L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir miné un barrage hydro-électrique près de Kherson, dans le sud du pays, en vue de provoquer une « catastrophe » dans cette région qu’elle a commencé à évacuer face à l’avancée des troupes de Kiev.
10H29 TU. Le Kremlin condamne l’arrestation de deux Russes en Europe à la demande de Washington
Le Kremlin a fustigé ce vendredi l’arrestation de deux ressortissants russes en Italie et en Allemagne, à la demande de Washington qui les accuse d’avoir vendu illégalement des technologies américaines à des entreprises d’armements en Russie.
« Nous condamnons de telles arrestations de citoyens russes », a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, promettant de « tout faire » pour défendre les intéressés.
10H25 TU. Le Kremlin ne s’attend à « aucune sagesse politique » après la démission de Truss
Le Kremlin a dit ce vendredi ne s’attendre à « aucune sagesse politique » de la part des dirigeants britanniques au lendemain de la démission de la Première ministre Liz Truss, restée en poste seulement 44 jours.
« Il n’est pas nécessaire d’attendre une quelconque perspicacité ou sagesse politique de quiconque au sein de l’Occident collectif, y compris de la part de Grande-Bretagne », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que la succession de Liz Truss relevait d’une « affaire interne au Royaume-Uni ».
10H11 TU. Les pays baltes réclament un tribunal spécial pour l’Ukraine
Les pays baltes ont réclamé vendredi la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les « crimes d’agression » contre l’Ukraine commis par la Russie, reprenant ainsi une demande de Kiev, au second jour d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles.
« Nous devons absolument discuter de la réponse légale aux crimes d’agression qui ont été commis, et de la mise en place d’un tribunal spécial pour les poursuivre », a déclaré la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
« Les crimes de guerre sont du ressort de la Cour pénale internationale, mais les crimes d’agression ne peuvent être jugés que par un tribunal spécial, et je pense que l’Union européenne pourrait être un leader pour aller dans ce sens », a-t-elle poursuivi.
09H18 TU. Le Belarus et l’Iran, alliés intéressés d’une Russie aux abois
Le Belarus revendique son alignement mais fait douter de ses capacités, l’Iran nie toute implication mais livre drones voire missiles: en difficultés sur le front ukrainien, la Russie compte sur deux partenaires dont l’apport réel reste sujet à caution.
Le Kremlin a perdu l’initiative militaire face aux contre-offensives ennemies, au nord-est et au sud de l’Ukraine, et ne cache pas que certaines de ses troupes sont en difficulté. Pour reprendre la main, le président russe Vladimir Poutine s’appuie sur ces deux alliés aux postures quasiment opposées.
07H18 TU. L’Ukraine dit avoir tué 66750 soldats russes
Depuis le 24 février dernier, l’Ukraine aurait tué 66750 soldats russes, selon le ministère de la Défense ukrainien.
07H15 TU. Les pro-russes accusent l’Ukraine de bombardements sur des évacuations, Kiev dément
Les autorités d’occupation russes de la région méridionale de Kherson en Ukraine, annexée par Moscou, ont accusé vendredi les forces de Kiev, qui ont aussitôt démenti, d’avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski sur le fleuve Dniepr, utilisé pour des évacuations.
« Quatre personnes ont été tuées », a indiqué sur Telegram Kirill Stremooussov, le chef adjoint de l’occupation russe à Kherson. « La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense », a-t-il ajouté.
L’armée ukrainienne a rapidement nié avoir visé des civils : « Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale », a affirmé à la télévision ukrainienne la porte-parole du commandement Sud de l’armée, Natalia Goumeniouk.
07H05 TU. Six personnes ont été blessées par une frappe russe à Kharkiv, estime le chef de l’administration régionale
Sur Telegram, le chef de l’administration de Kharkiv a rapporté « une attaque à la roquette sur la ville ». « Des coups ont été enregistrés sur une infrastructure industrielle dans le quartier de Kiev de la ville « , a-t-il ajouté, précisant qu’« auparavant, 6 personnes avaient été blessées ».
07H02 TU. « Il est peu probable que la Russie ait réellement déployé un nombre important de troupes supplémentaires en Biélorussie », selon le ministère de la Défense britannique
Dans son bulletin quotidien d’information sur la situation en Ukraine, le ministère de la Défense britannique écrit : « Le 14 octobre 2022, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a déclaré que 70 000 soldats biélorusses et jusqu’à 15 000 Russes seraient impliqués dans un nouveau groupe de forces [communes] russo-biélorusses. Le 15 octobre 2022, les autorités biélorusses ont diffusé une vidéo prétendant montrer l’arrivée de troupes russes en Biélorussie. Cependant, à ce jour, il est peu probable que la Russie ait réellement déployé un nombre important de troupes supplémentaires en Biélorussie ».
Il ajoute : « Cette annonce est probablement une tentative de démontrer la solidarité russo-biélorusse et de convaincre l’Ukraine de détourner des forces pour garder la frontière nord ».
06H27 TU. Des explosions également rapportées à Zaporijia
Une série d’explosions a également été signalée dans la ville de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine. Oleksandr Staroukh, le chef de l’administration publique régionale de Zaporjia, a déclaré sur Telegram que la Russie attaquait le centre régional avec des missiles ce vendredi matin. Il a exhorté les habitants à se mettre à l’abri.
06H08 TU. Des explosions en cours à Kharkiv
Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, a rapporté que de nombreuses explosions ont été entendues dans la ville tôt vendredi matin. Il appelle la population à rester « prudente ».
« Une série d’explosions à Kharkiv. Soyez extrêmement prudents », a-t-il posté sur Telegram.
03H00 TU. Face à la Russie, la Finlande veut son nouveau rideau de fer
Plus de 30 ans après la fin de la Guerre froide, la Finlande prévoit d’ériger des dizaines de kilomètres de barrières et de barbelés à sa frontière avec la Russie, en conséquence de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
En pleine adhésion à l’Otan, la Première ministre Sanna Marin a annoncé cette semaine disposer d’un large soutien au Parlement pour installer de hautes clôtures métalliques sur 10 à 20% de sa frontière de près de 1.300 kilomètres avec la Russie, un chantier à plusieurs centaines de millions d’euros.
02H31 TU. Briser le réseau électrique, nouvelle stratégie « sans risque » de la Russie
Après une série de défaites de son armée sur plusieurs fronts en Ukraine, Moscou s’est résolu à un changement brutal de stratégie pour tenter d’inverser cette spirale: frapper massivement les centrales électriques ukrainiennes à l’approche de l’hiver.
Depuis début octobre, les forces russes ont ainsi tiré des salves de missiles de croisière et lancé des centaines de drones kamikazes de fabrication iranienne sur des installations énergétiques à travers l’Ukraine, notamment sur la capitale Kiev, réussissant à paralyser quelque 40% du réseau électrique ukrainien.
02H30 TU. Les Russes vont-ils batailler pour Kherson ou se replier ?
Des troupes russes massées dans la tête de pont de Kherson sur la rive occidentale du Dniepr, des Ukrainiens à la manoeuvre enhardis par leurs succès, des civils évacués… Kherson sera-t-elle le théâtre d’une grande bataille, ou les Russes tenteront-ils de repasser le fleuve pour éviter d’être encerclés?
« C’est un point stratégique, de par sa position sur le Dniepr. Il a aussi une importance symbolique », explique Olga Chiriac, chercheuse sur l’Europe de l’Est et l’espace post soviétique au Middle East Institute.
01H45 TU. Accord de l’UE sur une « feuille de route » qui reste à décliner
Les dirigeants de l’Union européenne sont tombés d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une « feuille de route » visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l’énergie.
La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l’électricité. Mais, depuis février, l’Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des États membres.
00H08 TU. Biden accuse les Républicains de vouloir potentiellement réduire l’aide financière américaine à l’Ukraine
Joe Biden a fustigé jeudi soir le parti républicain en l’accusant de vouloir, en cas de victoire aux élections législatives de novembre, potentiellement diminuer le soutien financier américain à l’Ukraine.
« Ils disent que s’ils gagnent, ils ne continueront probablement pas à financer l’Ukraine », a déclaré le président américain lors d’un déplacement en Pennsylvanie, État clé pour les élections de mi-mandat.
21H19 TU. « La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe »
« La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe de grande ampleur dans le sud de l’Ukraine », a dénoncé Volodymyr Zelensky à distance devant le Conseil de l’Union européenne jeudi 20 octobre.
Selon lui, les forces russes « ont miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka », une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine. Si le barrage explose, « plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d’inondation rapide », s’est-il alarmé.
« Cela pourrait détruire l’approvisionnement en eau d’une grande partie du sud de l’Ukraine », et affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui puise son eau dans ce lac artificiel de 18 millions de mètres cubes, a ajouté Volodymyr Zelensky.
20H51 : Zelensky accuse les Russes d’avoir miné un barrage dans le sud de l’Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi soir les Russes d’avoir miné un barrage d’une centrale hydroélectrique située dans la région de Kherson, dans le Sud de l’Ukraine, et sous contrôle des forces de Moscou.
« Selon nos informations, les agrégats et le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka ont été minés par des terroristes russes », a affirmé Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.