L’Etat hébreu a attaqué, lundi 2 janvier, le principal hub aéroportuaire du pays. Israël mène régulièrement des raids aériens contre son voisin.
L’aéroport international de Damas a été mis hors service lundi 2 janvier par des frappes israéliennes qui ont fait quatre morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Quatre combattants, dont deux soldats syriens, ont été tués dans le bombardement israélien », a déclaré Rami Abdel-Rahmane, le chef de l’OSDH, organisation sise au Royaume-Uni. Il n’a pas été en mesure de préciser la nationalité des deux autres personnes qui ont péri.
L’agence officielle syrienne SANA, citant une source militaire, a pour sa part affirmé que deux soldats de l’armée syrienne étaient morts dans l’attaque, qui a eu lieu lundi vers 2 heures.
Selon Rami Abdel-Rahmane, cette attaque visait « des positions du Hezbollah et de groupes pro-iraniens dans l’aéroport et ses environs, y compris un dépôt d’armes ».
L’Etat hébreu a mené des centaines de raids aériens chez son voisin depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, ciblant non seulement des positions de l’armée syrienne, mais aussi des forces pro-iraniennes et du Hezbollah libanais.
« Nous n’accepterons pas un Hezbollah 2.0 en Syrie »
Le 28 décembre, le chef de la direction des opérations de l’armée israélienne, le général de division Oded Basiuk, avait évoqué ces raids en Syrie en présentant ses perspectives opérationnelles pour 2023.
« Nous constatons que notre plan d’action en Syrie est un exemple de la façon dont une action militaire continue et persistante conduit à façonner et à influencer toute la région », avait tweeté Tsahal en rendant compte de la présentation du général Basiuk. « Nous n’accepterons pas un Hezbollah 2.0 en Syrie », avait ajouté l’armée israélienne.
Le 10 juin avant l’aube, l’aviation israélienne avait déjà bombardé l’aéroport situé dans le sud de la capitale syrien, mettant les pistes d’atterrissage hors service pendant près de deux semaines.
L’aéroport d’Alep, le deuxième plus important du pays, avait également dû fermer plusieurs jours durant en septembre, à la suite de raids israéliens.