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Parlement Européen :La Socialiste Eva Kaili, Vice-Présidente Grecque de l’Assemblée, a été interpellée, Soupçonnée d’Avoir Reçu de l’Argent de l’émirat Pour « influencer les décisions économiques et politiques » de l’institution

Plus tard vendredi, la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili a elle aussi été interpellée.

Soupçons de « Corruption » et de « blanchiment d’argent » en bande organisée au Parlement européen. L’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, une des vice-présidentes du Parlement européen, a été interpellée vendredi soir à Bruxelles dans une enquête sur des soupçons de corruption impliquant le Qatar, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

A Athènes, le parti socialiste grec (Pasok-Kinal) dont Mme Kaili est membre a annoncé dans la soirée qu’elle en était « écartée ». Parmi les quatre interpellés figurent un assistant parlementaire attaché au groupe Socialistes et Démocrates (S & D), qui est le compagnon de Mme Kaili, ainsi que l’ancien eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri, lui aussi socialiste. Les deux autres sont un directeur d’ONG et un leader syndical de nationalité italienne.

Plus tôt vendredi, quatre personnes avaient été arrêtées dans la capitale belge. Ces interpellations interviennent dans le cadre d’une enquête d’un juge financier sur des soupçons de corruption par un « pays du Golfe » au sein de l’hémicycle européen, expliquait le parquet fédéral belge.

Le pays n’est pas nommé par le parquet. Selon le journal belge Le Soir, il s’agit du Qatar dont des responsables auraient tenté de corrompre un élu socialiste italien qui fut eurodéputé de 2004 à 2019. Depuis plusieurs mois, les enquêteurs belges « soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative » au sein de cette institution. Les cadeaux ou avantages offerts pourraient être liés à la volonté du Qatar d’améliorer sa réputation décriée en matière de droits humains et de traitement des travailleurs.

Des personnalités ayant « une position stratégique significative »

Le parquet fédéral belge, compétent en Belgique pour les dossiers de terrorisme et de criminalité organisée, a annoncé ces arrestations sans identifier les suspects, leur nationalité, ni nommer le pays sur lequel pèsent ces soupçons de corruption au sein d’une des grandes institutions de l’UE. Mais une source proche du dossier a également confirmé à l’AFP les informations de presse selon lesquelles c’est le Qatar qui est visé, tandis que les personnes interpellées sont Italiennes ou d’origine italienne.

Il s’agit de personnalités ayant « une position politique et/ou stratégique significative » au sein du Parlement. D’après le quotidien francophone Le Soir et l’hebdomadaire flamand Knack, qui ont enquêté conjointement, l’ex-eurodéputé soupçonné est le socialiste italien Pier-Antonio Panzeri, qui siégea dans cette assemblée de 2004 à 2019. Cet homme de 67 ans, aujourd’hui à la tête d’une association de lutte contre les violations des droits humains (baptisée Fight Impunity), a été interpellé à Bruxelles en même temps que trois autres suspects.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI, ou Ituc en anglais), l’Italien Luca Visentini, compterait également parmi les personnes arrêtées, avec Pier-Antonio Panzeri ainsi qu’un assistant parlementaire et un directeur d’ONG.

Environ 600.000 euros en liquide saisis

Vendredi matin, dans le cadre de cette enquête d’un juge bruxellois, 16 perquisitions ont été menées par la police dans diverses communes de la capitale belge (où le Parlement européen a son siège). Outre les quatre arrestations, la police a mis la main sur « environ 600.000 euros en liquide », ainsi que « du matériel informatique et des téléphones portables » dont les contenus seront analysés.

Soupçons de «Corruption » et de « blanchiment d’argent » en bande organisée au Parlement européen. L’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, une des vice-présidentes du Parlement européen, a été interpellée vendredi soir à Bruxelles dans une enquête sur des soupçons de corruption impliquant le Qatar, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

A Athènes, le parti socialiste grec (Pasok-Kinal) dont Mme Kaili est membre a annoncé dans la soirée qu’elle en était « écartée ». Parmi les quatre interpellés figurent un assistant parlementaire attaché au groupe Socialistes et Démocrates (S & D), qui est le compagnon de Mme Kaili, ainsi que l’ancien eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri, lui aussi socialiste. Les deux autres sont un directeur d’ONG et un leader syndical de nationalité italienne.

Plus tôt vendredi, quatre personnes avaient été arrêtées dans la capitale belge. Ces interpellations interviennent dans le cadre d’une enquête d’un juge financier sur des soupçons de corruption par un « pays du Golfe » au sein de l’hémicycle européen, expliquait le parquet fédéral belge.

Le pays n’est pas nommé par le parquet. Selon le journal belge Le Soir, il s’agit du Qatar dont des responsables auraient tenté de corrompre un élu socialiste italien qui fut eurodéputé de 2004 à 2019. Depuis plusieurs mois, les enquêteurs belges « soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative » au sein de cette institution. Les cadeaux ou avantages offerts pourraient être liés à la volonté du Qatar d’améliorer sa réputation décriée en matière de droits humains et de traitement des travailleurs.

Des personnalités ayant « une position stratégique significative »

Le parquet fédéral belge, compétent en Belgique pour les dossiers de terrorisme et de criminalité organisée, a annoncé ces arrestations sans identifier les suspects, leur nationalité, ni nommer le pays sur lequel pèsent ces soupçons de corruption au sein d’une des grandes institutions de l’UE. Mais une source proche du dossier a également confirmé à l’AFP les informations de presse selon lesquelles c’est le Qatar qui est visé, tandis que les personnes interpellées sont Italiennes ou d’origine italienne.

Il s’agit de personnalités ayant « une position politique et/ou stratégique significative » au sein du Parlement. D’après le quotidien francophone Le Soir et l’hebdomadaire flamand Knack, qui ont enquêté conjointement, l’ex-eurodéputé soupçonné est le socialiste italien Pier-Antonio Panzeri, qui siégea dans cette assemblée de 2004 à 2019. Cet homme de 67 ans, aujourd’hui à la tête d’une association de lutte contre les violations des droits humains (baptisée Fight Impunity), a été interpellé à Bruxelles en même temps que trois autres suspects.

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Le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI, ou Ituc en anglais), l’Italien Luca Visentini, compterait également parmi les personnes arrêtées, avec Pier-Antonio Panzeri ainsi qu’un assistant parlementaire et un directeur d’ONG.

Environ 600.000 euros en liquide saisis

Vendredi matin, dans le cadre de cette enquête d’un juge bruxellois, 16 perquisitions ont été menées par la police dans diverses communes de la capitale belge (où le Parlement européen a son siège). Outre les quatre arrestations, la police a mis la main sur « environ 600.000 euros en liquide », ainsi que « du matériel informatique et des téléphones portables » dont les contenus seront analysés.

« Cette opération visait en particulier des assistants parlementaires travaillant au sein du Parlement européen. Parmi les personnes interpellées, figure un ancien parlementaire européen », indique encore le parquet.

Dans un message très succinct sur son site, la CSI s’est dite « au courant des informations circulant dans la presse », mais a refusé tout commentaire « à ce stade ».

« Cette opération visait en particulier des assistants parlementaires travaillant au sein du Parlement européen. Parmi les personnes interpellées, figure un ancien parlementaire européen », indique encore le parquet.

Dans un message très succinct sur son site, la CSI s’est dite « au courant des informations circulant dans la presse », mais a refusé tout commentaire « à ce stade ».