La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie selon l’opérateur ukrainien Energoatom. Ukrainiens et Russes s’accusent mutuellement depuis plusieurs semaines de bombarder la centrale. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se tient prête à envoyer une équipe d’experts pour une inspection des installations de la centrale.
Des associations britanniques alertent sur le risque de crise du logement pour les réfugiés ukrainiens accueillis au Royaume-Uni. The Guardian révèle que le programme d’accueil Homes for Ukraine, qui plaçait des réfugiés au sein de familles britanniques subventionnées, fait face à des difficultés financières et pourrait ne pas obtenir de fonds additionnels.
Or, pour une vaste majorité de réfugiés ukrainiens, leur placement initial via le Homes for Ukraine, d’une durée de six mois, prendra fin dans le courant du mois de septembre, les laissant sans solution de logement. Selon les estimations de l’ONG Barnados et des députés de l’opposition, jusqu’à 21 000 réfugiés ukrainiens pourraient être sans-abri d’ici l’hiver. Ce chiffre pourrait atteindre la barre des 50 000 à la mi-2023.
06h49 TU. Russes et Ukrainiens se rejettent toujours la responsabilité des bombardements sur Zaporijjia.
Malgré les inquiétudes et les appels à créer une zone démilitarisée autour de la centrale de Zaporijjia, les bombabrdements se poursuivent. Le journal britannique The Guardian raconte que la journée de samedi a été marquée par de nouveaux tirs de missiles, dont l’Ukraine et la Russie se rejette la responsabilité.
05h00 TU. Les experts de l’AIEA attendus à Zaporijjia la semaine prochaine.
Selon le New York Times, l’Agence internationale de l’énergie atomique a constitué l’équipe qui doit se rendre en Ukraine pour mener une inspection de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Parmi les membres de l’équipe on compte le directeur général de l’agence Rafael Mariano Grossi. D’après le journal Le Monde, il sera accompagné de 13 autres experts originaires de pays comme la France, l’Italie, la Pologne et la Lituanie. En revanche les États-Unis et le Royaume Uni ne sont pas représentés.
Les experts de l’AIEA sont attendus « la semaine prochaine » à Zaporijjia, selon la conseillère du ministre ukrainien de l’Énergie Lana Zerkal. Cette dernière reproche aux Russes « d’artificiellement créer des obstacles » à cette mission. Moscou s’en défend, reportant la responsabilité de la situation sur Kiev.