Absent lors de la conférence de presse du secteur privé, hier, le patron de Ccbm a expliqué son boycott. C’est qu’en réalité, Serigne Mboup n’est pas sur la même longueur d’onde que ses collègues du Patronat privé et il n’a pas mâché ses mots.
«Avant de parler des élections législatives apaisées, ces soi-disant membres des organisations du secteur privé auraient dû pointer du doigt les vrais débats. Depuis presque 30 ans, la plupart d’entre eux s’accrochent à des postes de responsabilité, sans organiser des élections», a-t-il dit dans une note.
Une « forfaiture » qu’il impute aux ministres Assome Diatta et Alioune Sarr qui, selon lui, sont des «complices». «De telles postures ont énormément causé du tort au secteur privé, de telle sorte que l’Etat a du mal à communier avec ledit secteur, encore qu’ils soient fractionnistes. C’est désormais un secret de polichinelle que la plupart de ces personnes n’ont plus d’activités, ils se greffent derrière ces organisations pour faire du courtage. Pire encore, ils se transforment en cabinets d’affaires pour avoir des marchés en profitant de leurs positions et privilèges», a dit l’homme qui est par ailleurs maire de Kaolack.
Et le patron de Ccbm d’ajouter : «Si ces gens persistent dans leurs forfaitures, ils mettront l’économie en faillite, voire l’Etat. Et ainsi le secteur privé sera le premier responsable de cette déroute étatique».
A propos de Baïdy Agne et Cie, Serigne Mboup laisse entendre qu’: «Au moins les politiques ont renouvelé leurs instances délibératives, contrairement à ces usurpateurs de fonctions».
Le président de la chambre de commerce de Kaolack a indiqué, en effet, que «depuis 2014, les chambres de commerce doivent être renouvelées, mais cela n’a pas été fait».
Tout le contraire, dit-il, de ce qui se passe dans la sous-région où les chambres de commerce sont «confortables» et sont de «véritables leviers de développement».
source:leral