La fille de Donald Trump a décidé de se retirer de la politique et de ne pas participer activement à la candidature de son père à Washington, selon Fox News.
La fille préférée de Donald Trump ne le supportera pas pour 2024. Du moins pas en tant que membre de sa campagne électorale. Alors que l’ancien président américain s’est lancé, mardi 15 novembre, dans la course pour la Maison-Blanche, engageant une campagne qui promet d’être sans merci dans son camp républicain, Ivanka Trump a annoncé, sur Fox News, mercredi, qu’elle ne compte pas participer aux nouvelles aventures de son père après celles de 2016.
Ivanka Trump a décidé de se retirer de la politique américaine et donc de ne pas prendre part activement à la candidature de son père pour reprendre la Maison-Blanche en 2024. Si elle assure aimer « beaucoup » son paternel, cette fois-ci, elle a choisi de « donner la priorité à [s]es jeunes enfants et à [s]a vie privée pour se consacrer à [s]a famille ». « Je n’ai pas l’intention de m’engager en politique », a-t-elle indiqué. Avant d’ajouter : « Même si j’aimerai et soutiendrai toujours mon père, à l’avenir, je le ferai en dehors de l’arène politique. Je suis reconnaissante d’avoir eu l’honneur de servir le peuple américain et je serai toujours fière des nombreuses avancées durant notre administration. »
Une prise de distance avec son père
Ivanka Trump a joué un rôle clé dans l’administration de l’ancien président américain. Mais elle s’est parfois démarquée des propos outranciers de son père durant ses quatre ans à la Maison-Blanche, notamment le discours sur l’immigration de Donald Trump. Voir plus de 2 500 enfants migrants séparés de leurs parents entrés illégalement aux États-Unis a été « l’un des pires moments » qu’elle a pu vivre, avait confié l’ancienne conseillère du président américain lors d’une conférence de presse, le 2 août 2018 à Washington, ajoutant qu’elle était « la fille d’une immigrée », rappelle Fox News. L’Américaine faisait ici référence à sa mère Ivana, qui a grandi dans ce qui était à l’époque la Tchécoslovaquie. Dans une autre prise de distance marquée, le même jour, Ivanka Trump avait affirmé ne pas considérer les journalistes comme « l’ennemi du peuple », une expression de son père, qui continue de multiplier les attaques contre les médias.
Plus récemment, elle a témoigné devant la commission du 6 janvier, le groupe spécial du Congrès chargé d’enquêter sur l’insurrection au Capitole américain en 2021, au cours de laquelle des partisans extrémistes de Donald Trump ont tenté de renverser sa défaite électorale face à Joe Biden. Ivanka Trump était avec son père à la Maison-Blanche ce jour-là et fait partie des plus de 800 témoins que la commission a interrogés. Le membre du Congrès Bennie Thompson, président de la commission, avait décrit son témoignage comme n’étant pas « bavard » mais utile.