Le projet agropole du Sénégal s’est réuni à Pointe-Sarrène autour de trois réformes, le cadre réglementaire pour la régulation des produits agricoles ciblés et leurs dérivés, les mesures d’accompagnement à la compétitivité des entreprises des agropoles et l‘ancrage institutionnel de la filière sel. Le coordonnateur des agropoles a campé les tenants et les aboutissants des réformes anticipées.
Djily Lo, le coordonnateur national du projet agropole du Sénégal, à la suite d’une rencontre de deux jours, tenue à Pointe-Sarrène dans le cadre d’un atelier des réformes identifiées en vue de la mise en œuvre du projet agropole a rappelé :’’la réussite du projet dépend d’un certain nombre de conditionnalités et des acteurs. Les différents études de structuration du projet ont identifié un certain nombre de réformes comme étant des préalables nécessaires indispensables à la compétitivité des produits des agropoles du Sénégal, le ministère du Développement industriel suite à ces travaux a mis en place un comité de coordination et de suivi des réformes des agropoles’’. Selon ses propos, le comité technique restreint chargé d’opérationnaliser ces réformes, réuni, a identifié un certain nombre de réformes. A l’en croire, cela a consisté à travailler sur l’ensemble des études nécessaires pour pouvoir faciliter leur opérationnalisation. Ainsi, au bout de deux jours, le coordonnateur du projet agropole du Sénégal a insisté sur l’identification des études et la proposition d’un plan budgétisé de l’ensemble de ces réformes en direction des autorités. Selon lui, les agropoles demeurent un cadre et on ne peut attendre pas la mise en place de l’ensemble des agropoles pour parler de réformes. Il considère nécessaire un travail d’anticipation. Sur la mise en place des agropoles, un partenariat public-privé est retenu. ‘’Les investisseurs pressentis se posent la question pour accompagner le Sénégal de savoir quel est le cadre incitatif mis en place par l’Etat du Sénégal, poser par les acteurs la problématique de l’accès aux
financements, la problématique de la commercialisation, la problématique de certaines filières qui restent pendantes et pour avoir des agropoles du Sénégal compétitives’’. Les financements sont à sérier, les partenaires et l’Etat ont pu mobiliser 56, 7 milliards de francs pour le sud.
La Banque africaine de développement a accordé 41 milliards au Sénégal et 22 millions d’euros sont venus du Royaume de Belgique et 50 millions d’euros attendus d’autres partenaires comme la Banque islamique de développement. A l’en croire, les filières vont en bénéficier en plus pour les acteurs, d’un fonds de développement des chaines de valeurs.
source;sudQuotidien