L’administration de Joe Biden s’efforce de contenir les retombées de cet épisode tant face à l’opposition républicaine que vis-à-vis de Pékin.
Les États-Unis ont affirmé lundi avoir récupéré de premiers débris du ballon chinois. Et ce, alors que l’administration de Joe Biden s’est efforcée de contenir les retombées de cet épisode tant face à l’opposition républicaine que vis-à-vis de Pékin. « La question n’est pas de savoir si on fait confiance à la Chine, la question est de décider là où on peut travailler ensemble et là où on est en opposition », a assuré le président américain, interrogé par des journalistes à son retour à la Maison Blanche.
Joe Biden a encore rappelé avoir pris la décision d’abattre le présumé ballon espion chinois dès mercredi dernier mais que les militaires américains lui avaient conseillé d’attendre que l’engin ne soit au-dessus de l’Atlantique, dans les eaux territoriales américaines.
Tout en défendant leur position de fermeté, les États-Unis ont même réitéré leur volonté de maintenir les « lignes de communication ouvertes » avec leur grand rival stratégique.
« Même en ces temps de tensions accrues, nous voulons avoir la possibilité de prendre le téléphone et discuter » avec les Chinois, a déclaré lundi le porte-parole du département d’État, Ned Price.