Cheikh Oumar Diagne a été placé sous mandat de dépôt, jeudi dernier, par le juge d’instruction du 2è cabinet, pour menaces, injures publiques, diffamation et insultes via un système informatique. Ce, après 48 heures de garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic). Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les activistes, dont Frapp.
D’après le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt « par l’arsenal juridique de MACKY SALL…, après avoir annoncé sa candidature aux élections législatives pour intensifier son combat contre les lobbies LGBT et pour défendre les valeurs qui sont les nôtres« .
Ce même Djibril War…
« Cheikh Omar Diagne est convoqué pour une plainte de Djibril War, député de la mouvance présidentielle, défenseur des causes LGBT, insulteur publique et membre de PGA pour diffamation (…) Ce même Djibril War qui avait appelé Cheikh Omar Diagne pour le menacer et l’insulter en direct lors d’une émission sur walf-Tv en lui promettant de lui régler son compte (nous nous abstenons de répéter les propos vulgaires et impudiques qu’il a employé à l’égard de Cheikh Omar Diagne)« , regrettent les activistes.
Et pourtant…
Avant de poursuivre : « Récemment, l’opinion est témoin des cas de deux religieux défenseurs de l’agenda LGBT qui ont tenus des propos insultants contre des communautés religieuses et ethniques sans être inquiétés. Pourtant, leurs excuses publiques sont une preuve par l’aveu d’un délit manifeste. Mais aucune poursuite judiciaire. Le FRAPP ne saurait accepter la mise à mort d’un militant opposé à l’agenda LGBT au Sénégal« .
Contre le calendrier satanique LGBT…
Ainsi, d’après le Frapp, « ce mandat de dépôt décerné à Cheikh Omar Diagne est l’arme que le président Macky SALL et ses acolytes, membres des ONG pro-LGBT, utilisent pour liquider tous ceux qui luttent pour la démocratie, l’état de droit, pour la préservation de nos valeurs contre le calendrier satanique LGBT, l’arme qu’ils utilisent pour réduire à leur plus simple expression tout ceux qui constitueront un frein à leur satané programme pro-LGBT« .
Faire face…
Ils dénoncent ainsi une « justice à deux vitesses qui consiste à faire du FAST-TRACK quand il s’agit de mâter de l’opposant, du FAST TRACK pour libérer les trafiquants de faux billets, des trafiquants de faux médicaments, des meurtriers et à poser le coude sur les dossiers de crimes commis par les membres du parti au pouvoir (…) Le FRAPP fera face à cette justice à géométrie variable et n’acceptera aucune liquidation pour délit d’ambition et d’opinion« .