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Twitter Suspend les Comptes des Journalistes Qui ont Parlé du Jet Privé et d’affaires d’Elon Musk

Au moins une douzaine de témoignages de journalistes américains, travaillant pour des médias de premier plan comme le New York Timesla poste de WashingtonOù CNN sans réponse jeudi soir.

Le compte Twitter de Mastodon, plateforme concurrente où se sont réfugiés une partie des exclus et des démissionnaires depuis l’arrivée au pouvoir d’Elon Musk, a également été suspendu. Le journaliste indépendant Aaron Rupar, très suivi sur la plateforme de l’oiseau bleu (où il compte près de 800 000 followers), a écrit sur la plateforme de newsletter Sous-pile que son compte a été définitivement suspendu mais qu’il n’avait aucune autre information, notant simplement qu’il avait tweeté mercredi un lien vers une page Facebook qui traquait le jet de Musk. Ce dernier

“Tout compte donnant les informations de localisation en temps réel de quiconque sera suspendu en tant que violation de la sécurité physique. Cela inclut la publication de liens vers des sites contenant des informations de localisation en temps réel. Journalistes du site d’information NBCNouvelles ont témoigné qu’ils n’étaient plus en mesure de tweeter un lien vers le compte Mastodon d’@ElonJet, qui suit les mouvements de l’avion privé du milliardaire. D’abord sur Twitter avant d’y être suspendu mercredi, ce compte a été accusé par le milliardaire de le mettre en danger, lui et sa famille. Ce dernier a même évoqué «coordonnées de l’assassinat”.

L’Union européenne continue de punir la Russie et d’aider l’Ukraine. Présenté le 7 décembre par la Commission européenne, ce neuvième paquet de sanctions a été adopté jeudi par les 27 États membres, «à l’unanimité», note le site nouvelles de l’euro. Le texte, non encore finalisé, propose d’ajouter près de 200 individus et entités (dont l’armée et trois banques) à la liste noire de l’Union européenne, d’interdire de nouveaux investissements dans le secteur minier et de durcir les restrictions sur le commerce de certains biens pouvant être utilisés à des fins civiles ou militaires (substances chimiques, agents neurotoxiques, composants électroniques et informatiques, etc.). Bruxelles recommande également d’interdire l’exportation vers la Russie de composants pour la fabrication de drones et de suspendre quatre médias accusés de participer à la propagande du Kremlin. Les dirigeants de l’UE ont également approuvé un programme d’aide financière de 18 milliards d’euros pour l’Ukraine afin de garantir que Kyiv puisse couvrir ses déficits publics en 2023 et maintenir son économie en marche.

Trump vend des cartes à collectionner numériques à son effigie. Mercredi, l’ancien président avait publié sur son réseau social Truth Social cet énigmatique message : “L’Amérique a besoin d’un super-héros. Je ferai une ANNONCE MAJEURE demain. Il en a dévoilé le contenu jeudi : « de grandes créations artistiques sur (son) Vie et (son) carrière” sous forme de NFT (digital property certificates), qu’il compare à “cartes de baseball” mais “beaucoup plus excitant”. Et coûte 99 $ chacun. La revue culturelle Pierre roulante se moquer de cesimages de mauvaise qualité de Trump lui-même cosplayant en tant qu’astronaute, pilote de chasse, shérif en blouse blanche, célébrité sur le tapis rouge, etc. Même ses partisans inconditionnels sont dubitatifs, comme l’animateur de médias conservateur Chad Prather, qui a écrit sur Twitter : “Notre nation va à l’eau et Donald Trump vend des cartes Pokémon. Non merci”.

Le président péruvien déchu a été maintenu en détention provisoire pendant 18 mois. Pedro Castillo est emprisonné depuis son limogeage le 7 décembre, après une tentative ratée de dissoudre le Parlement que ses opposants ont qualifié de coup d’État raté. Ce jugementmet fin à son idée d’aller au Mexique en tant que réfugié politique“, Expliquer El País Amérique. “La prison provisoire durera plus longtemps que sa peine, une aventure éphémère de 17 mois qui s’est terminée de la manière la plus abrupte et la plus déconcertante qu’on puisse imaginer», tacle le quotidien hispanique. “Nous ne sommes pas allés à l’audience, car nous refusons de participer à cette mascarade”, a dénoncé l’avocat de M. Castillo, annonçant qu’il allait faire appel. Dans les rues, la mobilisation des partisans de l’ancien président ne faiblit pas malgré l’état d’urgence décrété mercredi pour 30 jours dans tout le Pérou.