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L’affaire des malversations présumées de la Sonatel connaît un nouveau tournant: les agences touchées, les montants en cause

L’affaire des malversations présumées de la Sonatel connaît un nouveau tournant. Selon « Libération », l’agence du Boulevard de la République n’est pas la seule concernée. En effet, à la date du 11 février 2022, c’est la somme exacte de 996.843.962 Fcfa qui était portée disparue selon un « mémo » versé au dossier. Mieux ou pire, 79 % des « impayés » ont été notés entre 2019 et 2021 et plus du tiers des montants concerne l’année 2020. Et il est établi que l’agence du Boulevard de la République, où exerçaient les deux agents écroués, n’est pas la seule concernée.

A en croire le journal,303 376 500  Fcfa sont en cause à l’agence du boulevard de la République, 125.372.850 Fcfa au Service commande livraison mobile de la Direction des entreprises (Dde), 94.094.900 Fcfa à l’Agence Cheikh Anta Diop (Acad), 68.900.300 à l’agence de Sea Plazza, 59.624.300 Fcfa au Service pilotage et livraison de la Dde; et, enfin, 58.627.030 Fcfa à l’agence des Almadies. Tous les agents concernés sont connus même si « Bocandé028423 », l’identifiant qui renvoie à Martine Stéphane Bocandé, arrive en tête avec un montant de 149.977.350 Fcfa, soit 15,95 % de la somme présumée soustraite.

Au début de l’affaire, Ramatoulaye Sy, ingénieur commercial et sa collègue Martine Stéphanie Bocandé, agent commercial dans la même agence de la Sonatel Boulevard de la République, ont été placées sous mandat par le doyen des juges le jeudi 25 mars. Quant aux receleurs présumés, à savoir Saliou Faye et Mohamed Lamine Guèye tous les deux commerçants au marché Alizé, ils ont été inculpés sous le régime du contrôle judiciaire. Ils ont été arrêtés par la Division spéciale de cybersécurité (Dsc), suite à une plainte de la Sonatel.

L’opérateur a révélé avoir subi, en retraçant les ventes fictives effectuées depuis 2020, un préjudice estimé à 990 millions de Fcfa. Mais, face aux enquêteurs, Ramatoulaye Sy a contesté les montants établis par les enquêteurs et a parlé de 30 millions de Fcfa, là où sa collègue reconnaît avoir « touché » 20 millions de Fcfa. L’enquête est en cours.