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« Exclusion de Mimi Touré ,l’Ancienne Premier Ministre Pour intégrer le Cercle », Yewwi Askan Wi ignore le Préalable du PDS

Aminata Touré devrait faire partie de la plateforme de l’opposition en gestation pour contrer une éventuelle candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024. Yewwi Askan Wi, la coalition initiatrice, a décidé d’ignorer le préalable posé par le PDS pour intégrer le cercle : exclure l’ancienne Premier ministre, qui a récemment quitté le camp du pouvoir pour l’opposition.

Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie brandissent deux raisons pour justifier leur position. Une : ils reprochent aux libéraux de refuser de s’asseoir à la même table que Mimi Touré sous prétexte, notamment, qu’elle est à la base de la traque des biens mal acquis, alors qu’ils ont accepté de cheminer avec Abdoul Mbaye, qui dirigeait le gouvernement qui a déclenché les poursuites contre Karim Wade. Deuxièmement : le journal rapporte que les leaders de Yewwi se disent persuadés que le PDS discute en coulisses avec le pouvoir de Macky Sall. En quelque sorte, ils considèrent le parti de Wade peu fiable en vue de la lutte pour la chute du chef de l’État.

D’après Source A, lors d’une rencontre avec la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) pour une mise en place d’une plateforme de lutte de l’opposition, le Parti Démocratique (PDS) a fait part de son rejet de toute collaboration avec Aminata Touré. Interrogée sur la décision du parti de Me Abdoulaye Wade, Ndeye Fatou Ndiaye Blondin Diop dit « ne pas comprendre à quoi joue le PDS ».

A la suite de la controverse suscitée par la lettre ouverte de l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, Aminata Touré, leader du mouvement Mimi 2024 a réagi. Mme Touré qui s’est confiée à un site, est d’avis que «cette information surprend tout le monde. C’est une question, mais si elle (Ndlr : Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national) n’était pas venue, si le Président Macky Sall ne l’avait pas reçue, on n’en serait pas là».

Mimi Touré poursuit pour faire dans la précision en soutenant : «C’est un ancien Premier ministre qui parle, l’ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Donc, j’imagine qu’il sait de quoi il parle. Je considère qu’il y aura réponse à cette question-là.»