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DIRECT – La Russie lance actuellement une opération militaire en Ukraine

Les forces terrestres russes sont entrés sur le territoire ukrainien. Des blindés ukrainiens montent au front dans le Donbass. Le Kremlin va devoir « rendre des comptes« , ont averti les chefs de l’Union européenne.

Tous les horaires sont donnés au format temps universel coordonné (UTC). Pour information, la France se situe dans le fuseau horaire UTC+1. 

Jeudi 24 février

09h10 TU. La France et les États-Unis annoncent leur soutien à l’Ukraine.

Le président américain Joe Biden a échangé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé la Maison Blanche, lui promettant le soutien des Etats-Unis face à l’attaque de la Russie.

Emmanuel Macron a, lui, convoqué un conseil de défense et de sécurité nationale à 09H00 à l’Elysée sur la situation en Ukraine, où l’armée russe a lancé une offensive militaire. Le chef de l’État s’est par ailleurs entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a « demandé des interventions multiples pour soutenir l’Ukraine » et de « faire unité en Européens« , selon l’Elysée. Emmanuel Macron « lui a affirmé tout le soutien et la solidarité de la France« .

09h00 TU. Le président ukrainien ordonne « d’infliger un maximum de pertes » aux forces russes.

D’après le chef de l’armée ukrainienne, le président ukrainien ordonne « d’infliger un maximum de pertes » aux forces russes.

Des milliers d’habitants de Kiev sont en train de fuir la capitale d’après le New York Times.

08h40 TU. Le Kremlin va devoir « rendre des comptes », ont averti les chefs de l’UE.

Le Kremlin va devoir « rendre des comptes« , ont averti les chefs de l’UE, Charles Michel et Ursula von der Leyen. Les dirigeants des Vingt-Sept doivent se réunir en sommet aujourd’hui à 20H00 (19H00 GMT) à Bruxelles alors que l’UE a averti que des sanctions « massives » contre Moscou seraient prises en cas d’attaque de l’Ukraine.

« Nous demanderons au Kremlin de rendre des comptes« , ont averti le président du Conseil européen et la présidente de Commission européenne, dans un tweet au texte commun.

Les États-Unis ont annoncé qu’ils déposeront un projet de résolution sur la table du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la Russie pour sa « guerre » en Ukraine, a annoncé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

« Poutine a livré un message de guerre dans un mépris total pour la responsabilité de ce Conseil. C’est une grave urgence. Le Conseil devra agir et nous mettrons une résolution sur la table demain« , a dit Linda Thomas-Greenfield

08h20 TU. Des forces terrestres russes entrent sur le territoire ukrainien. 

Des forces terrestres russes sont entrées sur le territoire ukrainien, notamment depuis la Crimée annexée, ont indiqué jeudi les garde-frontières ukrainiens alors que Moscou a lancé une opération militaire dans le pays.

« Des véhicules militaires russes, y compris des blindés, ont violé la frontière dans les régions de Tcherniguiv (nord, frontière bélarusse), Soumy (nord-est, frontière russe), Lougansk et Kharkiv (est, frontière russe) » par le point de passage entre la péninsule et la partie continentale de l’Ukraine, ont indiqué les garde-frontières.

Selon notre journaliste Romain Sinnes, présent sur place, des blindés ukrainiens sont à leur tour en train de monter au front dans le Donbass.

Des blindés ukrainiens montent au front dans le Donbass.

08h00 TU. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko convoque les chefs de son armée. Une brigade de tanks russes serait en route vers Kiev, selon la chaîne américaine CNN.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, un allié de Moscou, va convoquer les chefs de son armée sur fond d’opération militaire lancée par Moscou contre l’Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé au téléphone dans la nuit de mercredi à jeudi son homologue bélarusse et allié Alexandre Loukachenko, l’informant qu’il allait lancer une opération militaire en Ukraine, a indiqué la présidence bélarusse.
« Vers 5h00 (0200 GMT) aujourd’hui, une conversation téléphonique a eu lieu entre les présidents bélarusse et russe. Au cours de l’appel, Vladimir Poutine a informé son collègue bélarusse de la situation à la frontière avec l’Ukraine et dans le Donbass« , a indiqué la présidence.

Selon notre envoyé spécial Loup Bureau, une brigade de tanks russes est en route vers Kiev après avoir passé la frontière biélo-ukrainienne. « Il n’y a que 160km jusqu’à la capitale ukrainienne. » précise Loup Bureau.

Des explosions ont aussi été entendues à Kramatorsk, ville dans l’est qui sert de quartier-général à l’armée ukrainienne, à Kharkiv, deuxième ville du pays, et à Odessa, sur la mer Noire.

07h15 TU. L’Ukraine attaquée le long des frontières russe et bélarusse selon l’armée ukrainienne. 

L’Ukraine est attaquée par la Russie le long des frontières russe et bélarusse, ont déclaré les garde-frontières ukrainiens. Les attaques auraient notamment été réalisées à l’aide d »‘artillerie ».

L’armée russe affirme avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis « hors service » les bases aériennes de l’Ukraine. « L’infrastructure militaire des bases aériennes des forces armées ukrainiennes a été mise hors service« , a indiqué le ministère russe de la Défense. « Les installations de défense anti-aérienne des forces armées ukrainiennes ont été détruites« , a-t-il ajouté.

Le journaliste Andreï Vaitovitch affirme que l’aéroport d’Ivano-Frankivsk, une ville à l’ouest de l’Ukraine est bombardé depuis ce matin.

Moscou a annoncé avoir fermé à la navigation la mer d’Azov, qui baigne la Russie et l’Ukraine, où les forces russes ont lancé dans la matinée une opération militaire.

L’armée ukrainienne a affirmé, elle, avoir abattu dans l’est du pays cinq avions et un hélicoptère de l’armée russe. « Cinq avions et un hélicoptère de l’agresseur ont été abattus« , a indiqué l’état-major de l’armée ukrainienne.

06h30 TU. Fermeture de l’espace aérien ukrainien. Des sirènes d’alarme anti-bombardement retentissent à Lviv.  

L’Ukraine annonce la fermeture de son espace aérien pour l’aviation civile après l’annonce par Vladimir Poutine d’une opération militaire contre ce pays. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kouleba a dénonce le début d’une « invasion de grande ampleur de la Russie« , et des frappes sur plusieurs villes du pays, après une série d’explosions.

« De paisibles villes ukrainiennes sont en train d’être attaquées. C’est une guerre d’agression. L’Ukraine se défendra et gagnera. Le monde peut et doit arrêter Poutine. Il est temps d’agir maintenant« , a tweeté Dmytro Kouleba.

L’armée russe a assuré viser avec des « armes de haute précision » les sites militaires en Ukraine. « Les infrastructures militaires, les installations de défense aérienne, les aérodromes militaires et l’aviation des forces armées ukrainiennes sont mis hors d’état de nuire avec des armes de haute précision« , a indiqué le ministère russe de la Défense.

Le président ukrainien a appelé ses concitoyens à ne pas paniquer face à l’offensive russe qui frappe leur pays, annonçant par ailleurs l’introduction de la loi martiale.
« Pas de panique, nous sommes prêts pour tout, nous allons vaincre« , a dit Volodymyr Zelensky dans un message vidéo sur Facebook, ajoutant que la Russie avait effectué des frappes contre des infrastructures militaires et des garde-frontières.

Les sirènes d’alarme anti-bombardement ont retenti à Kiev, comme en témoigne le journaliste de France Télévisions Thomas Donzel.

Elles ont aussi été entendues à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.

05h00 TU. Vladimir Poutine annonce une « opération militaire » en Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine annonce une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l’est du pays, malgré le tollé international et les sanctions infligées par l’Occident.

« J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale« , a décalré Vladimir Poutine dans une déclaration surprise à la télévision à l’aube, sans préciser si cette intervention se limiterait à l’est de l’Ukraine ou bien si elle serait plus large.

La ville de Kiev, le 24 février 2022. 

La ville de Kiev, le 24 février 2022.
AP/ Emilio Morenatti

De puissantes explosions ont été entendues à Kiev et dans la ville portuaire de Marioupol dans l’est de l’Ukraine peu après l’annonce par Vladimir Poutine d’une opération militaire contre l’Ukraine. Au moins deux explosions ont été entendues dans le centre-ville tôt le matin déclenchant des sirènes de voitures.

Notre envoyé spécial sur place Loup Bureau affirme que « des troupes russes seraient déjà présentes dans certaines grandes villes ukrainiennes« .

21.20 TU : Un projet de résolution des États-Unis et de l’Albanie visant à faire condamner la Russie pour ses actions à l’égard de l’Ukraine est en cours de préparation pour être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU, selon des sources diplomatiques.

En raison du droit de veto dont dispose la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, ce projet est voué à l’échec. Il serait alors soumis à l’Assemblée générale de l’ONU où les résolutions n’ont pas de caractère contraignant et où il n’y a pas de droit de veto.

Mercredi 23 février

21.17 TU : Le Kremlin affirme que les responsables des « républiques » séparatistes prorusses autoproclamées dans l’est de l’Ukraine ont demandé l’« aide » du président russe Vladimir Poutine pour « repousser l’agression » de l’armée ukrainienne.

Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse étatiques russes, a déclaré que ces deux régions rebelles prorusses avaient « demandé l’aide du président de la Russie pour repousser l’agression des forces armées » ukrainiennes.

20h01 TU : Le Parlement ukrainien adopte à une large majorité l’introduction de l’état d’urgence nationale face à la menace d’une invasion russe. 

335 députés contre un minimum requis de 226 voix ont voté pour cette décision proposée par le président Volodymyr Zelensky et soutenue plus tôt dans la journée par le Conseil de sécurité national.

19h07 TU : Le président américain Joe Biden annonce des sanctions contre l’entreprise chargée d’exploiter le gazoduc Nord Stream 2, reliant la Russie à l’Allemagne.

« Aujourd’hui, j’ai ordonné à mon administration d’imposer des sanctions contre Nord Stream 2 AG et ses dirigeants », a-t-il indiqué dans un communiqué. « Ces mesures font partie de notre première tranche de sanctions en réponse aux actions de la Russie en Ukraine », a souligné le dirigeant américain.

18h00 TU. « Toutes les forces sont en position d’alerte« , assure l’ambassadeur d’Ukraine en France, invité de TV5Monde.

Vadym Omelchenko, l’ambassadeur d’Ukraine en France, a déclaré que « toutes les forces, y compris celles qui sont établies tout au long de la frontière ukrainienne y compris en Biélorussie sont en position d’alerte« . Selon lui, « il ne reste qu’à appuyer sur la détente« .

Le diplomate a cependant reconnu qu’il ignorait de quel côté aurait lieu l’attaque et surtout quelle puissance la déclencherait en premier.

17H00 TU. Selon l’ONU, le conflit russo-ukrainien pourrait créer « jusqu’à 5 millions de réfugiés« .

Le conflit déclenché par la Russie avec l’Ukraine pourrait se traduire par « une nouvelle crise de réfugiés« , alertent les Nations Unies ce mercredi. Cette crise migratoire serait « l’une des plus importantes auxquelles le monde soit confronté aujourd’hui« , a déclaré Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine à l’ONU lors de l’Assemblée générale des Nations unies.

16h00 TU. Les vingt-sept pays membres de l’Union européenne se réunissent en urgence à Bruxelles.

Le conseil européen vient d’annoncer un sommet en urgence à Bruxelles ce jeudi.
« Il est important que nous restions unis« , a déclaré ce mercredi son président Charles Michel. Le Belge explique que « les actions agressives  menées par la Russie violent les lois internationales, l’intégrité du territoire et la souveraineté de l’Ukraine« .

Ce mercredi, un  soldat ukrainien qui se trouvait sur la ligne de front dans l’est de l’Ukraine a été tué par un bombardement des séparatistes prorusses. Selon l’armée ukrainienne, un autre soldat a été blessé au cours du même bombardement.

15h00 TU. Vladimir Poutine s’entretient par téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. 

« La Turquie ne reconnaîtra aucune mesure affectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine« , a fait savoir le président turc lors d’un échange téléphonique avec le chef d’État russe. « Un conflit militaire n’apportera rien à personne« , a ajouté Erdogan, qui espère poursuivre les « pourparlers démocratiques » avec Moscou.

La Turquie, membre de l’Otan, est proche de Kiev. Les deux pays entretiennent des relations commerciales étroites. L’armée turque a notamment vendu des drones militaire à l’Ukraine. Mais Ankara reste très dépendante de Moscou pour ses approvisonnements en énergie et en céréales, entre autres.

Rencontre entre le président turc Recep Tayyip Erdogan (gauche) et le président russe Vladimir Poutine (droite) à Sotchi. Russie, septembre 2021. 

Rencontre entre le président turc Recep Tayyip Erdogan (gauche) et le président russe Vladimir Poutine (droite) à Sotchi. Russie, septembre 2021.
Vladimir Smirnov / ASSOCIATED PRESS

14h00 TU. La Russie promet une riposte « forte » et douloureuse » aux sanctions américaines. 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré ce mercredi que la Russie prévoit une riposte aux sanctions imposées par les États-Unis. « Pas forcément symétrique, mais bien calculée et douloureuse pour la partie américaine« , a expliqué depuis Moscou Sergueï Lavrov.

12h00 TU. L’Allemagne a décidé de suspendre le projet de gazoduc Nord Stream 2.

À la suite de la décision allemande, la France a jugé que l’Allemagne avait pris une « bonne » et une « sage décision« .

Le gazoduc estimé à plus de 10 milliards d’euros, dont la construction est achevée depuis l’automne dernier, n’était pas encore en service en raison d’un blocage juridique de la part du régulateur énergétique allemand.

Un haut responsable américain a vu dans l’annonce de Berlin un « tournant majeur » qui « libérera l’Europe de l’étau géostratégique russe » lié l’approvisionnement en gaz naturel.

11h00 TU. L’ambassadeur du Kenya au Conseil de sécurité des Nations Unies à la Russie : « Si nous avions choisi de fonder notre État sur la base d’une homogénéité ethnique, nous serions encore en guerre, même des décennies après.« 

L’ambassadeur du Kenya à l’ONU, Martin Kimani, a livré un long discours sur les décisions de la Russie :

« Les frontières du Kenya etc elles de la majorité des pays africains ont été éclatées par la fin de l’empire colonial. Ces frontières ne sont pas les nôtres. Elles ont été dessinées depuis les métropoles coloniales telles que Londres, Paris ou Lisbonne, sans prendre en considération les nations ancestrales qu’elles étaient en train de diviser.

[…] Si nous avions choisi de fonder notre État sur la base d’une homogénéité ethnique, racial et religieuse, nous serions toujours en train de traverser des guerres sanglantes, même des décennies après.

Nous avons préféré nous contenter de ces frontières dont nous avons héritées. Mais nous continuerons à nous battre pour l’intégration économique, politique et légale de l’Afrique.

À la différence de certains pays qui regardent vers le passé avec une dangereuse nostalgie, nous avons choisi d’aller de l’avant. Nous avons choisi de suivre les règles de l’Organisation de l’unité africaine et des Nations unies. Non pas parce que nous étions satisfaits de ces frontières que l’on nous a attribuées, mais parce que nous étions mus par une volonté de paix et d’un avenir meilleur. »

10h00 TU. L’Ukraine mobilise sa réserve et demande à ses ressortissants de quitter la Russie.

L’Ukraine lance la mobilisation des réservistes de son armée et demandé à ses ressortissants de quitter la Russie au plus vite, du fait de la crainte d’une escalade militaire par Moscou.

« La mobilisation concernera les réservistes âgés de 18 à 60 ans« , officiers et militaires de rangs de la réserve opérationnelle appelés à rejoindre leur unité d’origine si besoin, ont annoncé les forces terrestres ukrainiennes.

<p>Un camion militaire dans une rue à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 22 février 2022.</p>

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Un camion militaire dans une rue à Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, le 22 février 2022.

 

AP

« La mobilisation commence dès aujourd’hui (mercredi, ndlr). La durée maximale du service est d’un an« . L’Ukraine compte plus de 200 000 réservistes en plus des 250 000 membres des forces armées régulières. Le refus de se présenter à cette conscription sans motif plausible pourra faire l’objet « de sanctions administratives et pénales« , ont précisé les forces armées.

Kiev a également appelé ses ressortissants à quitter la Russie au plus vite, dans un contexte « d’intensification des agressions de la Russie contre l’Ukraine« , explique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Près de trois millions d’Ukrainiens vivent en Russie, selon des estimations ukrainiennes. La Russie a elle annoncé l’évacuation de ses diplomates d’Ukraine accusant les autorités ukrainiennes de ne pas faire le nécessaire pour garantir leur sécurité.

9h00 TU. L’Occident annonce les premières sanctions.

Cinq banques sont visées par les Britanniques, dont Rossiïa et Promsviazbank, également pointées du doigt par l’UE en raison du financement d’activités militaires russes.

Washington a ciblé les deux banques publiques russes VEB (la banque publique de développement Vnesheconombank) et Promsvyazbank (PSB), « cruciales pour financer l’industrie russe de la défense« , précise le département au Trésor.

Ces actions « lancent le processus de démantèlement du réseau financier du Kremlin et de sa capacité à financer des activités déstabilisatrices en Ukraine et dans le monde« , annonce la secrétaire au Trésor Janet Yellen. Les annonces visant certains oligarques auront elles aussi un impact faible sur l’économie russe.

La secrétaire au trésor Janet Yellen à la Maison Blanche le 8 février 2022 à Washington. 

La secrétaire au trésor Janet Yellen à la Maison Blanche le 8 février 2022 à Washington.
AP/Patrick Semansky

Les difficultés accrues pour l’État russe à accéder aux marchés de capitaux occidentaux pour refinancer sa dette, après les annonces européenne et américaine, pourraient peser sur la valeur du rouble, et par ricochet sur le pouvoir d’achat des consommateurs russes pour les produits importés.

Cependant les Occidentaux font pour l’instant l’impasse sur le secteur énergétique russe,  hormis la suspension du gazoduc Nord Stream 2 qui n’était pas encore en service.

"La moitié du gaz européen dépend de la Russie qui n'a pas alimenté le marché spot d'achats immédiats et c'est sur ce marché qu'ont eu lieu les tensions sur les prix." L'instabilité des marchés du gaz naturel est l'un des facteurs qui explique la hausse actuelle des prix de l'énergie, selon Philippe Chalmin.

« La moitié du gaz européen dépend de la Russie qui n’a pas alimenté le marché spot d’achats immédiats et c’est sur ce marché qu’ont eu lieu les tensions sur les prix. » L’instabilité des marchés du gaz naturel est l’un des facteurs qui explique la hausse actuelle des prix de l’énergie, selon Philippe Chalmin.
(La construction du gazoduc russe Nord Stream 2 est achevée. Il doit alimenter l’Europe en gaz naturel dans les mois qui viennent — AP Photo — Dmitry Lovetsky)

Sanctionner le secteur de l’énergie russe, crucial pour l’économie du pays, représente en effet un pari risqué pour l’Europe, qui importe 40% de ses besoins en gaz de la Russie. Cela offre « un levier au Kremlin« , prévenait l’institut bruxellois Bruegel dans une récente note.

8h00 TU. Donald Trump salue le « génie » de Vladimir Poutine.

En regardant l’allocution de Vladimir Poutine, lors de laquelle le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance de deux territoires séparatistes d’Ukraine, Donald Trump a vu du « génie » dans la stratégie du président russe, a-t-il déclaré à un podcast conservateur.

« Qu’est-ce qu’il est malin« , a ajouté l’ancien président au sujet de Vladimir Poutine, vantant au passage sa relation avec le dirigeant russe.

L'ancien président Donald Trump à un meeting du parti conservateur à Orlando en Floride, le 28 férvier 2021. 

L’ancien président Donald Trump à un meeting du parti conservateur à Orlando en Floride, le 28 férvier 2021.
AP/John Raoux

Assurant qu’il connaît « très bien » Vladimir Poutine, Donald Trump a aussi jugé que le dirigeant russe « n’aurait jamais fait sous l’administration Trump ce qu’il fait maintenant« . Donald Trump, qui flirte avec la possibilité de repartir dans la course à la Maison Blanche, a par ailleurs qualifié de « faibles » les sanctions adoptées pour le moment par l’administration Biden.

« Non seulement Poutine obtient ce qu’il a toujours voulu, mais il s’enrichit de plus en plus grâce à l’essor du pétrole et du gaz« , a déclaré l’ancien dirigeant.

Mardi 22 février

19h26 TU : Joe Biden annonce des sanctions qui coupent la Russie des financements occidentaux.

Le président américain dans un discours à la Maison Blanche déclare qu’il va imposer des sanctions contre les « élites russes ».

Une « première tranche » de sanctions empêchera la Russie de lever des fonds occidentaux pour rembourser sa dette souveraine. Les banques ainsi que certaines « élites » du pays seront également visées.

<p>Le président Joe Biden à la Maison Blanche le 22 février 2022.</p>

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Le président Joe Biden à la Maison Blanche le 22 février 2022.

 

AP/Alex Brandon

« Nous mettons en place de vastes sanctions sur la dette souveraine russe. Cela signifie que nous coupons le gouvernement russe du financement occidental », a déclaré le président américain. La Russie, par conséquent, « ne peut plus lever d’argent à l’ouest et ne peut plus négocier sa nouvelle dette sur nos marchés ni sur les marchés européens ».

Cette mesure pourrait peser sur la valeur du rouble, et renchérir le coût pour les consommateurs russes des produits importés.

Le secteur financier est également visé: « nous mettons en place des sanctions de blocage total contre deux grandes institutions financières russes, VEB (la banque publique de développement Vnesheconombank, NDLR) et leur banque militaire », a-t-il déclaré le président américain sans plus de précisions.

Par ailleurs, « à partir de demain, et dans les jours à venir, nous imposerons également des sanctions aux élites russes et aux membres de leur famille. Ils partagent les gains corrompus des politiques du Kremlin ».

18h31 TU : Le Pentagone va mettre tout en œuvre « pour éviter que le conflit n’aille plus loin »

Lors d’une réunion avec le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, le ministre de la Défense américain Lloyd Austin tout en condamnant la « dernière invasion » russe de l’Ukraine a assuré vouloir garder la voie diplomatique ouverte pour « éviter que le conflit n’aille plus loin ».

« La dernière invasion russe menace la paix, la sécurité et la prospérité de l’Ukraine et de la communauté transatlantique », a déclaré Lloyd Austin. « Nous continuerons à coopérer étroitement avec vous et nous resterons en phase avec nos alliés et nos partenaires pour essayer de trouver un moyen d’éviter que le conflit n’aille plus loin ».

Lloyd Austin, ministre de la Défense des États-Unis recevait le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba au Pentagone ce 22 février 2022.

Lloyd Austin, ministre de la Défense des États-Unis recevait le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba au Pentagone ce 22 février 2022.
© AP Photo/Manuel Balce Ceneta

17h51 TU : La Russie va évacuer ses diplomates d’Ukraine, a indiqué mardi le ministère russe des Affaires étrangères. Moscou accuse les autorités ukrainiennes de ne pas faire le nécessaire pour garantir leur sécurité.

« Pour la protection, la vie et la sécurité (des diplomates russes, ndlr), le gouvernement russe a pris la décision d’évacuer le personnel de ses missions étrangères en Ukraine, qui sera mise en œuvre dans les plus brefs délais », a déclaré le ministère dans un communiqué.

17h39 TU : Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marie Le Drian annule son entrevue avec son homologue russe Serguei Lavrov prévue vendredi 25 février.

17h27 TU : Les Vingt-Sept États-membres de l’UE approuvent un « paquet de sanctions » à « l’unanimité » contre la Russie après sa décision de reconnaître les territoires séparatistes dans l’est de l’Ukraine.
« Nous sommes tombés d’accord sur un premier paquet de sanctions à l’unanimité », a annoncé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à l’issue de la réunion des 27 ministres des Affaires étrangères à Paris. Ces sanctions « feront très mal à la Russie », a ajouté le chef de la diplomatie de l’Union Européenne, Josep Borrell.

16h50 TU : Vladimir Poutine, toujours lors de cette conférence de presse retransmise par la télévision russe, déclare que la « meilleure solution » pour mettre un terme à la crise autour de l’Ukraine serait que Kiev renonce à son désir de rejoindre l’Otan.

« La meilleure solution à cette question serait que les autorités actuellement au pouvoir à Kiev refusent d’elles-mêmes de rejoindre l’Otan et s’en tiennent à une neutralité », affirme le président russe.

16h40 TU : Poutine déclare que les accords de paix en Ukraine « n’existent plus ». Il reconnaît la souveraineté des séparatistes sur l’ensemble des régions de Lougansk et Donetsk. Il s’est dit prêt « à démilitariser l’Ukraine ».
Lors d’une conférence de presse surprise qui vient d’être diffusée à la télévision, le président russe a annoncé que l’éventuelle entrée de l’armée russe en territoire ukrainien en soutien aux séparatistes prorusses dépendra de la situation « sur le terrain ».

« Je n’ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant (…) Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain ».

Il s’est prononcé pour une démilitarisation de l’Ukraine, arguant des armes qu’elle reçoit de ses alliés occidentaux.  « Si nos prétendus partenaires gorgent les autorités de Kiev d’armes modernes (…) alors le point le plus important est dans une certaines mesure la démilitarisation de l’Ukraine actuelle » .

(RE)lire : Ukraine : les Accords de Minsk, la seule issue diplomatique à la guerre ?

15h30 TU : Poutine demande au Sénat l’envoi de militaires en soutien aux séparatistes en Ukraine (vice-ministre de la Défense). L’Ukraine demande des armes aux occidentaux.
14h28 TU : L’Allemagne se dit prête à déployer plus de soldats en Lituanie

« L’Otan a renforcé nos mesures communes de réponse à la crise dans le cadre de la NRF (Force de réponse de l’Otan) et l’Allemagne est, elle aussi, prête à fournir des forces terrestres, maritimes et aériennes supplémentaires dans le cadre de ce renforcement« , a dit Christine Lambrecht, la ministre de la Défense allemande à la base militaire lituanienne de Rukla, où stationne un bataillon multinational de l’Otan dirigé par l’Allemagne.

La ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht, a indiqué ce mardi que l'Allemagne pourrait renforcer les contingents de la Bundeswehr en Lituanie.

La ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht, a indiqué ce mardi que l’Allemagne pourrait renforcer les contingents de la Bundeswehr en Lituanie.
AP Photo/Mindaugas Kulbis

« Nous comptons sur une solution diplomatique à la crise russe. Mais cela nécessite une dissuasion militaire crédible« , a ajouté la ministre.

14h01 TU : La Haute Commissaire aux droits de l’homme s’inquiète des risques accrus de violations des droits humains dans l’est de l’Ukraine

Michelle Bachelet s’est dite « profondément inquiète » de ce risque, ainsi que de celui de voir des atteintes au droit humanitaire international, dans un bref communiqué. « J’en appelle à toutes les parties à mettre fin aux hostilités et à ouvrir la voie au dialogue plutôt qu’à plus de violence« , a-t-elle écrit.

13h55 TU : Washington « salue » la suspension de Nord Stream 2 et annoncera ses « propres mesures » ce mardi

« Le président a clairement indiqué que si la Russie envahissait l’Ukraine, nous agirions avec l’Allemagne pour faire en sorte que Nord Stream 2 ne soit pas mis en fonction. Nous avons été en étroite consultation avec l’Allemagne cette nuit et nous félicitons son annonce. Nous prendrons nos propres mesures aujourd’hui« , a indiqué Jen Psaki, la porte-parole de Joe Biden sur Twitter.

13h19 TU : L’Otan convoque une réunion d’urgence mardi avec l’Ukraine

Une réunion d’urgence des ambassadeurs des 30 pays membre de l’Alliance aura lieu mardi en présence du représentant de l’Ukraine.

13h05 TU : Moscou « ne s’apprête pas pour l’instant » à déployer des forces dans l’est de l’Ukraine

La Russie n’a « pour l’instant » pas l’intention de déployer des forces dans les territoires séparatistes dans l’est de l’Ukraine, mais le fera en cas de « menace« , a annoncé le vice-ministre des Affaires étrangères Andreï Roudenko.

« L’aide militaire est prévue dans l’accord (avec les séparatistes), mais ne spéculons pas. Pour l’instant, on ne s’apprête à déployer personne nulle part« , a dit le responsable russe.

12h42 TU : Londres sanctionne cinq banques et trois oligarques russes

Les milliardaires visés sont Guennadi Timtchenko, Boris Rotenberg et son neveau Igor Rotenberg, a précisé le premier ministre Boris Johnson au Parlement, avertissant tenir « d’autres sanctions prêtes à être introduites avec les Etats-Unis et l’Union européenne si l’escalade se poursuit« .

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance de régions prorusses en Ukraine comme « une nouvelle invasion » servant de « prétexte à une offensive d’envergure« .

12h35 TU : L’Autriche convoque l’ambassadeur russe

12h18 TU : L’Union européenne propose de cibler les banques russes et l’accès aux marchés européens

L’UE a proposé mardi d’interdire aux autorités russes d’accéder aux marchés et services financiers européens et de cibler les banques finançant les opérations militaires russes dans les régions séparatistes ukrainiennes dont Moscou a reconnu l’indépendance.

  • (Re)voir : L’Union européenne s’apprête à prendre des sanctions d’envergure contre la Russie

12h02 TU : Londres convoque l’ambassadeur de Russie

« Ce matin, le Foreign Office a convoqué l’ambassadeur russe, la rencontre se déroule actuellement« , a déclaré un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson, qui doit annoncer à la mi-journée des sanctions économiques contre la Russie.

11h56 TU : Vladimir Poutine assure ne pas vouloir « reconstituer un empire« 

« Nous avions prévu qu’il y aurait des spéculations comme quoi la Russie s’apprête à reconstituer un empire« , a dit l’homme fort de Moscou ce mardi lors d’une rencontre au Kremlin avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, et « ce n’est absolument pas la réalité« .

11h16 TU : L’Allemagne suspend l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2

Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé suspendre l’autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes.

« Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service« , a déclaré Olaf Scholz, ajoutant que le dossier allait être « réexaminé » par le gouvernement allemand. Le chancelier allemand a également appelé à des efforts diplomatiques entre Occidentaux et la Russie « pour éviter une catastrophe« .

10h48 TU : Le Kremlin se dit « ouvert » à la diplomatie

Selon le Kremlin, une rupture des relations diplomatiques avec son voisin, évoquée plus tôt dans la matinée par Kiev, aggraverait la situation.

10h35 TU : Les députés russes approuvent l’accord de Poutine avec les séparatistes prorusses d’Ukraine

« La reconnaissance de l’indépendance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk et la ratification des accords d’amitié, de coopération et d’entraide doivent mettre fin au conflit, à la mort de nos concitoyens vivant là-bas« , a dit dans un communiqué le président de la Douma, Viatcheslav Volodine.

La décision du Kremlin a suscité une vague de joie dans la « république » séparatiste pro-russe de Donetsk.

10h13 TU : Pour Erdogan, reconnaître les républiques séparatistes pro-russes est « inacceptable »

« Nous considérons cette décision comme inacceptable. Nous appelons les parties concernées à faire preuve de bon sens et à se conformer au droit international« , a déclaré le chef de l’État turc en marge de sa visite officielle au Sénégal.

La Turquie, membre de l’Otan, est considérée comme un allié de Kiev, auquel Ankara a vendu des drones militaires.

10h12 TU : Le président ukrainien exige l’arrêt « immédiat » du projet de gazoduc Nord Stream 2 et dit envisager la rupture des relations diplomatiques avec la Russie

« Nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de l’introduction immédiate de sanctions pour un nouvel acte d’agression contre l’Ukraine« , a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse avec son homologue estonien. « Ces sanctions doivent inclure l’arrêt total de Nord Stream 2« , a-t-il ajouté.

En reconnaissant les séparatistes, la Russie prépare la poursuite de son « agression militaire contre l’Ukraine » selon Volodymyr Zelensky.

10h00 TU : Moscou appelle les autres pays à reconnaître les entités séparatistes d’Ukraine

  • (Re)voir – Dans le Donbass, le spectre d’une offensive russe inquiète les populations

09h52 TU : Selon Paolo Gentiloni, le commissaire européen à l’Économie, « l’incertitude va fortement augmenter » pour l’économie européenne

« La violation du droit international à travers la reconnaissance par la Russie de deux territoires séparatistes en Ukraine va fortement augmenter cette incertitude« , a-t-il déclaré dans un discours en visioconférence.

La Russie est le premier fournisseur de gaz de l’Europe et une confrontation militaire avec Moscou pourrait propulser les prix de l’énergie vers des sommets jamais atteints.

09h28 TU : L’Ukraine va connaître de nouvelles « épreuves » et des « pertes » selon le ministre ukrainien de la Défense

« Des épreuves difficiles sont devant nous. Il va y avoir des pertes. Nous allons devoir traverser la douleur, surmonter la peur et le désespoir« , a déclaré Oleksiï Reznikov dans une déclaration publiée par son ministère. « Mais nous allons vaincre sans aucun doute. Nous sommes sur notre terre« , a-t-il ajouté.

09h15 TU : Londres va annoncer des sanctions économiques « qui frapperont la Russie très fort« 

Le Royaume-Uni va annoncer ce mardi « une première série » de sanctions économiques qui vont « frapper la Russie très fort » après la reconnaissance de l’indépendance de régions séparatistes en Ukraine et d’autres suivront « en cas d’invasion« , a indiqué Boris Johnson.

A l’issue d’une réunion de crise à Downing Street, le Premier ministre britannique a indiqué que seraient présentées au Parlement dans la journée des sanctions visant non seulement des entités précises mais aussi « les intérêts russes le plus fort possible« . « Elles vont frapper la Russie très fort et nous ferons bien plus en cas d’invasion« , a-t-il ajouté.

Boris Johnson a estimé que le président russe Vladimir Poutine est « déterminé à mener une invasion à grande échelle de l’Ukraine » après avoir reconnu lundi soir l’indépendance des deux régions séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk.

Il a assuré qu’en cas d' »invasion à grande échelle » et d’assaut contre la capitale Kiev, « ce que (Vladimir Poutine) semble proposer« , « personne ne doit avoir de doute sur le fait qu’il est absolument vital que cette action, la conquête d’un autre pays européen, ne réussisse pas et que Poutine échoue« .

08h46 TU : L’Ukraine exige des « sanctions sévères » contre la Russie

08h21 TU : L’Iran appelle la Russie et l’Ukraine à la « retenue« 

Téhéran a appelé mardi Moscou et Kiev à faire preuve de « retenue » après la décision de Moscou de reconnaître l’indépendance des républiques sécessionnistes de l’Est de l’Ukraine et d’y « déployer des troupes russes« .

« Malheureusement, les interventions et les actions provocatrices de l’Otan et principalement des Etats-Unis ont compliqué la situation dans la région« , a affirmé le ministre des Affaires étrangères iranien, Saïd Khatibzadeh.

07h47 TU : L’Union européenne va décider mardi de premières sanctions contre la Russie

Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne a indiqué avoir convoqué un « conseil d’urgence des Affaires étrangères que la France va organiser ici même à Paris ». « Cet après-midi le Conseil va décider des sanctions qu’on va prendre (….) il faut agir vite et vite, ça veut dire cet après-midi, ici à Paris« , a-t-il précisé, estimant que ces sanctions seraient adoptées « à l’unanimité« .

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que l'UE allait prendre des sanctions dès ce mardi après une réunion du Conseil des ministres européens des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que l’UE allait prendre des sanctions dès ce mardi après une réunion du Conseil des ministres européens des Affaires étrangères.
AP Photo/Geert Vanden Wijngaert, Pool

07h26 TU : Les indices boursiers russes plongent à l’ouverture

Les indices de la Bourse russe ont plongé d’entre 8% et 11% à l’ouverture, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions séparatistes ukrainiennes prorusses, en pleine crise russo-occidentale.

La devise russe, qui a dévissé nettement lundi soir, était également quelque peu mise à mal mardi.

06h24 TU : Moscou toujours « prête » aux négociations avec Blinken​

La Russie a assuré mardi être toujours « prête » aux négociations avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui doit rencontrer jeudi à Genève son homologue russe Sergueï Lavrov, après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes ukrainiennes prorusses.

« Même aux moments les plus difficiles… nous disons : nous sommes prêts au processus de négociations, c’est pourquoi notre position est restée la même (…). Nous sommes toujours pour l’utilisation de la diplomatie« , a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans des commentaires diffusés sur Youtube.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, doit rencontrer son homologue américain, Anthony Blinken, jeudi à Genève.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, doit rencontrer son homologue américain, Anthony Blinken, jeudi à Genève.
Maxim Shemetov/Pool Photo via AP

03h36 TU : La Chine appelle toutes les parties « à la retenue« 

La Chine a appelé lundi les acteurs de la crise ukrainienne à « faire preuve de retenue« . « Toutes les parties concernées doivent faire preuve de retenue et éviter toute action susceptible d’alimenter les tensions« , a déclaré Zhang Jun, l’ambassadeur de Chine à l’ONU, devant le Conseil de sécurité.

03h06 TU : Les États-Unis vont imposer de « nouvelles sanctions » contre la Russie

Les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient imposer de nouvelles sanctions contre la Russie mardi après une première réponse prudente à l’ordre du président Vladimir Poutine de déployer des troupes russes dans deux zones séparatistes d’Ukraine.

« Nous prévoyons d’annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie demain en réponse aux décisions et actions de Moscou aujourd’hui. Nous nous coordonnons avec nos alliés et partenaires pour cette annonce« , a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole de la Maison Blanche.

Les États-Unis ont dévoilé lundi de premières sanctions limitées après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de régions séparatistes en Ukraine et à l’annonce de l’envoi de forces russes de « maintien de la paix » dans ces territoires.

00h24 TU : L’Ukraine dénonce une violation de sa souveraineté

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi dans une adresse à la Nation une violation de la « la souveraineté et l’intégrité territoriale » de l’Ukraine après la reconnaissance l’indépendance des deux « républiques » séparatistes du Donbass par Moscou, dont il affirme ne pas « avoir peur« .

« L’Ukraine qualifie les derniers actes de la Russie de violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre État« , a-t-il dit, ajoutant que les Ukrainiens étaient « sur leurs terres« , et n’avaient « peur de rien ni de personne » et ne céderaient pas « une seule parcelle du pays« .

Lundi 21 février

23H00 TU : Vladimir Poutine ordonne à l’armée russe « de maintenir la paix » dans les territoires séparatistes

22h39 TU : Paris dénonce la « dérive idéologique » et le « discours paranoïaque » de Poutine

Vladimir Poutine est dans « une sorte de dérive idéologique » et a tenu lundi un discours mêlant des considérations « rigides et paranoïaques« , a estimé l’Élysée en réaction à la décision du président russe de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens.

22h00 TU. Réactions des Occidentaux face au discours de Vladimir Poutine. 

L’Union européenne qualifie la reconnaissance de l’indépendance des régions séparatistes par Moscou de « violation flagrante du droit international » et va sanctionner « ceux qui sont impliqués » dans cette décision.

Dans un communiqué commun, le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen ont déclaré : « Cette mesure constitue une violation flagrante du droit international ainsi que des accords de Minsk. L’Union réagira par des sanctions à l’encontre des personnes impliquées dans cet acte illégal« .

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé son intention de soumettre aux ministres des Affaires étrangères de l’UE des mesures prévues dans le paquet de sanctions préparé en cas d’agression militaire de l’Ukraine par la Russie. « S’il y a annexion, il y aura des sanctions et s’il y a reconnaissance, je mettrai les sanctions sur la table et les ministres décideront.« , a-t-il précisé.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a appelé la Russie à « choisir la voie de la diplomatie« : « Les Alliés demandent instamment à la Russie, dans les termes les plus forts, de choisir la voie de la diplomatie, de renoncer immédiatement à son renforcement militaire massif en Ukraine et autour de l’Ukraine, et de retirer ses forces conformément à ses obligations et engagements internationaux« .

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg dans les bureaux de l'OTAN à Bruxelles le 16 février 2022.

Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg dans les bureaux de l’OTAN à Bruxelles le 16 février 2022.
AP/ Olivier Matthys

Enfin, Emmanuel Macron a dénoncé « une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine » et a réclamé des « sanctions européennes ciblées » à l’encontre de Moscou.

20h30 TU. Vladimir Poutine annonce à la télévision nationale reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk.

À la télévision nationale russe, Vladimir Poutine livre un long discours à charge contre l’Ukraine et l’OTAN. « On nous fait croire que l’OTAN est une organisation défensive mais on connait le prix de ces paroles« , lance-t-il avant d’annoncer d’avoir déjà prévu « l’issue de cette guerre. » Il interpelle aussi les Américians : « Pourquoi faire de nous, votre ennemi ? » .

Le président russe Vladimir Poutine lors de son discours à la nation le 21 février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine lors de son discours à la nation le 21 février 2022.
AP/Alexei Nikolsky

« La Russie a le droit de prendre toute les décisions pour garantir sa sécurité. Le gouvernement de Kiev ne veut pas mettre en oeuvre les accords de Minsk et ne privilégie aucune solution pacifiée. Ils veulent refaire dans le Donbass un Blitzkrieg comme en 2014. Aujourd’hui nous voyons l’utilisation de drones et de lance-roquettes. On a des tirs envers les populations civiles. Le soi-disant « monde civilé », que fait-il? »

« Les Occidentaux préfèrent fermer les yeux sur le génocide en cours contre 4 millions de personnes, uniquement parce qu’elles n’ont pas accepté le coup d’État ukrainien de 2014. On voit ce mouvement vers le nationalisme aggressif. Combien pourrait-on encore supporter cette stratégie ? »

Le chef d’État conclut alors son discours : « Le régime de Kiev est issu d’un coup d’État. Il n’y a pas d’autre issue que la violence dans le Donbass. On ne peut pas faire autrement que de reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk. »

19h00 TU. Le Kremlin annonce que Vladimir Poutine va reconnaître l’indépendance des séparatistes prorusses. L’Union européenne menace de sanctions. 

Le Kremlin indique que Vladimir Poutine va reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine. Selon la présidence russe, « un décret en ce sens sera signé sous peu« .

Vladimir Poutine aurait informé de cette décision son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, médiateurs dans le conflit de l’est ukrainien, et ceux-ci aurait « exprimé leur déception« .

L’Union européenne est prête à actionner des sanctions si Moscou décide de reconnaitre l’indépendance des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine et appelle le président Poutine à ne pas les reconnaitre.

« Nous partons du principe que le président Poutine ne le fera pas, mais s’il le fait, alors je mettrai le paquet de sanctions sur la table des ministres » européens, a averti Josep Borrell à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

18h00 TU. Un civil tué par un bombardement séparatiste dans l’Est 

Sur le terrain, dans l’est de l’Ukraine, les affrontements se poursuivent. Kiev fait état de 14 bombardements des rebelles prorusses, dans lesquels un soldat a été blessé. Les séparatistes accusent Kiev de préparer une offensive généralisée et ont décrété une mobilisation générale, alors que l’armée ukrainienne dit rester sur ses positions.

Les rebelles ont fait, eux, état de trois civils morts dans des bombardements ces dernières 24 heures et soutiennent que 21 000 personnes sont privées d’eau à cause de bombardements ukrainiens.

Ces assertions n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante et les Occidentaux affirment qu’elles font partie d’un scénario russe visant à tenter de justifier une intervention. Moscou n’a cependant cessé de mettre en garde contre le « génocide » que Kiev serait en train d’orchestrer. La Russie a assuré de son côté qu’au moins 61 000 personnes avaient été « évacuées » des zones séparatistes vers son territoire.

17h45 TU. Le rouble dégringole et les Bourses européennes en forte baisse.

Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse , plombées par une aggravation des tensions en Ukraine, où les Occidentaux craignent un embrasement du conflit. La Bourse de Paris a cédé 2,04% à 6.788,34 points. La place de Francfort a perdu 2,07%, celle d’Amsterdam 2,04% et l’Eurostoxx 50, indice européen de référence, a reculé de 2,17%.

La Bourse russe et le rouble ont subi de lourdes pertes au fur et à mesure que la situation se dégradait entre l’Ukraine et la Russie, Vladimir Poutine envisageant de reconnaître l’indépendance des séparatistes de l’Est de l’Ukraine.

<p>Des faux roubles lors d'une manifestation contre l'abus de biens publics à Moscou le 16 novembre 2011.</p>

Des faux roubles lors d’une manifestation contre l’abus de biens publics à Moscou le 16 novembre 2011.

AP/Ivan Sekretarev

L’indice principal de la Bourse de Moscou, le RTS (libellé en dollars), a terminé la journée sur un plongeon de plus de 13% à la fermeture (15H50 GMT), et de plus de 24% depuis le début de l’année.

Dans la journée, la devise russe a également dévissé. Le rouble a brièvement passé la barre des 90 roubles pour un euro (90,3) avant de se stabiliser autour de 89,5 roubles/euro.  Face au dollar, le rouble a culminé à 79,7 le dollar avant de redescendre à 79,1 roubles/dollar.

Le marché des changes a frôlé sans les dépasser les records du 26 janvier qui avaient provoqué une intervention de la Banque centrale.

17h30 TU. Selon Washington, Moscou possède une liste noire d’Ukrainiens à éliminer en cas d’invasion.

Les États-Unis disposent « d’informations crédibles indiquant que les forces russes établissent des listes d’Ukrainiens à tuer ou à envoyer dans des camps en cas d’occupation militaire » peut-on lire dans une lettre officielle des Américains adressée à la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet.

La lettre fait également état d' »informations crédibles » concernant l’usage de la force pour « disperser des manifestations pacifiques » ou toute autre forme d’opposition de la société civile ukrainienne.

Bathsheba Nell Crocker, l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU à Genève prévient qu’une invasion russe de l’Ukraine pourrait entraîner des abus tels que des enlèvements ou des actes de torture, et pourrait cibler des dissidents politiques.

17h00 TU. L’Ukraine demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’Ukraine demande une réunion d’urgence du Coneil de sécurité de l’ONU face à la menace d’une invasion russe.

« À la demande du président Volodymyr Zelensky, je demande officiellement des consultations immédiates des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au nom de l’article 6 des memorandum de Budapest. », a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

La demande se fonde sur un accord de 1994 garantissant l’intégrité et la sécurité de l’ex-république soviétique en échange de l’abandon des armes nucléaires héritées de l’URSS.

16h40 TU. Le président Vladimir Poutine se prononcera sur les territoires séparatistes dans la journée. 

Le chef d’État russe a annoncé qu’il allait décider « aujourd’hui » s’il reconnaît les séparatistes pro-russes d’Ukraine.

La Russie est considérée comme l’instigatrice du conflit et le parrain des séparatistes, la guerre en 2014 ayant éclaté dans la foulée de l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée après l’arrivée au pouvoir de pro-occidentaux à Kiev.

Des volontaires du "Donbass" rendent hommage aux soldats ukrainiens tués pendant la guerre, à Kiev, le 6 février 2015. 

Des volontaires du « Donbass » rendent hommage aux soldats ukrainiens tués pendant la guerre, à Kiev, le 6 février 2015.
AP/Sergei Chuzavkov

Moscou a favorisé les séparatismes dans plusieurs républiques ex-soviétiques depuis la chute de l’URSS, reconnaissant notamment après sa guerre éclair en Géorgie en 2008 l’indépendance de deux territoires prorusses, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.

16h30 TU. Les ministres français et russe des Affaires étrangères se rencontrent vendredi à Paris.

Les ministres français et russe des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Sergueï Lavrov, sont convenus de se rencontrer vendredi à Paris pour des « consultations préparatoires » en vue d’un sommet sur l’Ukraine.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à la conférence de Munich sur la sécurité le 19 février 2022. 

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à la conférence de Munich sur la sécurité le 19 février 2022.
AP/ Ina Fassbender

Lors d’un entretien téléphonique, Jean-Yves Le Drian a par ailleurs réitéré auprès de son homologue russe « l’importance qu’une réunion du groupe de contact trilatéral, sous l’égide de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) puisse se tenir dès que possible » pour un retour au cessez-feu sur la ligne de contact dans l’est de l’Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses.

16h00 TU. Les pays baltes aux côtés de l’Ukraine. 

Les ministres des Affaires étrangères des trois États baltes, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, se rendront en Ukraine cette semaine.

La visite aura pour but « d’exprimer la solidarité et le soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour l’indépendance et l’intégrité territoriale« , a déclaré le chef de la diplomatie lettonne Edgars Rinkevics, sur Twitter.

Selon son homologue lituanien Gabrielius Landsbergis, « s’il y a un endroit où les responsables politiques de l’Union européenne devraient être maintenant – c’est avec nos amis ukrainiens« .

15h30 TU. Le processus de paix dans le conflit en Ukraine n’a « aucune perspective » pour Vladimir Poutine. 

Une invasion de la Russie chercherait à « écraser » violemment le peuple ukrainien, déclare le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Si la Russie envahit l’Ukraine, « ce sera une guerre menée contre le peuple ukrainien pour les réprimer, les écraser, les blesser« , a souligné le haut responsable sur la chaîne de télévision NBC.

Le président russe Vladimir Poutine en visioconférence le 21 février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine en visioconférence le 21 février 2022.
AP/ Pool Sputnik Kremlin

Vladimir Poutine a affirmé, lui, que le processus de paix dans le conflit en Ukraine n’a « aucune perspective« .

15H00 TU. La Russie étudie la demande de reconnaissance de l’indépendance des séparatistes en Ukraine.

Les dirigeants des deux territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine ont appelé le président russe Vladimir Poutine à reconnaître leur indépendance et à mettre en place une « coopération en matière de défense« .

Ces appels, coordonnés et diffusés à la télévision russe, ont été lancés par les dirigeants de la « République populaire de Donetsk » (DNR) et de celle de Lougansk (LNR), Denis Pouchiline et Léonid Passetchnik.

« Le régime ukrainien, allant à l’encontre de ses obligations, a décidé de résoudre (le conflit) par la force« , a dit le premier, appelant « au nom du peuple » à la reconnaissance de l’indépendance de son territoire et à un accord Russie-Donetsk y compris en matière de défense.

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé étudier la demande de reconnaissance de l’indépendance des séparatistes en Ukraine.

14h00 TU. L’armée russe affirme avoir tué cinq « saboteurs » venus d’Ukraine en territoire russe ​

L’armée russe a annoncé lundi avoir tué cinq saboteurs venus d’Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également tenté de franchir la frontière, ont rapporté les agences russes.
« Lors de combats, cinq personnes appartenant à un groupe de saboteurs et de renseignement ayant violé la frontière de la Russie ont été éliminés« , a indiqué l’armée, assurant que l’incident a eu lieu dans la région de Rostov à 06H00 du matin (03H00 GMT), près de la localité Mitiakinskaïa.

13H50 TU.  l’Union Européenne prête à sanctionner la Russie

L’Union européenne a réaffirmé lundi être « prête » à imposer des sanctions « dévastatrices » si Moscou attaque l’Ukraine et a finalisé l’octroi une aide de 1,2 milliard d’euros à Kiev lors d’une réunion de ses ministres des Affaires étrangères à Bruxelles avec leur homologue ukrainien.

13h00 TU. Un sommet Biden-Poutine « possible« , Poutine doit « faire son choix » (Elysée)

« Il est possible aujourd’hui d’aller vers un sommet, de réunir les parties prenantes« , a dit la présidence française, après une série d’échanges en ce sens entre Emmanuel Macron et ses deux homologues. « Maintenant, il s’agit pour le président Poutine de faire son choix« , a-t-elle ajouté, en soulignant que la situation reste « très dangereuse » et les parties sur un « chemin de crête« .

12h3O TU. Air France annonce l’annulation de ses vols prévus mardi entre Paris et Kiev

Air France a annulé ses deux vols Paris-Kiev et Kiev-Paris prévus mardi « au regard de la situation sur place et à titre conservatoire« , a indiqué lundi la compagnie aérienne.
« Air France réévaluera régulièrement la situation et rappelle que la sécurité et sureté des vols, de ses clients ainsi que de ses équipages, est un impératif absolu« , a-t-elle ajouté.

12h20 TU. Un entretien téléphonique entre Scholz et Poutine est prévu, ce lundi

Olaf Scholz « s’entretiendra à nouveau par téléphone avec le président russe en fin d’après-midi aujourd’hui, ce qui est étroitement lié et convenu avec le président français« , Emmanuel Macron, a affirmé le porte-parole du chancelier allemand, lors d’une conférence de presse régulière à Berlin.

11h45 TU. Moscou​ accuse les ukrainiens d’avoir détruit un poste-frontière russe, Kiev dément

Selon Moscou, un obus tiré depuis le territoire ukrainien aurait détruit une structure d’un poste-frontière russe sans faire de victime. L’Ukraine dément avoir tiré sur un quelconque poste-frontière russe.

09h40 TU. Le Kremlin juge « prématuré » d’organiser un sommet Poutine-Biden ​

« Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres (des Affaires étrangères). Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré« , a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

09h30 TU. L’Ukraine salue le sommet entre Biden et Poutine, espère un accord sur un retrait des troupes russes ​

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué lundi à Bruxelles l’organisation d’un sommet entre les présidents américain et russe.
« Nous pensons que tout effort visant à une solution diplomatique vaut la peine d’être tenté (…) Nous espérons que les deux présidents sortiront de la salle avec un accord sur le retrait des forces russes d’Ukraine« , a-t-il déclaré à son arrivée pour une réunion avec ses homologues de l’Union Européenne.
08h00 TU.  Biden et Poutine acceptent un sommet proposé par Macron

Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Joe Biden ont accepté, ce lundi, de se rencontrer lors d’un sommet, proposé par leur homologue français Emmanuel Macron à la condition qu’une invasion de l’Ukraine n’ait pas eu lieu d’ici-là.
Cette annonce de Paris survient alors que la Russie et l’Ukraine ont continué, dimanche, de s’accuser mutuellement d’être responsables des nouveaux combats dans l’Est séparatiste ukrainien.

Dimanche 20 février

17h15 TU. L’OSCE tiendra lundi une réunion extraordinaire sur l’Ukraine 

L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) tiendra une réunion extraordinaire lundi de ses représentants permanents pour tenter de trouver une issue à la crise autour de l’Ukraine, a annoncé dimanche la présidence polonaise de l’OSCE.

« La réunion a été convoquée pour lundi« , a déclaré le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Pawel Jablonski à l’agence de presse PAP, répondant à une demande de l’Ukraine au moment où les tensions russo-occidentales autour de ce pays sont au plus haut.

Pawel Jablonski, vice-ministre des Affaires étrangères polonais lors d'une réunion autour du projet de pipeline Nord Stream 2 en septembre 2020.<br />
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AP - Czarek Sokolowski

Pawel Jablonski, vice-ministre des Affaires étrangères polonais lors d’une réunion autour du projet de pipeline Nord Stream 2 en septembre 2020.

AP – Czarek Sokolowski

16h53 TU. Vladimir Poutine répète à Emmanuel Macron son intention de retirer ses troupes du Bélarus selon l’Élysée

Le président russe Vladimir Poutine a répéter à son homologue français Emmanuel Macron « son intention de retirer ses troupes » du Bélarus « au terme des exercices en cours« , a indiqué l’Elysée à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux dirigeants dimanche.

« Il va falloir vérifier tout cela, cela peut prendre un peu de temps« , a ajouté la présidence française, tout en « constatant que les déclarations des autorités biélorusses« , qui ont affirmé que les troupes russes allaient rester, « ne coïncident pas avec les propos du président Poutine« .

Minsk, allié de Moscou dans sa crise avec les Occidentaux, a annoncé que les troupes russes présentes sur son territoire depuis le 10 février pour des exercices militaires devant se terminer dimanche allaient rester pour d’autres manoeuvres similaires.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko et la président russe Vladimir Poutine quittent une conférence de presse commune le 18 février 2022.<br />
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AP - Sergei Guneyev

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko et la président russe Vladimir Poutine quittent une conférence de presse commune le 18 février 2022.

AP – Sergei Guneyev

16h42 TU. Emmanuel Macron devrait s’entretenir avec le président américain Joe Biden et Olaf Scholz, chancellier allemand, dans les prochaines heures. 

Emmanuel Macron s’entretiendra « dans les prochaines heures » avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président américain Joe Biden sur la crise entre Russie et Ukraine, a annoncé l’Elysée dimanche, dans la foulée d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.

Le président français pourrait également s’entretenir avec les Premiers ministres britannique Boris Johnson et italien Mario Draghi, ainsi que « d’autres partenaires proches« , a ajouté la présidence, après avoir dit que les chefs de l’Etat russe et français sont d’accord pour « intensifier les efforts diplomatiques » pour préserver la paix.

16h38 TU. Le ministre des Affaires étrangères français  Jean-Yves Le Drian et son homologue russe Sergueï Lavrov s’entretiendront par téléphone lundi pour éviquer la crise ukrainienne.

Photo d'illustration : Sergueï Lavrov (debout à gauche) et Jean-Yves Le Drian (assis) lors d'une conférence de presse lors d'une visite du ministre français en 2019.<br />
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AP - Pavel Golovkin

Photo d’illustration : Sergueï Lavrov (debout à gauche) et Jean-Yves Le Drian (assis) lors d’une conférence de presse lors d’une visite du ministre français en 2019.

AP – Pavel Golovkin

16h05 TU.Tout indique que la Russie est « sur le point » d’envahir l’Ukraine selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Le maintien des forces russes au Belarus montre que la Russie est « sur le point » d’envahir l’Ukraine, conformément au scénario décrit ces derniers jours par les Etats-Unis, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie Antony Blinken.

Le président russe Vladimir Poutine « suit le scénario quasiment à la lettre« , a déclaré M. Blinken sur CNN. « Tout ce que nous voyons suggère que ceci est très grave, que nous sommes sur le point d’une invasion« .

<p>Antony Blinken s'adresse au Conseil de sécurité de l'ONU pour évoquer la crise ukrainienne, le 17 février 2022.</p>

<p>AP - Richard Drew</p>

Antony Blinken s’adresse au Conseil de sécurité de l’ONU pour évoquer la crise ukrainienne, le 17 février 2022.

AP – Richard Drew

15h49 TU. Macron et Poutine d’accord pour essayer d’aboutir à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine selon l’Élysée.

Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine ont convenus dimanche de tout faire pour aboutir rapidement à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, a annnoncé l’Élysée.

Les deux dirigeants se sont également accordés, au cours de leur entretien téléphonique, sur « la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir« , a ajouté la présidence française, précisant que le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov « dans les prochains jours« .

(Re)voir – Ukraine : ultimes négociations pour éviter une invasion russe

15h43 TU. Biden prêt à rencontrer Poutine « à tout moment, qu’importe le format » selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Le président américain Joe Biden est prêt à « rencontrer » son homologue russe Vladimir Poutine « à tout moment, qu’importe le format si cela permet d’éviter une guerre » en Ukraine a indiqué dimanche son chef de la diplomatie, Antony Blinken sur CBS.

Le secrétaire d’Etat a aussi réaffirmé à CNN que la voie diplomatique était encore possible « jusqu’à ce que les chars soient réellement en mouvement et les avions dans le ciel« .

15h40 TU. Ukraine: Poutine blâme Kiev pour l’escalade mais appelle à « intensifier » la diplomatie

La président russe Vladimir Poutine a mis en cause dimanche auprès d’Emmanuel Macron les « provocations » ukrainiennes dans l’aggravation des combats avec les séparatistes dans l’est de l’Ukraine, tout en disant vouloir « intensifier » les efforts diplomatiques pour régler le conflit.

Selon le Kremlin, M. Poutine a aussi demandé, lors de cet entretien téléphonique avec son homologue français, que l’Otan et les Etats-Unis « prennent au sérieux » les exigences de la Russie concernant sa sécurité, au coeur de la crise actuelle entre Moscou et les Occidentaux.

14h24 TU. La diplomatie possible « jusqu’à ce que les chars soient réellement en mouvement » a dit Anthony Blinken, Secrétaire d’État des États-Unis. 
12h19 TU. Le président français Emmanuel Macron s’entretient dimanche avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky après avoir échangé avec Vladimir Poutine, a annoncé l’Elysée.

« L’entretien téléphonique avec le président Poutine a duré 1h45. Le Président de la République échange en ce moment par voie téléphonique avec le président Zelensky« , a indiqué la présidence française.

11h18 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé que la Russie préparait « ce qui pourrait être la plus grande guerre en Europe depuis 1945 ».
« Tous les signes montrent que le projet a en quelque sorte déjà commencé« , a déclaré le dirigeant britannique dans une interview diffusée dimanche par la BBC.

D’après « les renseignements que nous voyons« , une invasion russe se ferait non seulement par l’est, mais également par le nord, en provenance du Bélarus pour « encercler Kiev« , la capitale ukrainienne, « comme Joe Biden l’a expliqué à nombre d’entre nous« .

10h33 TU. Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine s’entretiennent depuis 10H00 GMT par téléphone.

La discussion porte sur les moyens d’éviter une guerre majeure en Europe, au moment où les Occidentaux craignent plus que jamais une invasion russe en Ukraine, a annoncé dimanche l’Elysée.
10h11 TU. Le Bélarus a annoncé dimanche que les exercices militaires conjoints avec la Russie menés sur son territoire, qui devaient se terminer dimanche, se poursuivraient en raison de l’aggravation des tensions en Ukraine voisine.

« Compte tenu de la hausse de l’activité militaire près des frontières  (…) et de l’aggravation de la situation dans le Donbass, les présidents du Bélarus et de la Russie ont décidé de poursuivre l’inspection des forces« , a indiqué dimanche le ministère bélarusse de la Défense sur son compte Telegram.

4h00 TU. Le président français Emmanuel Macron a un entretien de la dernière chance dimanche avec Vladimir Poutine pour tenter d’éviter une invasion russe de l’Ukraine.
Cet entretien prévu à 10H00 GMT est maintenu alors même que Kiev appelle désormais ses alliés occidentaux à cesser toute politique « d’apaisement » à l’égard de Moscou.

2:32 TU. La Russie peut lancer une attaque sur l’Ukraine « à tout moment », a répété samedi la Maison Blanche.

Le président américain Joe Biden doit participer dimanche à une réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée à la crise ukrainienne.

Samedi 19 février

21:00 TU. Plus de 1500 violations de la trêve en 24h, selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Les observateurs de l’OSCE ont enregistré plus de 1500 violations de la trêve censée être en vigueur sur le front dans l’est de l’Ukraine en 24 heures, ont-ils annoncé dans un communiqué, un record cette année.
De jeudi soir à vendredi soir, les observateurs ont recensé 591 violations dans la région de Donetsk et 975 dans celle de Lougansk, tenues en partie par des séparatistes pro-russes en guerre contre Kiev.

(Re)voir : la population a commencé à évacuer le Donbass​
18h00 TU. Face à Moscou, Kiev appelle l’Occident à soutenir le « bouclier » ukrainien​

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté samedi son pays comme le « bouclier de l’Europe » face à la menace d’une invasion russe, au moment où Moscou a procédé à une nouvelle démonstration de force en effectuant des tirs d’essai de missiles hypersoniques, en pleine crise russo-occidentale.

« Depuis huit ans, l’Ukraine a été un bouclier. Depuis huit ans, l’Ukraine retient l’une des plus grandes armées au monde qui est massée à nos frontière et pas à celles » de l’UE, a lancé le dirigeant ukrainien depuis la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne.
S’adressant à ses alliés occidentaux, ils les a également appelés à cesser toute politique « d’apaisement » avec Moscou, accusé par Washington et Kiev d’avoir massé 150.000 soldats aux frontières orientales ukrainiennes.

16h49 TU. Un deuxième soldat ukrainien tué sur le front dans l’Est, selon Kiev​.
Deux soldats ukrainiens ont été tués samedi dans une nouvelle flambée de violence sur la ligne de front avec les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon un nouveau bilan de l’armée ukrainienne.
Il s’agit des premiers décès parmi les militaires ukrainiens depuis plus d’un mois. Quatre soldats ont par ailleurs été blessés et hospitalisés, a indiqué l’armée dans un communiqué, accusant les séparatistes d’avoir commis 70 violations de la trêve censée être en vigueur.

16h29 TU. Le président ukrainien propose une rencontre avec Vladimir Poutine​.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine, au moment où les craintes d’une invasion russe en Ukraine sont au plus haut.
« Je ne sais pas ce que le président russe veut, voilà pourquoi je propose qu’on se rencontre« , a-t-il déclaré à la Conférence sur la sécurité de Munich.

16H03 TU. Après l’Allemagne, la France recommande à son tour à ses ressortissants de quitter le pays.

« Il est recommandé à tous les ressortissants français dont le séjour en Ukraine n’a pas de motif impérieux de quitter le pays« , souligne la diplomatie française dans ses conseils aux voyageurs actualisés samedi. Ceux se trouvant « dans les oblasts de Kharkiv, Lougansk et Donetsk » ainsi que dans la région de Dnipro sont « appelés » à « quitter sans délai ces zones« , ajoute-t-elle.
14h49 TU. Des obus de mortier ont explosé près du ministre ukrainien de l’Intérieur Denys Monastyrsky pendant son déplacement sur la ligne de front dans l’est du pays.

L’incident, qui n’a pas fait de blessés, s’est produit près du village de Novolouganské, sur la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie, où plusieurs responsables ukrainiens se sont rendus dans le contexte de tensions sans précédent avec Moscou.

14h49 TU. L’Ukraine est « le bouclier de l’Europe » contre la Russie a dit Volodymyr Zelensky à la Conférence de Munich. 

14h46 TU. La France recommande à ses ressortissants de quitter l’Ukraine (Affaires étrangères).

14h35 TU. Lufthansa suspend ses vols vers l’Ukraine à partir de lundi (porte-parole).
14h30 TU. L’Allemagne a appelé samedi ses ressortissants à quitter « urgemment » l’Ukraine en raison des risques de conflit armé dans le pays, selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

« Nous mettons en garde contre tout déplacement en Ukraine« , indique le texte, qui « exhorte de manière urgente les ressortissants allemands » qui s’y trouvent à « quitter sans délai le pays« .

12H07 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé samedi les alliés à « l’unité » face aux risques d’invasion russe en Ukraine.
« Nous devons être unis contre la menace« , a déclaré Boris Johnson lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, soulignant également que les sanctions britanniques en cas d’invasion russe en Ukraine rendraient « impossible » l’utilisation par Moscou de la place financière britannique.

11h48 TU. Les préoccupations de la Russie à propos de l’Ukraine doivent « être respectées » au même titre que celles des autres acteurs de cette crise qui menace de dégénérer en conflit, a estimé samedi le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi.
« Toutes les parties ont le droit d’exprimer leurs préoccupations, et les préoccupations raisonnables de la Russie doivent être également respectées et prises en compte« , a déclaré le ministre chinois lors de la conférence sur la sécurité à Munich, alors que Pékin a apporté son soutien à des revendications de Moscou dans cette crise.

11h34 TU. Le Kremlin a indiqué que les exercices stratégiques russes menés samedi sous la supervision de Vladimir Poutine, en pleine crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, avaient impliqué des tirs « de missiles balistiques et de croisière ».
« Les objectifs prévus lors des exercices des forces de dissuasion stratégique ont été accomplis pleinement, tous les missiles ont atteint les cibles fixées« , a indiqué la présidence russe dans un communiqué.

11h00 TU. L’Otan se renforcera dans l’Est de l’Europe en cas d’attaque russe en l’Ukraine (Kamala Harris).

10h57 TU. Le président russe Vladimir Poutine a lancé samedi des exercices militaires « stratégiques » impliquant des tirs de missiles balistiques, a annoncé le Kremlin.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes Ria Novosti et Interfax, a indiqué que les exercices avaient commencé, M. Poutine suivant leur déroulé avec son homologue et allié bélarusse Alexandre Loukachenko.

10h54 TU. Les troupes russes « s’apprêtent à frapper » l’Ukraine, selon le secrétaire américain à la Défense

10h30 TU. Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié samedi de « ridicules » les accusations de Vladimir Poutine sur un prétendu « génocide » perpétré contre les civils des territoires ukrainiens séparatistes prorusses.
« Il avance que dans le Donbass il y a une forme de génocide, ce qui est vraiment, pour être très clair sur ce point, ridicule, mais c’est son récit« , a déclaré à Munich M. Scholz, qui a récemment rencontré le chef de l’Etat russe à Moscou.

9h27 TU. Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg a réaffirmé samedi l’engagement « indéfectible » des membres de l’alliance à se protéger mutuellement. Il a prévenu que la Russie n’obtiendrait que « plus d’Otan » si elle cherche à avoir « moins d’Otan » à ses frontières .
« Moscou tente de faire reculer l’histoire et de recréer sa sphère d’influence« , a accusé M. Stoltenberg lors d’un discours à la conférence sur la sécurité de Munich, mais « nous sommes tous des alliés de l’Otan, nous ne faisons qu’un et nous ferons toujours ce qui est nécessaire pour nous protéger et nous défendre mutuellement« , a-t-il assuré.

9h04 TU. Une attaque de l’Ukraine pourrait coûter à la Russie « un avenir prospère », avertit von der Leyen

8h52 TU. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky maintient son déplacement prévu samedi 19 février à la conférence de Munich, malgré les craintes d’une attaque russe.

La situation dans l’est du pays « reste pleinement sous contrôle », a indiqué la présidence ukrainienne, ajoutant que les plans de M. Zelensky n’avaient pas changé.
8h02 TU. Le dirigeant de la « république » séparatiste pro-russe de Donetsk, en guerre contre l’Ukraine, a proclamé samedi la « mobilisation générale ».

« J’appelle mes concitoyens réservistes à se présenter aux bureaux de conscription militaire. Aujourd’hui, j’ai signé le décret de mobilisation générale », a annoncé Denis Pouchiline dans une déclaration vidéo.

(Re)voir : Donbass : le chef des séparatistes prorusses appelle à la mobilisation générale

7h02 TU. Un soldat ukrainien a été tué samedi dans des affrontements avec des séparatistes soutenus par Moscou dans l’est du pays, a annoncé l’armée ukrainienne.

« A la suite d’un bombardement, un soldat ukrainien a été mortellement blessé par un éclat d’obus« , a affirmé le commandement militaire pour l’est de l’Ukraine.

5h02 TU. Le président russe Vladimir Poutine assiste samedi à des manoeuvres militaires de grande ampleur et à des essais de missiles.

Les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont fait état samedi d’une « augmentation spectaculaire » des violations du cessez-le-feu. Selon eux, le nombre d’incidents armés sur la ligne de front est désormais identique à celui d’avant juillet 2020, date à laquelle avait été conclu un accord pour renforcer le cessez-le-feu.

1h08 TU. Joe Biden s’est dit pour la première fois « convaincu » vendredi que Vladimir Poutine avait pris « la décision » d’envahir l’Ukraine et que la multiplication des heurts visait à créer une « fausse justification » pour lancer l’offensive dans « la semaine » ou même « les jours » qui viennent.

« Nous pensons qu’ils prendront Kiev pour cible, une ville de 2,8 millions d’innocents », a ajouté le président américain dans une allocution depuis la Maison Blanche.
Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue. « Tant qu’une invasion ne s’est pas produite, la diplomatie est toujours une possibilité ».

Vendredi 18 février

14h12 TU. Le dirigeant séparatiste pro-russe de Lougansk appelle à son tour au départ des civils vers la Russie. 
Le dirigeant des séparatistes pro-russes de Lougansk dans l’Est de l’Ukraine, a annoncé l’évacuation de civils vers la Russie voisine, emboîtant le pas à son voisin de Donetsk et accusant Kiev de préparer leur invasion.

« Afin d’éviter des victimes parmi les civils, j’appelle les habitants de la république (…) à partir dans les délais les plus brefs vers le territoire de la Fédération de Russie« , a dit Léonid Passetchnik, dans un communiqué diffusé par les médias locaux.

14h04 TU. Ukraine : Macron appelle à la « cessation » des actes militaires.
Selon le président Macron, ils « se sont multipliés » dans l’Est de Ukraine où « la pression militaire russe ne faiblit pas« .

« La situation est extrêmement préoccupante » et a fait « plusieurs victimes apparemment ces dernières heures« . « Nous n’avons pas la preuve des désengagement militaires russes à ce stade« , a ajouté le président français devant la presse à l’issue du sommet UE-Union africaine.

13:56 TU. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dénoncé vendredi dans la récente flambée de heurts dans l’Est ukrainien « un scénario » de « provocations » conçu par les Russes en vue de justifier une attaque de l’Ukraine.

Les événements des « dernières 24/48 heures » font « partie d’un scénario déjà en place, qui consiste à créer de fausses provocations, puis à répondre à ces provocations et enfin à commettre une nouvelle agression contre l’Ukraine« , a accusé M. Blinken lors d’un discours à la Conférence sur la sécurité de Munich.

13:54 TU. Le président russe Vladimir Poutine a constaté vendredi une dégradation de la situation dans l’Est de l’Ukraine en guerre, où Kiev et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés d’un regain de violence.

« Nous observons une aggravation de la situation« , a affirmé M. Poutine, après des négociations à Moscou avec son homologue bélarusse et allié Alexandre Loukachenko.

13:50 TU. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, s’est entretenu vendredi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Choïgou, à qui il a lancé un appel à la « désescalade ». 
13:34 TU. Les Etats-Unis ont approuvé une importante vente potentielle à la Pologne de 250 chars d’assaut pour un montant de six milliards de dollars.

La vente, qui doit encore être approuvée par le Congrès américain, concerne 250 chars d’assaut Abrams « et des équipements liés« , dont des véhicules, des canons et des munitions, et doit permettre à la Pologne de « faire face aux menaces actuelles et futures » en Europe.

11h28 TU. Une visioconférence est prévue vendredi entre Biden et des dirigeants occidentaux. 

Y participeront Joe Biden, Justin Trudeau (Canada), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission UE), Charles Michel (président du Conseil UE), Mario Draghi (Italie), Jens Stoltenberg (chef de l’OTAN), Olaf Scholz (Allemagne), Andrzej Duda (Pologne), Klaus Johannis (Roumanie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et Emmanuel Macron (France), a précisé l’Elysée.
10h35 TU. Des bombardements étaient en cours vendredi près d’un village de l’est de l’Ukraine sous contrôle de Kiev, qui y combat des séparatistes prorusses mais assurait dans la matinée n’avoir « pas l’intention » de les attaquer.

Selon des journalistes de l’AFP, des bombardements se faisaient entendre depuis Stanytsia Louganska, une localité déjà touchée la veille par des tirs séparatistes qui y ont notamment endommagé une école maternelle.

10h19 TU. La Russie a annoncé qu’elle allait mener samedi, sous la supervision de Vladimir Poutine, des manoeuvres de ses forces stratégiques, avec des tirs de missiles balistiques et de croisière.
« Le 19 février, sous la direction du commandant suprême des forces armées russes Vladimir Poutine, un exercice planifié des forces de dissuasion stratégique sera organisé« , a indiqué vendredi le ministère de la Défense dans un communiqué.

Des « tirs de missiles balistiques et de missiles de croisière auront lieu » dans le cadre de ces exercices, qui impliqueront des forces du district militaire Sud, les forces aérospatiales, les forces stratégiques et les flottes du Nord et de la mer Noire, selon la même source.

10h06 TU. Le Kremlin a jugé vendredi « très inquiétante » la nouvelle flambée de violences entre forces de Kiev et séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine.
« Ce qui se passe dans le Donbass est très inquiétant et potentiellement très dangereux« , a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

9h53 TU. Kiev « n’a pas l’intention » de mener des actions offensives contre les territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine ou la péninsule annexée de Crimée, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.
« Nous renforçons notre défense. Mais nous n’avons pas l’intention de mener une quelconque offensive » contre ces territoires, a-t-il déclaré lors d’une session au Parlement, alors que la Russie accuse l’Ukraine de préparer une attaque contre ces zones.

9h52 TU. La Russie a massé 149.000 soldats à la frontière ukrainienne, a annoncé vendredi devant les députés le ministre ukrainien de la Défense. 
« Nous observons les unités militaires russes dont les forces terrestres s’élèvent à 129.000. Si on y ajoute la composante navale et aérienne, elles atteignent 149.000« , a déclaré Oleksiï Reznikov.

9H30 TU. L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont mutuellement accusés vendredi de nouveaux bombardement dans l’Est du pays, en proie depuis la veille à une flambée de violences.
Les autorités ukrainiennes ont fait état de vingt violations du cessez-le-feu par les séparatistes pendant la nuit, tandis que les rebelles prorusses ont rapporté vingt-sept tirs de l’armée ukrainienne.

7H30 TU. La Russie a annoncé vendredi retirer des tanks déployés près de la frontière ukrainienne et des bombardiers en Crimée annexée, qui retournent dans leur garnisons. 
Les pays du G7 sont prêts à avoir « un dialogue sérieux » avec la Russie sur la crise ukrainienne, a déclaré vendredi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, à la veille de pourparlers cruciaux à Munich avec ses homologues du G7.

Les chefs de la diplomatie du G7, qui se rencontreront samedi, enverront « un message d’unité »« Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même des pas millimétriques vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre », a ajouté Mme Baerbock. Elle regrette que la Russie n’ait pas prévu d’envoyer de représentants à la conférence annuelle sur la sécurité de Munich, qui se tient de vendredi à dimanche.

Jeudi 17 février 

19h09 TU.  La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss met Moscou en garde quant à une éventuelle reconnaissance des territoires séparatistes en Ukraine, qui représenterait une volonté de « confrontation » de la part de la Russie.
Selon Liz Truss, l’appel de la Douma à Vladimir Poutine sur la reconnaissance de l’indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk montre un « mépris flagrant des engagements de la Russie dans le cadre des accords de Minsk ».

17h50 TU.  A l’ONU, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken exhorte la Russie à « abandonner la voie de la guerre ».

Le secrétaire d’États américain a décrit avec énormément de détails mais sans apporter de preuve le scénario catastrophe d’une attaque imminente contre l’Ukraine. « Je suis ici aujourd’hui non pas pour commencer une guerre, mais pour en prévenir une », a lancé Antony Blinken, très grave, devant le Conseil de sécurité à New York, ajoutant avoir proposé à son homologue russe Sergueï Lavrov de se rencontrer « la semaine prochaine en Europe ».

15h17 TU. L’ONU appelle les parties prenantes à la crise autour de l’Ukraine « à faire preuve d’un maximum de retenue en cette période sensible ».

La secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a appelé jeudi les parties prenantes à la crise autour de l’Ukraine « à faire preuve d’un maximum de retenue en cette période sensible« , à l’ouverture d’une réunion du Conseil de sécurité.
« Nous appelons également toutes les parties concernées à s’abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait aller à l’encontre de la lettre et de l’esprit des accords de Minsk, ou compromettre leur mise en oeuvre et entraîner de nouvelles tensions« , a-t-elle ajouté, en appelant à recourir à la diplomatie pour régler les différends.

15h15 TU. L’Ukraine affirme qu’elle n’a « pas besoin » de soldats étrangers alliés sur son territoire pour faire face à la Russie.

Moscou a déployé plus de 100.000 militaires à ses frontières, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

« Nous n’avons pas besoin de militaires avec un drapeau étranger sur notre territoire« , a-t-il affirmé dans une interview au site RBK-Ukraïna, ajoutant ne pas vouloir « donner une raison supplémentaire » à la Russie pour intervenir.

14h28 TU. Le président américain Joe Biden a déclaré possible une attaque de l’Ukraine « dans les prochains jours ». Moscou répond et dément à nouveau. 

Jusqu’ici, le président américain avait mis en garde à plusieurs reprises contre le risque d’une invasion, mais estimait que Vladimir Poutine n’avait pas pris sa décision.
Suite à la déclaration américaine, la Russie a réaffirmé jeudi n’envisager aucune invasion de l’Ukraine malgré le déploiement de plus de 100.000 soldats russes aux frontières ukrainiennes.

« Aucune ‘invasion russe’ de l’Ukraine, qu’annoncent depuis l’automne dernier des responsables américains et leurs alliés, n’a lieu et n’est prévue« , a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, dans sa réponse à des propositions américaines sur des pourparlers concernant la sécurité européenne.

Joe Biden a par ailleurs dit n’avoir pas prévu d’appeler Poutine.

14h19 TU. Moscou réclame le départ des forces américaines d’Europe centrale et orientale et dit qu’il sera « forcé de réagir » à un rejet américain de ses exigences sécuritaires, tout en réaffirmant à Washington ne planifier aucune invasion de l’Ukraine (agences russes).

14h14 TU. La Russie a « expulsé » le numéro deux de l’ambassade des États-Unis à Moscou, Bart Gorman.

C’est ce qu’a annoncé jeudi le département d’Etat américain qui a dénoncé une « escalade » sur fond de crise autour de l’Ukraine.
« Nous appelons la Russie à mettre fin à ses expulsions sans fondement de diplomates américains » et « nous étudions notre riposte« , a dit un porte-parole du département d’État.

14h12 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a accusé jeudi la Russie d’une « provocation » visant à « discréditer » Kiev et justifier une intervention.

La déclaration intervient après qu’une école maternelle a été touchée par un obus dans l’Est de l’Ukraine.
12h36 TU. La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a accusé Moscou de provoquer « des prétextes à une invasion de l’Ukraine« . 

« Les informations faisant état d’une activité militaire inhabituelle de l’Ukraine dans le Donbass sont une tentative flagrante du gouvernement russe de fabriquer des prétextes pour une invasion« , a déclaré sur Twitter Mme Truss, en visite à Kiev.

(Re)voir : Une école maternelle en Ukraine touchée par un obus, l’armée accuse les séparatistes prorusses 

11h44 TU. L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont mutuellement accusés de bombardements et d’escalade dans l’Est de l’Ukraine.
Dans un communiqué publié sur Facebook, l’armée ukrainienne a accusé les combattants séparatistes d’avoir visé « avec un cynisme particulier » la localité de Stanitsa Louganska, touchant notamment une école maternelle.

L’attaque a endommagé des infrastructures et « la moitié de la localité a été laissée sans électricité« , précise le communiqué. Les photos publiées montrent un trou d’obus dans le mur de l’école et des briques jonchant une pièce au milieu de jouets d’enfants.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit sur Twitter avoir informé le président du Conseil européen Charles Michel des « bombardements provocateurs d’aujourd’hui, notamment à Stanitsa Louganska« .

« Nous appelons tous nos partenaires à condamner rapidement cette grave violation des accords de Minsk par la Russie dans un contexte sécuritaire déjà tendu« , a dénoncé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

11h30 TU. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, a affirmé jeudi que son pays serait prêt à accueillir des « armes nucléaires » en cas de menace de la part des Occidentaux.

« Si nécessaire (…) nous déploierons non seulement des armes nucléaires, mais aussi des armes supernucléaires, des armes prometteuses, afin de défendre notre territoire« , a déclaré M. Loukachenko, cité par les médias bélarusses.

Des manoeuvres militaires russo-bélarusses d’ampleur sont en cours au Bélarus. Le président Alexandre Loukachenko est attendu en Russie vendredi pour des pourparlers avec son homologue et allié Vladimir Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une réunion avec les hauts gradés du ministère de l'Intérieur russe à Moscou, le jeudi 17 février 2022.<br />
Alexei Nikolsky, AP<br />
 

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une réunion avec les hauts gradés du ministère de l’Intérieur russe à Moscou, le jeudi 17 février 2022.
Alexei Nikolsky, AP

10h50 TU. Le Kremlin a annoncé jeudi que le retour dans leurs casernes des troupes engagées dans des manoeuvres aux abords de l’Ukraine prendrait du temps, l’Occident accusant Moscou d’y maintenir voire d’y renforcer sa présence militaire.
« Le ministre de la Défense a signifié en effet que certaines phases des exercices touchaient à leur fin, et qu’au fur et à mesure les militaires retourneront à leurs bases d’attache« , a dit à la presse le porte-parole Dmitri Peskov, en soulignant que « c’est un processus qui est étendu dans le temps« .

10h10 TU. L’Otan mobilise ses forces pour être prête à répondre aux actions de la Russie et « prend très au sérieux » les menaces qui pèsent sur l’Ukraine.

Face au renforcement des troupes russes aux frontières de l’Ukraine constaté par l’OTAN, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a affirmé jeudi que « c’est une erreur stratégique que Poutine est potentiellement sur le point de faire s’il envahit. Et je pense qu’il est vraiment important qu’il comprenne que l’Otan est totalement unie sur ce point« , a-t-il déclaré au siège de l’Alliance où se tient une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.

09h05 TU. La Russie annonce le retour dans leurs bases d’unités de blindés ayant pris part à des manoeuvres militaires.
Un train militaire transportant notamment des équipements militaires des unités de blindés du district militaire de l’Ouest « a pris le chemin pour sa base de déploiement permanente après la fin des manoeuvres planifiées« , a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Aucune indication sur le point de départ des blindés, ni sur leur lieu d’arrivée n’a cependant été donnée.

Un train de l’armée chargé d’équipements a également été annoncé par Moscou quittant la Crimée.

« Les unités du district militaire du Sud ayant achevé leur participation à des manoeuvres tactiques sur les bases de la presqu’île de Crimée sont en train de retourner vers leurs bases d’attache par voie ferrée« , a assuré le ministère russe de la Défense aux agences russes.

La télévision publique russe a publié une vidéo censée montrer un train chargé de camions militaires traversant le pont qui relie la Crimée au territoire russe.

00h24 TU. Selon la Maison Blanche, la Russie a « augmenté » sa présence à la frontière de l’Ukraine de jusqu’à « 7.000 militaires« . 

Certains militaires seraient arrivés mercredi, alors même que Moscou avait annoncé un retrait partiel de ses forces, a assuré un haut responsable de la Maison Blanche.

« Hier les Russes ont annoncé qu’ils retiraient des troupes de la frontière avec l’Ukraine (…). Nous savons maintenant que c’est faux. En réalité nous avons désormais confirmé que ces derniers jours la Russie a augmenté sa présence le long de la frontière ukrainienne de jusqu’à 7.000 militaires dont certains arrivés aujourd’hui« , a dit ce haut responsable, qui a requis l’anonymat, à des journalistes.

Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d'une réunion extraordinaire des dirigeants de l'UE. Les dirigeants de l'UE se réunissent à Bruxelles pour une réunion extraordinaire sur la situation en Ukraine et en Russie, en amont d'une rencontre avec les dirigeants de l'Union africaine, le jeudi 17 février 2022.<br />
Yves Herman/AP

Le président français Emmanuel Macron s’entretient avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d’une réunion extraordinaire des dirigeants de l’UE. Les dirigeants de l’UE se réunissent à Bruxelles pour une réunion extraordinaire sur la situation en Ukraine et en Russie, en amont d’une rencontre avec les dirigeants de l’Union africaine, le jeudi 17 février 2022.
Yves Herman/AP

Mercredi 16 février

11h49 TU. Washigton affirme que la Russie peut lancer « à tout moment » une opération prétexte pour envahir l’Ukraine (haut responsable Maison Blanche). 

21h56 TU.  Les dirigeants américain Joe Biden et allemand Olaf Scholz ont exigé mercredi de la Russie qu’elle prenne « de véritables mesures de désescalade » pour éviter tout conflit avec l’Ukraine. 

Dans le cas contraire, les chefs d’États ont à nouveau menacé Moscou de sanctions. « La Russie doit prendre de véritables mesures de désescalade » et « en cas de nouvelle agression militaire contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, la Russie doit s’attendre à des conséquences extrêmement graves« , a écrit la chancellerie allemande dans un communiqué.

20H50 TU.  Les États-Unis accusent la Russie d’être en train de créer des « prétextes » pour pouvoir attaquer l’Ukraine, dénonçant les récentes accusations de « génocide » dans des territoires ukrainiens séparatistes prorusses formulées par Vladimir Poutine.

Dans une conférence de presse, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price déclare que « nous voyons des responsables russes et des médias russes diffuser de nombreuses histoires dans la presse, chacune pouvant être utilisée comme prétexte pour une invasion. » 

Toujours selon Ned Price, il peut s’agir « d’accusations sur des activités militaires ukrainiennes dans le Donbass », région de l’est de l’Ukraine où des séparatistes prorusses combattent les forces de Kiev depuis huit ans. Il peut aussi s’agir de « fausses accusations d’activités terrestres, maritimes ou aériennes des États-Unis ou de l’Otan, voire d’accusations d’incursions ukrainienne ou de l’Otan en territoire russe ».

Le porte-parole du Département d’État estime plus préoccupantes les affirmations du président russe le 15 février qu’un « génocide » était en cours dans le Donbass. Il a rappelé que cette tactique avait déjà été employée par les Russes avant d’envahir la Crimée.  « C’est exactement ce qu’ils ont fait en 2014, ces accusations de génocide sont un écho troublant de ce que nous avons entendu en 2014 au sujet d’une persécution des Russophones dans l’est de l’Ukraine et en Crimée ».

20H00 TU. Le Premier ministre britannique Boris Johnson voit « peu de preuves » d’un retrait des troupes russes.

Le Premier ministre Boris Johnson s’est entretenu au télépone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio GuterresLes deux dirigeants ont convenu qu’une invasion russe en Ukraine aurait des conséquences « catastrophiques » et ont décidé de continuer à travailler ensemble pour trouver une « issue diplomatique urgente » et « éviter une escalade militaire désastreuse et une crise humanitaire ».

17H54 TU. Le président Zelensky affirme ne pas avoir vu de retrait des forces russes et a constaté « de petites rotations » des forces russes.
Lors d’une visio conférence, le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme n’avoir constaté aucun retrait réel des troupes russes massées à la frontière entre les deux pays, malgré l’annonce par Moscou d’un recul partiel.

« Nous ne voyons pas de changements. Nous voyons une accumulation de troupes qui n’a pas changé ces dernières semaines », en ajoutant avoir constaté « de petites rotations » des forces russes.

17H30 TU.  L’Ukraine « n’a pas peur » et « se défendre » contre la Russie, souligne le président Zelensky.
L’Ukraine n’a « pas peur » et va se « défendre » contre la Russie, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky, confronté depuis des semaines à la menace d’une attaque potentielle prêtée aux forces de Moscou.

« Nous n’avons peur d’aucun pronostic, nous n’avons peur de personne (…) car nous allons nous défendre », a déclaré M. Zelensky à Marioupol, ville située dans l’est de l’Ukraine, à proximité de la ligne de front avec les séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

Le président Zelinsky sur le front en avril 2021 dans la région de Marioupol.

Le président Zelinsky sur le front en avril 2021 dans la région de Marioupol.
AP

16H30 TU. Washington et Paris ne voient pas de retrait des forces russes.

La menace russe « est là, elle est réelle », a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à la chaîne ABC, assurant voir « des forces qui seraient à l’avant-garde d’une éventuelle agression (…) qui continuent d’être massées à la frontière ».

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian fait le même constat. ean-Yves Le Drian a assuré mercredi  que la Russie concentrait toujours « autant de forces » autour de l’Ukraine et que les annonces de retrait d’unités russes devaient encore être « vérifiées »

14H30 TU :  Pologne, des renforts américains arrivent près de la frontière ukrainienne.
Des dizaines de parachutistes américains sont arrivés ce mercredi à l’aéroport de Rzeszow, en Pologne, dans le cadre d’un déploiement de quelques milliers de soldats. Ce déploiement est destiné à renforcer le flanc oriental de l’OTAN, à cause des tensions avec la Russie.

Des journalistes de l’AFP ont vu les soldats descendre d’un avion de transport militaire Boeing C-17 et monter dans des bus à l’aéroport, situé à environ 100 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.

Les États-Unis ont déclaré qu’ils prévoyaient de déployer temporairement un total d’environ 4.700 soldats supplémentaires en Pologne, membre de l’UE et de l’OTAN, en réponse au renforcement des troupes russes autour de l’Ukraine.

Un parachutiste américain monte la garde devant un C130 de l'armée américaine à Fort Bragg. Des parachutistes américains en provenance de cette base sont arrivés en Pologne. 

Un parachutiste américain monte la garde devant un C130 de l’armée américaine à Fort Bragg. Des parachutistes américains en provenance de cette base sont arrivés en Pologne.
AP Photo/Nathan Posner

13H00TU : Washington dénonce l’appel de la Douma russe à reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes
La reconnaissance par la Russie de l’indépendance des territoires séparatistes en Ukraine constituerait une « violation grossière du droit international », selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, au lendemain de l’appel en ce sens par le parlement russe.

« Une mise en vigueur de cette résolution saperait davantage la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a également dénoncé le secrétaire d’État dans un communiqué.

Antony Blinken lors d'une réunion tripartite avec le Japon et la Corée du Sud ce 13 février.

Antony Blinken lors d’une réunion tripartite avec le Japon et la Corée du Sud ce 13 février.
AP

12H00 TU : selon l’OTAN, l’armée russe achemine du matériel lourd à la frontière ukrainienne.

« Le renforcement des troupes russes à la frontière ukrainienne continue d’être une source de préoccupation », a confirmé la ministre allemande de la défense Christine Lambrecht.

L’OTAN, par la voix de son secrétaire général, constate que les Russes continuent « d’acheminer du matériel lourd » le long de la frontière avec l’Ukraine.

11H TU : la Russie raille la « date d’invasion » des Occidentaux
Les autorités et les médias d’État russes s’en donnaient à coeur joie mercredi pour moquer la « date d’invasion » du 16 février diffusée par les médias occidentaux, citant des sources dans les renseignements américains.

« Une demande aux médias de désinformation américains et britanniques (…), annoncez le calendrier de nos invasions pour l’année à venir, je voudrais planifier des vacances », a raillé sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

10H TU : La Russie continue de renforcer sa présence militaire selon l’OTAN.

La Russie continue de renforcer son importante présence militaire aux frontières avec l’Ukraine, selon le secrétaire général de l’Otan.  Jens Stoltenberg ne constate « à ce stade » aucun signe de désescalade malgré les déclarations de Moscou.

« Nous n’avons constaté aucune désescalade sur le terrain à ce stade. Au contraire, il apparaît que la Russie continue de renforcer sa présence militaire (…) La Russie peut encore envahir l’Ukraine sans préavis, les capacités sont en place » avec plus de 100.000 soldats, a affirmé Jens Stoltenberg au début d’une réunion avec les ministres de la défense de l’Alliance à Bruxelles.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, ici ce 16 février au siège de l'OTAN à Bruxelles, estime que la Russie continue de masser des troupes à la frontière urkainienne.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, ici ce 16 février au siège de l’OTAN à Bruxelles, estime que la Russie continue de masser des troupes à la frontière urkainienne.
AP Photo/Virginia Mayo