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DIRECT. Guerre en Ukraine : Pékin nie Vouloir livrer des Armes à Moscou, Comme l’a affirmé Washington…

L’ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a assuré dimanche à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky qu’il soutiendrait son plan de paix « sur la scène internationale », lors d’une conversation téléphonique entre les deux chefs d’Etat.
  • Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontre ce lundi à Ankara le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le conflit en Ukraine devrait figurer à l’ordre du jour. Les Etats-Unis reconnaissent à leur allié turc un rôle constructif : depuis le début du conflit le 24 février 2022, il a offert sa médiation pour y mettre fin.
  • Pékin envisage de fournir des « armes » à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, a averti Antony Blinken, à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi. Ces déclarations ont en outre été faites alors même que le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exhorté les Vingt-Sept à « accélérer notre soutien militaire à l’Ukraine », assurant que Kiev était dans une situation « critique » en termes de munitions.

 

09h42 : Le nouveau Premier ministre moldave veut s’occuper de la TransnistrieLes soldats russes doivent quitter la Transnistrie et la région revenir dans le territoire national, a déclaré le nouveau Premier ministre moldave, Dorin Recean, ce lundi. La Transnistrie, une bande de terre deux fois plus petite que l’Alsace coincée entre la Moldavie, à laquelle elle appartient en théorie, et l’Ukraine, est une région industrielle. Pour en savoir plus sur ce bandeau de terre, nous vous proposons de relire ce papier :

09h25 : La proposition de l’Estonie encouragée par KievLe ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a remercié l’Estonie d’avoir proposé « l’achat direct conjoint d’armes et de munitions » pour l’Ukraine. « Même si je ne peux pas me joindre au FAC d’aujourd’hui en personne, nous appuyons fortement l’initiative et demandons instamment de la mettre en œuvre », a ajouté le ministre sur Twitter.

08h57 : Pékin nie vouloir fournir des armes à Moscou, comme l’affirment les Etats-UnisLe gouvernement chinois a nié lundi envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, comme l’a affirmé dimanche le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

« Nous n’acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations entre la Chine et la Russie, et encore moins qu’ils exercent des pressions et des contraintes », a déclaré Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, accusant les Etats-Unis de « propager de fausses informations ».

08h49 : Pour Dominique de Villepin, « la Russie a besoin de geler la situation »Ce lundi matin, sur France Inter, l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a estimé que le temps joue en faveur de Moscou : « la situation est inégale ne l’oublions pas. La Russie n’a pas besoin aujourd’hui de marquer des points sur le théâtre ukrainien. Elle a besoin de geler la situation car le temps joue contre l’Ukraine, contre l’Europe, voire contre les Etats-Unis ».

08h26 : Selon un rapport, la guerre en Ukraine coûte 160 milliards euros à l’AllemagneSelon un rapport L’Association des chambres allemandes de l’industrie et du commerce DIHK, le conflit en Ukraine a coûté jusqu’ici à l’économie allemande environ 160 milliards d’euros, soit environ 4 % du PIB allemand. Cela signifie en somme une baisse de 2.000 euros de PIB par habitant, a déclaré Peter Adrian, chef du DIHK, au Rheinische Post.

« Les perspectives de croissance pour 2023 et 2024 sont donc également plus faibles que dans de nombreux autres pays », a déclaré Peter Adrian, incluant dans ses calculs la France.

08h02 : Selon Londres, Moscou pourrait prétendre contrôler Bakhmout « quelle que soit la réalité sur le terrain »Selon le bulletin d’informations quotidien des services de renseignements britanniques, l’armée russe est soumise « à une pression politique croissante à l’approche de l’anniversaire de l’invasion ». « Il est probable que la Russie prétende que Bakhmout a été capturé pour s’aligner sur l’anniversaire, quelle que soit la réalité sur le terrain », analyse Londres.

« Si l’offensive de printemps de la Russie n’aboutit à rien, les tensions au sein du leadership russe vont probablement s’accroître », ajoute les services du ministère de la Défense britannique.

07h50 : L’Ukraine défend Bakhmout « mais pas à n’importe quel prix et pas pour que tout le monde meure »« Il est important pour nous de défendre [Bakhmout], mais pas à n’importe quel prix et pas pour que tout le monde meure », a déclaré dans un entretien avec des journalistes italiens de la Corriere della Serale président ukrainien Volodymyr Zelensky. Dans cette ville à l’est de l’Ukraine, les soldats russes et ukrainiens s’affrontent depuis l’été dernier pour conquérir ou conserver le contrôle de la ville. Cette ville est devenue au fur et à mesure un symbole de cette guerre totale. Pourtant, « ce n’est pas une ville particulièrement importante », ajoute le président ukrainien.

« Nous nous battrons tant que ce sera raisonnable, les Russes veulent ensuite continuer vers Kramatorsk et Sloviansk, jusqu’aux frontières du Donbass et jusqu’à Dnipro s’ils le peuvent. Nous résisterons et entre-temps nous préparerons la prochaine contre-attaque », a déclaré le président ukrainien.

07h35 : Pour Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron perd son temps à vouloir discuter avec Vladimir PoutineLors d’une interview accordée au journal italien  Corriere della Sera, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que l’envie d’Emmanuel Macron de discuter des « garanties de sécurité » avec Vladimir Poutine est « inutile ». « En fait Emmanuel Macron perd son temps », a déclaré le président.

Pourquoi ? « Je suis arrivé à la conclusion que nous ne sommes pas capables de changer l’attitude des Russes. S’ils ont décidé de s’isoler dans le rêve de reconstruire l’ancien empire soviétique, nous ne pouvons rien y faire, c’est à eux de choisir ou non de coopérer avec la communauté des nations sur la base du respect mutuel. Lorsque les sanctions économiques ont été imposées, certains nous ont accusés d’isoler la Russie, mais ce n’était pas la vérité : c’est plutôt la décision de lancer la guerre qui a marginalisé Poutine », a déclaré le président ukrainien.

07h07 : La Chine franchirait une « ligne rouge » en livrant des armes aux RussesSi la Chine décidait de livrer des armes à la Russie, elle franchirait une « ligne rouge », a déclaré dimanche l’ambassadrice américaine aux Nations Unis Linda Thomas-Greenfield sur CNN. De fait, Pékin envisagerait de fournir des « armes » à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, avait averti dimanche le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi.

« Nous devons également être clairs sur le fait que s’il y a des pensées et des efforts de la part de la Chine et d’autres pays pour fournir un soutien létal aux Russes dans leur attaque brutale contre l’Ukraine, c’est inacceptable », a souligné la diplomate.

06h45 : On rembobineAvant de vous lancer pleinement dans ce live, vous souhaitez relire les informations d’hier ? Rien de plus simple, tout est dans le direct de dimanche. Bonne lecture :

06h40 : Trois morts dimanche dans des frappes russes près de KhersonTrois personnes sont mortes et cinq ont été blessées dimanche dans des frappes russes près de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, selon les autorités régionales.

« Dimanche matin, l’armée russe a tiré avec de l’artillerie sur le village de Bourgounka », a indiqué sur Telegram l’administration de la région de Kherson. Bourgounka se situe à 60 kilomètres au nord-est de Kherson, près du fleuve Dniepr, qui fait office de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par l’armée russe.

06h30 : Bienvenue sur ce nouveau LiveBonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. La journée de ce lundi va être marquée par la rencontre à Ankara entre Antony Blinken et Recep Tayyip Erdogan. Le conflit en Ukraine devrait figurer au menu des discussions entre le chef de la diplomatie américaine et le président turc. Washington reconnaît en effet à son allié turc un rôle constructif : depuis le début du conflit le 24 février 2022, Ankara a offert sa médiation pour y mettre fin.

Les Etats-Unis et la Turquie, alliés au sein de l’Otan, entretiennent toutefois des relations parfois tendues, et leurs différends devraient être abordés lors de la rencontre. En priorité, le blocage turc de l’adhésion à l’Alliance de la Suède et la Finlande, dont les candidatures sont en suspens depuis mai. Jeudi, le chef de l’organisation Jens Stoltenberg avait même considéré, lors d’une visite à Ankara, qu’il était « temps maintenant » d’y intégrer ces deux pays d’Europe du Nord.