Après Adrien Rabiot et Dayot Upamecano, c’est Kinglsey Coman qui est souffrant de la même maladie que ses deux coéquipiers. Un virus traîne dans le groupe France, à trois jours de la finale de la Coupe du Monde.
Le ciel est bleu au-dessus de l’équipe de France, qualifiée depuis hier en finale de la Coupe du Monde, où elle affrontera l’Argentine. Pourtant un petit nuage noir commence à poindre. Après Dayot Upamecano, laissé sur le banc face au Maroc, et Adrien Rabiot, forfait et indisponible contre les Lions de l’Atlas, c’est Kingsley Coman qui est souffrant. On a appris ce jeudi qu’il n’avait pas participé à la séance d’entrainement du jour, malade et touché par le même virus que ses coéquipiers.
Sitôt après la demi-finale, Antoine Griezmann se voulait rassurant. «Dayot était beaucoup mieux aujourd’hui mais il a préféré ne pas le faire jouer et Ibou (Konaté) a fait un match excellent, signale le numéro 7 français sur TF1. Adri, je pense qu’il va être en très grande forme pour dimanche, il nous a envoyé un message avant et après le match.» Sans parler de cluster au sein de l’équipe de France, cette situation a tout de même de quoi inquiéter à 3 jours de la finale.
Des mesures prises au sein de l’équipe de France
Au début de la compétition, certains médias ont averti de la présence d’une maladie nommée virus du chameau. Cette sorte de grippe peut s’apparenter à un coronavirus. Elle provoque chez certains malades les mêmes symptômes : fièvre, toux et essoufflement. Pour éviter la propagation, Rabiot est même resté dans sa chambre d’hôtel. «À Doha, les températures ont un peu baissé et vous avez toujours la climatisation toujours allumée. Nous avons eu quelques cas de symptômes pseudo-grippaux. Avec la fatigue accumulée, leur système immunitaire souffre» prévenait hier Didier Deschamps.
En zone mixte, Aurélien Tchouaméni aussi a assuré que des mesures de distanciation et autres gestes barrières avaient été mis en place au sein du groupe ces dernières heures. D’ailleurs, pour la première fois hier soir depuis le début de la Coupe du Monde, il a été demandé aux journalistes d’enfiler un masque lors de leurs interviews d’après-match. Preuve que le staff technique ne prend pas ce problème à la légère. Ça serait trop bête de manquer une finale mondiale pour cela.