La justice doit se saisir des recommandations de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés au covid. C’est la demande faite par Abass Fall, hier, au Grand jury de la Rfm. Le député de Yewwi askan wi annonce, de toute façon, que leur groupe travaille à mener des actions parlementaires pour faire la lumière dans cette affaire.
L’Assemblée nationale ne va pas chômer. C’est ce qu’ a révélé l’honorable député Abass Fall de YAW. En effet, après la Déclaration de politique générale et la motion de censure rejetée, l’opposition veut se pencher sur le rapport de la Cour des comptes qui a noté des irrégularités dans la gestion des fonds du Force covid. En plus du président du groupe parlementaire de Wallu Sénégal, invité du Jury du dimanche, le député de Yewwi askan wi, Abass Fall, qui était au Grand jury de la Rfm, a annoncé des actions parlementaires imminentes pour faire la lumière sur ces « fautes » de gestion.
« Nous sommes en train d’y travailler. Je vous le dis en exclusivité. Nous sommes en train d’y travailler, et dès la semaine prochaine, ils vont nous entendre. On ne peut pas laisser cette affaire-là passer comme ça. C’est un festin que les gens ont fait autour de cette gestion du Covid. Ils en ont largement profité des 700 et quelques milliards. Les gens s’indignent pour quelques jours. Mais nous, au niveau de l’Assemblée nationale, nous n’avons pas décidé de laisser tomber. Nous allons poursuivre cette affaire-là. Nous allons faire revenir certains ministres et demander que la justice se saisisse de cette affaire », a promis le patron de Pastef Dakar.
Les contrôleurs de la Cour des comptes ont, dans leurs recommandations, sollicité du ministre de la Justice l’ouverture d’informations judiciaires contre des Directeurs de l’administration générale et de l’équipement de plusieurs ministères et d’autres fonctionnaires pour, entre autres, surfacturation, des dépenses non justifiées. Mais pour Abass Fall, « il ne faudrait pas qu’on prenne les Dage comme des boucs-émissaires. Ils ne font que respecter des ordres, des instructions qu’on leur donne. On ne peut pas imaginer que les Dage puissent émettre autant d’argent sans que le ministre de tutelle n’en soit informé. Ce n’est pas possible », a ajouté le président de la Commission Energie et ressources minérales à l’Assemblée nationale.