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TotalEnergies a Réalisé le Meilleur Bénéfice de Son Histoire en 2022 Avec 19 milliards d’euros

Nouveau logo de Total change en TotalEnergies. TotalEnergies presente sa premiere station service 100% electrique. Chauffeur Uber rechargeant son vehicule electrique. TotalEnergies et Uber annoncent s associer pour accelerer la transition des chauffeurs VTC vers la mobilite electrique, au travers d un accompagnement a la conversion de leur vehicule et d un acces facilite aux bornes de recharge. Les chauffeurs utilisant l application Uber recevront une carte de TotalEnergies leur donnant acces, a des conditions preferentielles, a 20.000 points de recharge dans l'Hexagone d ici a fin 2021 et plus de 75.000 a horizon 2025. Paris 29/06/2021//04MEIGNEUX_meigneuxB030/2106291601/Credit:ROMUALD MEIGNEUX/SIPA/2106291612

Sans les pertes comptables liées à son retrait de Russie, le bénéfice net ajusté de l’entreprise grimpe à 33,7 milliards d’euros.

Le groupe pétrogazier français TotalEnergies a annoncé, mercredi 8 janvier, un bénéfice net de 20,5 milliards de dollars (19,1 milliards d’euros) pour l’année 2022, en hausse de 28 % par rapport à 2021. Il s’agit du plus important bénéfice jamais réalisé par la major française et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC 40.

Total annonce 6,6 milliards d'euros de bénéfice, grâce au gaz

Sans les pertes comptables liées à son retrait de la Russie, pour un montant de près de 15 milliards de dollars, le bénéfice net ajusté de l’entreprise (qui exclut les éléments exceptionnels) se monte à 36,2 milliards de dollars.

A la fin de janvier, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, avait annoncé que le groupe allait payer plus de 2 milliards d’euros de « contribution de solidarité sur les profits des groupes énergétiques », dans l’Union européenne et au Royaume-Uni. « Le raffinage a perdu de l’argent pendant des années, et maintenant l’année où nous commençons à gagner de l’argent, il est surtaxé comme un superprofit, alors que ce n’est qu’un profit », avait-il regretté. Le dirigeant a, par ailleurs, précisé que son groupe paierait « 33 milliards de dollars » en taxes et impôts à travers le monde en 2022. « Nous sommes dans les dix plus gros contributeurs au monde », dit-il.

La Commission européenne avait fait savoir, à la fin de septembre, qu’elle voulait réclamer une « contribution temporaire de solidarité » aux producteurs et distributeurs de gaz, de charbon et de pétrole qui réalisent des bénéfices massifs grâce à la flambée des cours causée par la guerre en Ukraine. Elle doit être fixée à 33 % de la part des superprofits de 2022, c’est-à-dire des bénéfices supérieurs de plus de 20 % à la moyenne des années 2019-2021, tout en tenant compte des mesures prises par les Etats taxant déjà ces bénéfices. La France l’a transposée dans son budget 2023.

La Commission a pris soin de ne pas utiliser le mot « taxe », car toute disposition fiscale nouvelle à l’échelle européenne aurait requis l’unanimité des Vingt-Sept, procédure plus compliquée et risquée qu’une adoption à la majorité qualifiée.