujours prévue le 24 décembre, et que les candidatures se sont multipliées ces dernières semaines, l’exclusion de Seif el-Islam Kadhafi de la course au poste suprême fait craindre une nouvelle flambée de violences, qui pourrait venir, une fois n’est pas coutume, de la ville de Sebha.
Selon nos informations, la cité du Fezzan, où le fils de Mouammar Kadhafi a pris ses quartiers depuis l’annonce de son retour à la vie politique et celle de sa candidature à la présidence libyenne, est le témoin de mouvement de forces sécuritaires fidèles au maréchal Haftar depuis le matin du 25 novembre.