(APS) – Les responsables de l’agropole centre ont initié mercredi à Médina Sabakh (Kaolack, centre) une audience publique pour partager les résultats des études d’impact environnemental et social (EIES) des différents sous-projets avec les communautés locales bénéficiaires du module régional, a constaté l’APS.
‘’Nous sommes venus restituer l’étude qui a été faite pour voir quels sont les impacts potentiels au bénéfice des populations, et voir les points négatifs sur lesquels il faut travailler pour éviter que le projet ne soit source d’inconvénients auprès de celles-ci’’, a expliqué le coordonnateur régional de l’agropole centre, Doudou Ndiaye
L’agropole concerne les régions de Diourbel, Kaffrine, Fatick et Kaolack, Ndiaye a dit que ce module régional sera ‘’une plateforme industrielle qui permettra aux populations et aux producteurs de toute la région de Kaolack de pouvoir procéder à transformation de leurs produits agricoles, au sens large ».
‘’L’agropole centre a comme filières phares de référence le sel, l’arachide et les céréales », a-t-il indiqué. Il a précisé que cela n’empêchera pas de travailler sur d’autres filières qui offriront aux producteurs une plateforme de transformation des productions agricoles. Doudou Ndiaye a signalé que les techniciens travaillent à proposer ‘’un plan de gestion environnementale et sociale qui prendra en charge l’ensemble de ces dangers-là qui seront soulevés’’. Précisant que ce projet des agropoles est une initiative de l’Etat du Sénégal, M. Ndiaye a indiqué que le ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries aura échoué si à son terme les populations ne se les approprient pas.
‘’Il est reconnu que l’Etat ne créé pas la richesse, il met les infrastructures, les conditions pour demander aux populations, en retour, de pouvoir saisir cette opportunité afin de participer à la production de la création de richesse et à la dynamique économique de ce pays’’, a-t-il souligné. Pour le sous-préfet de l’arrondissement de Médina Sabakh, Ousmane Thiaw, s’exprimant au nom du préfet du département de Nioro du Rip, ‘’cette restitution des EIES devra permettre aux différentes parties prenantes d’avoir une idée claire des impacts, positifs comme négatifs, et de faire des propositions d’atténuation ou de remédiation ».
‘’Nous avons, dès le début, accompagner le projet sur le choix du site, du recensement des potentiels impactés et du calcul des impenses. Les barèmes et le nombre de parts ont été stabilisés. Nous sommes dans la dernière étape qui doit consister à clôturer la procédure’’, a dit M. Thiaw.