Plus de 35 prisonniers ont été mis en cellule d’isolement pour casser leur résistance face aux tracasseries et brimades quotidiennes qu’ils subissent, a indiqué, vendredi, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine. Le Frapp, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus appellent à la retenue et au calme.
Cette sortie des activistes intervient quelques heures seulement après les incidents de la prison du Camp pénal de Liberté 6. “Déjà la prison du Camp pénal est connue pour avoir des problèmes d’eau. Malgré tout, des gardes ont versé l’eau des prisonniers, douchant même les prisonniers avec le liquide précieux. L’administration pénitentiaire a-t-elle besoin de faire cela aux prisonniers ? “, déplore les activistes dans un communiqué rendu public.
Dénonciation
Le Frapp, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus dénoncent les “tortures verbales, physiques que certains gardes exercent sur les prisonniers.”
Gardes pénitentiaires en prison
Ils rappellent qu’il n’y a guère longtemps, des gardes pénitentiaires s’étaient retrouvés en prison. “Les gardes devraient bien tenir les prisons et y installer des traditions qui soient respectueuses des droits et libertés des prisonniers, car ils peuvent se retrouver dans la même position que ceux qu’ils brutalisent aujourd’hui“, préviennent-ils. Non sans déplorer qu’il est dommage que pour garder leur poste et par esprit vindicatif, l’administration pénitentiaire cache la vérité et refuse de reconnaître la vérité.
Calme au camp pénal
“Le Frapp, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus demandent à l’administration pénitentiaire de ramener le calme à la prison du Camp pénal. Un calme qui ne soit ni inhumain ni dégradant pour les prisonniers“, a conclu le communiqué.