La Russie annonce reprendre sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes après avoir reçu des « garanties écrites » de la part de l’Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour leur transport.
18h20 TU. Remerciements
Zelensky remercie Erdogan pour son rôle dans la « préservation » de l’accord céréalier avec la Russie
17h26 TU. Détente sur le marché des céréales
Les cours mondiaux des céréales, qui s’étaient envolés en début de semaine, ont entamé un repli mercredi après l’annonce du retour de la Russie dans l’accord sur le corridor en mer Noire, malgré des doutes sur la tenue des engagements pris par Moscou.
Après plusieurs jours de tensions, la Russie a dit avoir reçu des « garanties écrites » de la part de l’Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour le transport de céréales et a ainsi accepté de revenir dans l’accord.
11h45 TU. Navires russes attaqués: Moscou va remettre à Londres des « preuves » de son implication.
La Russie va convoquer l’ambassadeur britannique pour lui remettre des « preuves », selon elle, de l’implication de Londres dans de récentes attaques contre la flotte russe en Crimée, indique Moscou.
Les autorités britanniques ont à plusieurs reprises démenti ces accusations, reprochant à Moscou de chercher à « détourner l’attention » de ses revers militaires en Ukraine.
« Il n’y a bien sûr aucun doute sur l’implication des services secrets britanniques » dans l’attaque contre des navires russes fin octobre en mer Noire et dans le sabotage de gazoducs en septembre, a déclaré à la presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
« L’ambassadeur britannique sera convoqué et il se verra remettre les éléments nécessaires (…). Le public sera mis au courant des éléments qui seront remis comme preuves à la partie britannique », a-t-elle ajouté.
Le Kremlin accuse le Royaume-Uni d’être à l’origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer du gaz russe en Europe.
L’armée russe accuse par ailleurs des « experts britanniques » d’être impliqués dans une attaque avec des drones ukrainiens samedi contre sa flotte en baie de Sébastopol, en Crimée.
Moscou n’a jusque-là publié aucun élément de preuve pour étayer ses accusations.
Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a estimé lundi que les déclarations de Moscou étaient « de plus en plus coupées de la réalité » et visaient à « détourner l’attention du peuple russe des échecs russes sur le champ de bataille ».
11H20 TU. L’aide à l’Ukraine dans le projet de loi de finances rectificatives pour 2022 présenté mercredi en Conseil des ministres.
Les armées bénéficient de 1,3 milliard d’euros de crédits supplémentaires pour 2022, « dans un contexte notamment marqué par la guerre en Ukraine » qui sévit depuis février.
La rallonge vise à « financer la hausse du prix des carburants opérationnels des forces, à couvrir les surcoûts liés aux activités opérationnelles des forces armées (opérations extérieures et missions intérieures, renforcement du flanc oriental de l’OTAN) et à financer la mise en cohérence des moyens des forces avec le contexte géostratégique (activité, matériels de déploiement, munitions) », énumère Bercy.
Cent millions d’euros supplémentaires sont budgétés au titre du fonds spécial pour l’équipement militaire de l’Ukraine annoncé début octobre par le président Emmanuel Macron.
Le fonds servira à financer l’achat « d’armes défensives » au profit de Kiev, avait alors précisé le chef de l’Etat.
09H34 TU. La Russie reprend sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.
La Russie annonce reprendre sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes après avoir reçu des « garanties écrites » de la part de l’Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour leur transport.
« La Russie considère que les garanties reçues jusqu’à présent semblent suffisantes et reprend la mise en oeuvre de l’accord », indique le ministère russe de la Défense sur Telegram. Moscou avait suspendu sa participation samedi dernier après une attaque sur sa flotte en Crimée.
09H33 TU. Erdogan annonce la reprise du trafic en mer Noire.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan annonce la reprise des exportations de céréales ukrainiennes mercredi à la mi-journée via le couloir humanitaire en mer Noire.
« Suite à mon entretien avec (le président russe Vladimir) Poutine hier, les expéditions de céréales se poursuivront à partir de midi aujourd’hui », a déclaré M. Erdogan.
Selon le président turc qui s’exprimait devant le groupe parlementaire de son parti, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a appelé son homologue turc Hulusi Akar pour l’informer que les expéditions de céréales reprenaient « comme avant » à partir de 9H00 GMT.
Recep Tayyip Erdogan, qui a eu un entretien mardi avec son homologue russe par téléphone, doit s’entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans la journée, a-t-il confirmé.
09H11 TU. « Les contacts se poursuivent » concernant l’accord céréalier, selon le Kremlin.
Le Kremlin indique que les « contacts se poursuivent » au sujet de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, pour lequel Moscou a suspendu sa participation après une attaque imputée à Kiev.
« Les contacts se poursuivent. Le président (russe Vladimir Poutine) a parlé à (son homologue turc Recep Tayyip) Erdogan hier. La conversation a été longue. Mais la Russie suspend toujours sa participation en raison de l’incapacité à garantir la sécurité du passage des navires », a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
07H45 TU. La Pologne construit une barrière à la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad.
Le ministre polonais de la Défense annonce la construction d’une barrière le long de la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad, pour empêcher des passages illégaux de migrants, orchestrés, selon Varsovie, par la Russie.
La Pologne s’est déjà dotée d’une barrière physique et électronique le long de sa frontière avec la Biélorussie, allié de la Russie, accusant le régime biélorusse de laisser venir des migrants désireux de gagner l’Union européenne, ce que Minsk dément.
Suite au lancement des vols reliant le Moyen-Orient et l’Afrique du nord avec Kaliningrad, « j’ai décidé d’agir en vue d’augmenter la sécurité à la frontière avec l’enclave de Kaliningrad. Nous commençons à y construire une barrière provisoire », a déclaré à la presse Mariusz Blaszczak.
Selon lui, la barrière sera composée de trois clôtures parallèles de barbelées, hautes de 2,5 mètres et d’une largeur globale de 3 mètres, ainsi que d’équipements électroniques.
Les travaux commencent « dès aujourd’hui », sur cette frontière terrestre longue de 210 kilomètres, a-t-il insisté.
Pour prévenir une crise migratoire que la Pologne considère comme « une guerre hybride » russe et biélorusse dirigée contre elle, Varsovie avait imposé en septembre 2021 une zone large d’environ trois kilomètres et longue de plus de 400 kilomètres à sa frontière avec la Biélorussie.
Cette zone était interdite à toute personne non résidente, y compris aux membres des ONG aidant les migrants et aux journalistes.
07h13 TU. Le chef de la diplomatie espagnole à Kiev pour livrer des ambulances.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, se trouve à Kiev pour livrer trente ambulances aux autorités ukrainiennes et « constater les effets dévastateurs (des) attaques russes », annonce son bureau.
José Manuel Albares « restera toute la journée en visite officielle » dans la capitale ukrainienne où il livrera « un lot de 30 ambulances du gouvernement espagnol et rendra hommage aux victimes de la guerre », précise un communiqué du ministère.
« Tout au long de la journée, il aura diverses rencontres institutionnelles et pourra constater les effets dévastateurs infligés à la ville et aux localités alentour par les attaques russes », poursuit le communiqué.
04H58 TU. Volodymyr Zelensky cherche à renforcer la défense du corridor d’exportation de céréales ukrainiennes.
« Le monde doit réagir fermement à toute tentative russe de perturber le couloir d’exportation de céréales de l’Ukraine », déclare le président Volodymyr Zelensky, alors que davantage de navires chargeaient leurs cargaisons, et ce, malgré la suspension par Moscou de sa participation à un accord négocié par l’ONU.
L’une des conséquences mondiales de la guerre de la Russie contre son voisin ukrainien a été les pénuries alimentaires et la crise du coût de la vie dans de nombreux pays.
Un accord négocié par les Nations Unies et la Turquie le 22 juillet avait assuré un passage sûr pour les navires transportant des céréales et d’autres exportations d’engrais.
La Russie s’est retirée de l’accord, affirmant qu’elle ne pouvait pas garantir la sécurité des navires civils en raison d’une attaque contre sa flotte en mer Noire.
Dans une allocution vidéo, Volodymyr Zelensky a déclaré que les navires quittaient toujours les ports ukrainiens avec des cargaisons grâce au travail de la Turquie et des Nations Unies. « Mais une défense fiable et à long terme est nécessaire pour le corridor céréalier », a-t-il déclaré.
01H05 TU. L’Ukraine au menu d’un entretien téléphonique Pékin-Paris.
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna et son homologue chinois Wang Yi ont évoqué lors d’un appel téléphonique la coopération entre les deux pays et le conflit en Ukraine, ont indiqué les deux parties.
Lors de cet entretien, le ministre chinois « a déclaré que la Chine et la France devraient planifier et concevoir conjointement des échanges et une coopération de haut niveau dans divers domaines entre les deux pays, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives aux relations bilatérales », selon un compte-rendu publié par l’agence Chine Nouvelle.
Catherine Colonna a de son côté salué un « entretien constructif », sur son compte Twitter, assurant: « nos échanges bilatéraux vont s’intensifier ».
« Nous devons agir de concert pour chercher à mettre fin à l’escalade russe en Ukraine et obtenir que la Corée du Nord respecte ses obligations », a-t-elle ajouté.
Le compte-rendu côté chinois indique lui aussi que « les deux parties ont échangé leurs points de vue sur l’Ukraine, la situation dans la péninsule coréenne et d’autres questions d’intérêt commun », sans plus de précisions.
21H50 TU. Au Web Summit de Lisbonne, Olena Zelenska appelle à « sauver les gens » avec la technologie.
La première dame d’Ukraine, Olena Zelenska, a été largement applaudie mardi lors de la soirée d’ouverture du Web Summit à Lisbonne, après avoir appelé de ses vœux à construire une technologie qui « sauve les gens ».
« Je crois que la technologie devrait être utilisée pour créer, pour sauver et aider les gens, et non pour détruire », a déclaré l’épouse du président ukrainien Volodymir Zelensky face à un public d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’autres spécialistes du numérique, réunis pour la grand-messe annuelle de la tech en Europe.
Elle avait auparavant projeté des images des dégâts d’attaques de missiles et de drones russes et qui ont fait de nombreuses victimes civiles dans plusieurs villes du pays, et provoqué des coupures d’électricité.
« La Russie a mis la technologie au service de la terreur. Ce que vous voyez, c’est les conséquences de l’usage de cette technologie », a lancé Olena Zelenska, scénariste de profession, qui a participé ces derniers mois en personne à plusieurs événements internationaux.
Son mari est apparu plus tôt cette année sous forme d’hologramme lors de plusieurs événements dédiés à la technologie et aux startups, appelant directement les entreprises à l’aider à reconstruire son pays.
« Les experts disent que (la technologie russe) est plutôt simple. (…) Mais elle est suffisante pour tuer des gens », a-t-elle ajouté, en citant également l’enquête du média d’investigation Bellingcat selon lequel des informaticiens russes participeraient activement à l’effort de guerre.
« Des spécialistes en Russie ont fait le choix d’être des agresseurs et des meurtriers. (…) Votre métier, votre champ d’expertise, est désormais un champ de bataille dans la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine », a-t-elle dit.
Elle a à l’inverse mis en avant le développement de prothèses high-tech pour les enfants ukrainiens blessés et amputés à cause du conflit.