Le conseiller à la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, juge « bizarres » les propositions occidentales invitant l’Ukraine à négocier avec la Russie, au moment où Kiev a « l’initiative sur le champ de bataille. » Les coupures de courant continuent d’affecter plusieurs régions du pays et la capitale, Kiev. Le président, Volodymyr Zelensky, entrevoit lui de nouvelles victoires dans le sud et l’est du pays.
06h01 TU. Les combats se poursuivent sur le front est.
Les affrontements se poursuivent sur le front est de l’Ukraine. Les Russes continuent notamment de pilonner le secteur de Bakhmut, dans la région de Donestk.
05h57 TU.
Une tranchée amenagée par les combattants ukrainiens sur le front.
05h30 TU. Zelensky envisage de nouvelles victoires dans le sud et l’est du pays.
Dans son allocution quotidienne, samedi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a fait savoir qu’il s’était entretenu avec son état-major. Ont notamment été discutés et jugés prioritaires « l’approvisionnement des troupes […] et le fait que nous envisageons d’augmenter le nombre de drapeaux ukrainiens dans les villes du sud et de l’est du pays. »
Le dirigeant a précisé que les échanges ont également porté sur la question énergétique. « Nous préparons d’importants événements internationaux – ils auront lieu bientôt« , a-t-il ajouté.
02h30 TU. Pour Kiev, négocier maintenant avec Moscou signifierait « capituler« .
Les tentatives de l’Occident de pousser l’Ukraine à négocier avec Moscou sont « bizarres« , selon Mykhaïlo Podoliak, conseiller clé de la présidence ukrainienne.
« Quand tu as l’initiative sur le champs de la bataille, c’est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations. Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre. »
Ce dernier précise que la Russie n’a fait « aucune proposition directe » à l’Ukraine sur ces pourparlers. Elle préfère, toujours selon Mykhaïlo Podoliak, les transmettre via des intermédiaires et a même évoqué la possibilité d’un cessez-le-feu.
Une idée qui n’a aucun sens pour Kiev qui n’y voit qu’une manoevre du Kremlin pour obtenir un répit et préparer une nouvelle offensive. « La Russie ne veut pas de négociations. La Russie mène une campagne de communication appelée « négociations« « , assure le conseiller.