L’ AS Rome n’a vraiment pas volé sa place de finaliste de Ligue Europa Conférence. L’équipe italienne a disputé quatorze matches, depuis un barrage en août contre les Turcs de Trabzonspor, pour valider son billet pour Tirana (Albanie), lieu de la finale qui l’opposera le 25 mai au Feynoord Rottherdam , tombeur de l’OM.

« Pourquoi j’ai versé une larme ? Parce que je ressens ce que les supporters ressentent. Je sais ce que cela signifie pour eux, mon émotion était pour eux », a réagi José Mourinho lors de la conférence de presse tenue après la victoire jeudi soir des Giallorossi sur Leister (1-0) en demi- final retour.

Le « Special One », dont le dernier trophée majeur, la Ligue Europa, remonte à 2017 avec Manchester United, revient un peu sous les projecteurs. Une perspective que les observateurs du ballon rond n’envisageaient pas vraiment.

 

 

José Mourinho a perdu la fibre, disait-on pour celui qui a longtemps représenté une référence chez les entraîneurs, ceux qui gagnent. Ce qui peut expliquer aussi les larmes du Portugais au coup de sifflet final contre Leicester.

« J’ai eu la chance d’être dans des finales plus prestigieuses mais là, cela m’a procuré quelque chose de spécial », a-t-il encore confié. Après deux C1 (FC Porto 2004, Inter 2010) et deux C3 (FC Porto 2003 et Man U 2017, l’entraîneur de 59 ans est déjà entré dans l’histoire.

Il est devenu jeudi soir le premier coach à mener quatre équipes différentes en finale européenne.