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CAN : une bousculade au stade d’Olembé à Yaoundé fait plusieurs morts

Une bousculade autour du stade d’Olembé à Yaoundé, survenue avant le match Cameroun-Comores comptant pour les huitièmes de finale de la CAN 2022, a fait au moins 8 morts dont un enfant de 6 ans, d’après un communiqué de l’hôpital le plus proche du stade.

« Une bousculade à l’entrée du stade d’Olembé » a fait une « demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés », a annoncé la CRTV, la télévision d’État camerounaise, précisant que les autorités et la Confédération africaine de football (CAF) « suivent la situation des blessés dans les hôpitaux de la ville ».

Le drame s’est déroulé à l’entrée Sud de ce stade flambant neuf, tout juste achevé pour le tournoi continental, environ une heure avant le début de la rencontre entre le Cameroun et les Comores, en huitièmes de finale ce la CAN 2022.

De nombreux supporters se sont massés pour passer les contrôles de test Covid-19, puis de billets. Beaucoup n’en avaient pas, pensant qu’on les laisserait entrer gratuitement, comme lors des matches du premier tour.

Au moins 6 à 8 morts, dont un enfant de 6 ans

Selon des témoins, devant la pression, la police, dépassée, aurait alors décidé d’ouvrir les grilles. Et c’est ce qui aurait provoqué le mouvement de foule et la bousculade meurtrière.

Le bilan provisoire est lourd : 6 à 8 morts au moins, dont un enfant de 6 ans, d’après un communiqué de l’hôpital Messassi, le plus proche du stade. On compte des dizaines de blessés, certains graves, notamment un bébé transporté dans un hôpital spécialisé. Une véritable scène de chaos avec des gens entassés les uns sur les autres, qui se marchent dessus, crient, pleurent.

La Confédération africaine de football (CAF), qui organise la compétition phare du continent, a publié un communiqué indiquant qu’elle avait demandé une enquête et restait en communication constante avec le gouvernement camerounais et le comité local d’organisation.

Tard dans la soirée, le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo Omba, s’est rendu dans l’hôpital Messassi, où la majorité des blessés a été transporté.

L’une des témoins de la scène m’a expliqué que c’est au moment où les policiers ont ouvert les grilles qu’il y a eu un mouvement de foule qui a causé tous ces blessés. Il y avait beaucoup de tensions sur place.