Ne donnez jamais ces sirops à votre enfant.
C’est, en langage moins policé, l’alerte lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mercredi dernier, contre ces médicaments du laboratoire indien Maiden pharamaceuticals limited (Haryana). Ces quatre produits ont déjà causé la mort de 66 enfants en Gambie.
Les autorités sanitaires nationales assurent que le Sénégal est à l’abri de ces sirops contaminés au diéthylène glycol et à l’éthylène glycol. Après avoir sorti un communiqué pour assurer que les produits incriminés ne disposent pas d’Autorisation de mise sur le marché (AMM) au Sénégal, l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP) a invité à la vigilance les personnels de santé.
En outre, renseigne L’Observateur, les autorités sénégalaises ont mobilisé la douane pour une surveillance plus accrue des frontières. Le journal informe que les soldats de l’économie sont déjà à pied d’œuvre. Ils ont mis en place un important dispositif le long de la frontière avec la Gambie et la Guinée, notamment.
«Cette opération, qui se déroule actuellement, consiste à mutualiser tous les moyens des différentes unités le long de la frontière. Ils font des patrouilles 24h sur 24h», renseigne une source douanière, qui s’est confiée à L’Observateur.
Cette dernière ajoute : «On fait tout le temps des saisies de médicaments, mais sur ces médicaments (les sirops incriminés), il n’y a pas encore eu de saisie.»