Le climax est attendu vers la mi-journée pour une grande boucle au centre-ville de Buenos Aires « pour fêter le titre mondial avec les supporteurs », a annoncé dans un tweet la « Seleccion ».
Ils sont venus en nombre les acclamer. Des milliers de supporteurs massés près de l’aéroport ont accueilli les champions du monde de foot, arrivés dans la nuit de lundi à mardi sur le sol argentin. Une communion est attendue dans les rues de Buenos Aires mardi 20 décembre, décrété férié.
Les joueurs sont immédiatement montés dans un bus à impériale blanc, floqué de trois étoiles et du « campeon del mundo », pour aller se reposer au centre d’entraînement, tout proche, de l’Association argentine de football (AFA). En chemin les joueurs ont été acclamés par plusieurs milliers de supporteurs désireux d’être les premiers à saluer les héros de tout un peuple et voir enfin le trophée doré espéré depuis tant d’années.
Un impressionnant cordon de policiers en uniforme déployés tous les 2 ou3 mètres, gardait le mur d’enceinte du complexe de l’AFA pour prévenir tout débordement. De nombreux policiers étaient également mis en place pour assurer un trajet rapide entre aéroport et AFA. En 2021, au retour de la victoire de la Copa America au Brésil, le bus avait mis quatre heures pour effectuer ces quelques kilomètres. Il n’en était pas question cettefois-ci.
En Argentine, le climax est attendu vers la mi-journée pour une grande boucle au centre-ville de Buenos Aires, depuis l’AFA, « pour fêter le titre mondial avec les supporteurs », a annoncé dans un tweet la « Seleccion ».
« Gloire éternelle »
Le gouvernement a décrété ce mardi férié, autorisant ainsi une foule gigantesque, qui devrait une nouvelle fois dépasser allègrement le million, à acclamer le retour des héros de Lionel Scaloni. A bord du bus à impériale, les désormais « tri-campeones » argentins passeront par l’Obélisque, au coeur de la capitale, le centre des célébrations qui se sont déroulées dimanche après le titre.
Une inconnue demeurait sur leur passage ou non au balcon du palais présidentiel, la Casa Rosada. Maradona en 1986 y était apparu avec le trophée. Une image restée dans les mémoires. Beaucoup estiment que Messi devrait suivre les pas de Maradona et en faire autant.
Car cette troisième étoile pour l’Albiceleste, après celle de l’équipe de Daniel Passarella (1978) puis celle de Diego Maradona (1986), porte la marque de Messi, désigné meilleur joueur du tournoi. « Gloire éternelle », « Merci, Messi », « Champions du monde ! » ou juste « Merci ! » avaient titré lundi les quotidiens argentins, dont beaucoup ont réalisé des éditions spéciales.
Pendant ce temps à Paris, les joueurs de l’équipe de France, héros malheureux de la finale,ont été acclamés par 50 000 supporteurs sur la place de la Concorde à leur retour du Qatar, dans une ambiance de ferveur. Les joueurs sont apparus au balcon de l’hôtel de Crillon sous les vivats des fans, très jeunes en majorité, qui agitaient des drapeaux tricolores en scandant des « Merci les Bleus ! » et en chantant la Marseillaise ou la chanson de Gala « Freed From Desire », devenue l’hymne des Bleus pendant le Mondial.