Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) est passé hier, vendredi 30 septembre, à la revue de son Plan stratégique national 2018-2022 de lutte contre le Sida.
Après quatre années et demie de mise en œuvre du Plan stratégique national (Psn) 2018-2022 de lutte contre le Sida, les acteurs de la réponse, sous la direction du Centre national de lutte contre le Sida (Cnls), sont passés hier, vendredi 30 septembre, à la revue de cet instrument. Un exercice qui a permis d’apprécier le niveau de déploiement des stratégies prévues dans ledit plan mais aussi de mesurer les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs, les résultats obtenus, les impacts et les performances du programme et enfin servir de base de travail dans l’élaboration future du Psn 2023-2027.
La Secrétaire exécutive du Cnls, Dr Safiétou Thiam explique : «nous avons voulu ce travail participatif et inclusif. Toutes les régions du Sénégal ont fait leur revue et identifié les leviers sur lesquels on pourrait s’appuyer pour booster la réponse. Pour ce qui est de cette rencontre, nous allons passer à la restitution et dégager ensemble des directives pour le futur». Et de souligner : «cet atelier est un forum de concertation et d’échanges sur le contenu du rapport d’évaluation. Il s’adresse à tous les acteurs de la riposte au niveau national et alternera des séances en plénière et des travaux de groupe suivis de restitution».
Pour le docteur Cheikh Bamba Dièye du Cnls, qui a fait la présentation du processus, la vision de la riposte nationale au Sida à l’horizon 2030 est axée sur une réponse efficace tant à l’échelle nationale qu’internationale, pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030, dans le cadre de l’atteinte des Objectifs développements durables (Odd). «Il s’agit aussi d’orienter les stratégies sur l’équité et la solidarité nationale pour permettre de marquer un tournant décisif vers l’élimination de l’infection par le VIH. D’insister sur la participation communautés à la traduction de cette orientation stratégique en actions de prévention, de prise en charge et de soutien afin que personne ne soit laissé pour compte», a déclaré Dr Dièye.
Pour le directeur général de la Santé public, Dr Barnabé Gningne, «la péripétie, c’est le renforcement des dispositions institutionnelles qui ont mené à la mise en place du Cnls et le rôle institué au ministère de la Santé dans cette lutte. C’est pourquoi mon intervention sera axé sur la motivation car, sans elle, on ne peut pas atteindre les objectifs fixés».
source:sudQuotidien