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Assemblée Nationale : La Réponse d’Aminata Toure à Farba Ngom qui l’accuse d’avoir bénéficié des largesses du Président Macky Sall

Fidèle à son éternelle posture de défenseur du président de la République, le député-maire de la commune des Agnams dans la région de Matam, Farba Ngom, s’est frontalement attaqué hier, jeudi 15 décembre, à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Lors de son intervention à la plénière consacrée à l’examen de la motion de censure contre le Premier ministre Amadou Ba déposée par le groupe parlementaire Yewwi askan wi, Farba Ngom visiblement agacé par l’insistance de son camarade de parti sur la question de la 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat, a insinué avoir rendu visite à Aminata Touré et que celle-ci sait à quoi il fait allusion. Mieux, poursuivant son propos, Farba Ngom a même invité Mimi Touré d’arrêter de se « monter blanc comme neige » « C’est trop tard de montrer qu’on est blanc comme neige…On se connaît très bien…».

Interpellé à la fin de la session sur ces accusations tendancieuses, l’ancienne ministre de la Justice a formellement recadré le député-maire des Agnams. « Moi, je n’ai aucune relation avec lui. Aucune relation institutionnelle du tout, absolument pas. Vous savez, la calomnie, c’est facile. J’ai fait 10 ans dans ce régime et, je n’ai pas été épinglée par aucun rapport d’audit. Pourtant, j’ai été auditée au Conseil économique, social et environnemental. Ça, il faut le savoir. Ce qui me donne ma liberté de penser, c’est aussi ça », a rétorqué Mimi Touré.  Poursuivant son propos, la députée non-inscrite souligne que « la question qui se pose en termes d’argent et qui est scandaleuse, ce sont les fonds Covid-19 ». « Pendant que les Sénégalais avaient peur, que certains perdaient des parents, d’autres étaient à l’hôpital, beaucoup avaient perdu leurs moyens de subsistance avec la limitation des déplacements, il y en a qui faisaient ce que la Cour des comptes a montré. Donc ça, c’est un dossier qui doit être présenté devant l’Assemblée nationale pour que vraiment, plus jamais ça ! Rien n’est tolérable en matière de prévarication publique, mais dans un contexte tel que le Covid, c’est une double abomination, je trouve ».

source:sudQuotidien