Le délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine estime que l’État du Sénégal devrait garantir à tout citoyen le droit à l’accès permanent à une eau potable en quantité suffisante et de qualité. Selon Alioune Badara Mboup, c’est un droit reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies qui a adopté une résolution en 2010 intitulée « Le droit de l’homme à l’eau et à l’assainissement ». Mais “le régime de Macky Sall, sans vision, n’arrive pas à nous garantir ce droit sacré”.
“Tous les observateurs avertis son unanimes:« Les guerres du siècle prochain seront sur l’eau », alors l’eau est une question de souveraineté. Le Sénégal n’a pas un problème d’eau mais un problème d’exploitation de notre eau. Macky Sall et son beau frère ont donné l’exploitation de notre eau à Suez dans des conditions nébuleuses”, dénonce Alioune Badara Mboup.
D’après le délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine, l’adjudication accordée à Suez, est contraire au cahier des charges de l’appel d’offres, et pénalise les intérêts du Sénégal. Pire, les tarifs proposés par les soumissionnaires rendus publics montraient que la Sde avait proposé le prix exploitant le plus bas (285,9 FCfa) le mètre cube, suivi de Suez (289,5 FCfa) le mètre cube et de Veolia (366,3 FCfa) le mètre cube.
Pour M. Mboup, la différence de prix entre Suez et Sde représente un manque à gagner pour le Sénégal, d’au moins 50 milliards FCfa sur la période du contrat d’affermage de 15 ans. “En retour Suez avait offert à Mansour Faye Maire de saint Louis 5 camions à benne tasseuse, pour le ramassage des ordures ménagères contre un contrat d’affermage servi sur un plateau d’argent”, révèle-t-il.
“Le monopole de la SUEZ pose un vrai problème de distribution correcte en qualité et quantité suffisante du liquide précieux, mais quand un régime est gangrené par la mal-gouvernance dans tous les secteurs, ce sont tous les droits qui s’écroulent. L’eau est source de vie mais Macky est source de nos malheurs”, déplore-t-il.