Entre recommandations et alertes, l’étude d’impact environnemental et social réalisée par une équipe d’experts sur l’exploitation du gisement gazier de Saint-Louis a révélé un pan de ses résultats. Sous forme de synthèse, le rapport invite l’Etat à une «sensibilisation plus accrue sur les risques sécuritaires» qui minent les populations locales, notamment les pécheurs qui s’activent aux alentours de la plateforme gazière.
Un dialogue doit être instauré avec les différents acteurs de la pêche car la plateforme de Saint-Louis se trouve sur une zone de pêche. Ce dialogue est certes prévu par le Pges (Plan de gestion environnemental) mais dans la réalité, il semble encore insuffisant.
Concernant toujours le volet communication, une sensibilisation plus accrue sur les risques sécuritaires est vivement recommandée», ont diagnostiqué les experts internationaux des cabinets Golder Associés Lte (Golder) et Ocean Sciences Inc. (Csa), auteurs de l’étude.
Sur les risques réels encourus par les populations, il est question aussi d’une vague de pollution attendue dans le cadre de la production gazière du bloc offshore de Saint-Louis prévue en 2023.
S’agissant des risques liés à la qualité de l’air, il faudrait voir au-delà de la consommation du carburant et prendre en considération la teneur en soufre et l’âge des équipements.
Car les équipements anciens sont beaucoup plus polluants. Il est également ressorti la nécessité de mettre en place un plan de compensation, car les acteurs impactés doivent être compensés par une réinstallation économique», ont conseillé les spécialistes de l’environnement.
source:leral