Se fondant sur la version de la maternité, Amadou Gueye Diouf, le Directeur de l’hôpital a expliqué : «Il a été relaté dans la presse que c’est une dame qui serait venue subir une césarienne en urgence. Ce qui n’est pas réellement la situation observée. C’est une dame qui était suivie dans le service de la maternité où elle a bénéficié de ses quatre consultations prénatales. Le 28 mars, la gynécologue l’a vue et a posé l’indication d’une césarienne prophylactique avec une demande d’un bilan préopératoire. Le jeudi 31 mars, elle a été admise à la consultation pour des douleurs abdomino-pelviennes. L’équipe de la maternité nous fait remarquer qu’elle n’était pas en début de travail. C’est en l’absence de tout travail qu’elle est venue consulter pour des douleurs abdominopelviennes. Vu l’indication qui a été posée par la gynécologue dès le 28 mars, lors de sa dernière consultation, l’équipe a choisi de l’hospitaliser après échanges avec les gynécologues. Il était question de lui faire sa césarienne le vendredi 1er avril.» Ses propos sont rapportés par Les Échos.Il a ajouté que lui et son personnel sont à la disposition de la Justice pour les besoins de l’enquête, puisque la famille des victimes (la mère et son bébé) a déposé une plainte.