L’ancien ministre Leonetti appelle les LR à ne pas censurer le gouvernement
Sur France Bleu, le maire d’Antibes Jean Leonetti, qui fut président du parti Les Républicains par intérim en 2019, appelle ses amis de LR à ne voter aucune motion de censure, alors que des désaccords animent le groupe parlementaire. « Ils vont ajouter un peu de chaos au désordre, on est déjà dans une démocratie fragile », a-t-il défendu. Evoquant la « violence » de la Nupes, il interroge : « a-t-on envie d’aggraver cette situation ou d’en sortir par le haut? »
Les députés LIOT appelle les Républicains à voter leur motion de censure
Le président du groupe LIOT Bertrand Pancher a appelé ce matin les députés LR à voter sa motion de censure, désormais soutenue par une partie de la gauche. « Je leur dis: n’ayez pas peur, franchissez le pas avec nous. Elisabeth Borne a expliqué elle-même que cette motion était une façon aussi de donner la parole au Parlement. Votez avec nous, ce sera un très bon symbole pour l’ensemble de nos concitoyens », a-t-il plaidé sur Sud Radio.
Le député de la Meuse a justifié son refus de la réforme : il faut, pour équilibrer, trouver « 15 milliards », « on aurait pu le faire en accélérant la réforme Touraine, en cotisant un peu plus chaque année ». « Il fallait commencer par un vaste plan seniors avant d’allonger l’âge de départ », a-t-il ajouté, alors que « plus de 40% des personnes qui prennent leur retraite sont au chômage » aujourd’hui.
Charles de Courson star de Twitter
Le député centriste de la Marne, doyen de l’Assemblée par l’ancienneté de son mandat – 30 ans – est énormément cité sur le réseau social pour son opposition ferme mais polie sur le réforme des retraites et les manières de l’exécutif. « Il fera peut-être tomber Borne et son gouvernement de millionnaires ! », salue ainsi Cyanure. Un certain Arnaud estime même qu’il est « l’homme qui peut sauver la France du chaos, en constituant comme de Gaule un gouvernement d’union nationale basé sur l’éthique ».
Les statues de la place de la Concorde vont bien
Hier soir, certaines des personnes qui manifestaient place de la Concorde à Paris ont mis le feu autour des statues de la place, en cours de restauration. « Les statues et fontaines n’ont pas été touchées. Quelques planches de la clôture de chantier des guérîtes ont été brûlées. Et côté fontaines, des parties de la bâche de protection ont été brûlées », affirme sur Twitter la maire adjointe au Patrimoine Karen Taïeb.
Bardella juge « malsain » le comportement de Macron
« On a un peu le sentiment qu’il prend un plaisir malsain à organiser le chaos dans le pays », a estimé, d’Emmanuel Macron, le président du RN Jordan Bardella. Sur France Info, il a dit avoir « le sentiment d’une fin de règne où le gouvernement, les gens qui sont au pouvoir, dirigent, gouvernent contre le peuple français ». Au diapason de Marine Le Pen, il considère aussi qu’Elisabeth Borne « doit maintenant partir ».
Darmanin et Béchu reportent un déplacement
Les ministres de l’Intérieur et de la Transition écologique, accompagnés du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, devaient se rendre aujourd’hui à la Teste-de-Buch, en Gironde, pour évoquer la lutte contre les incendies, après les feux gigantesques de l’été dernier. Aucune raison n’est donnée dans le communiqué d’annulation.
Porte de Montreuil, une haie de poubelles
Sur la chaussée intérieure du périphérique parisien, deux voies sont toujours fermées, le temps de déblayer la rangée de poubelles installée par les manifestants pour bloquer la circulation, comme en témoigne cette photo prise par l’un de nos journalistes.
Eléments de langage
Les membres de la majorité ont en commun d’avoir tous salué ce matin la responsabilité des organisations syndicales qui, depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, ont tenu leurs troupes sans incivilités majeures. Une manière de les encourager à poursuivre dans cette voie, alors que le niveau de mécontentement a grimpé.
6000 personne ont manifesté hier soir
A Rennes, Nantes, Paris, sans mot d’ordre préalable, des opposants à la réforme se sont réunis pour dénoncer la décision du gouvernement d’engager sa responsabilité pour faire passer le texte sur les retraites. Ils étaient 6000, selon le comptage de la police.
« Nous avons vocation à continuer de gouverner »
C’est ce qu’a dit Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, sur France Inter. La ou les motions de censure, « c’est un moment où l’Assemblée nationale est totalement souveraine pour décider de vous accorder la confiance ou de vous la retirer donc il n’y a pas d’alternative au vote des députés », a-t-il fait valoir.
Jordan Bardella (RN) appelle « tous les députés à voter la motion de censure »
Le chef de file du Rassemblement national l’a assuré, « sur le principe nous les voterons toutes, sans la moindre exception », même celle des députés de la Nupes qu’il juge pourtant « sectaires ». « Nous ferons tout ce qui permettra que cette motion de censure soit adoptée, même si elle n’émane pas du RN », martèle-t-il sur France info.
Dussopt ne comprend pas le blocage du périph’
« Qui est gêné par un blocage du périphérique autour de 8 heures ? Les gens qui viennent travailler, martèle Olivier Dussopt. Entre l’expression d’une opposition et un blocage, il y a une différence ». « Empêcher d’accéder à leur emploi ceux qui en ont besoin n’est ni juste ni efficace », tance le ministre du Travail au sujet du blocage du périphérique parisien.
« Le gouvernement a pris ses responsabilités », assure Attal
« Le gouvernement a pris ses responsabilités pour faire adopter un texte majeur pour l’avenir du pays », défend Gabriel Attal sur le plateau de LCI. « Je constate que depuis plusieurs mois, les organisations syndicales ont tenu des manifestations qui se sont déroulées dans le cadre de l’ordre républicain, mon souhait est que cela continue », a poursuivi le ministre des Comptes publics.
Dussopt en soutien de Borne, « il faut être solide »
« Non, la Première ministre ne pleure pas ». Elle aurait versé des larmes à l’Assemblée ? « C’est l’émotion parce que la majorité lui a apporté on soutien. Quand on a l’honneur de servir l’Etat, oui, il faut être solide », assure Dussopt avec des mots de soutien pour Elisabeth Borne.
Dussopt retient « la violence » à l’Assemblée
« C’est toujours un crève-cœur d’avoir recours au 49.3 », assure Olivier Dussopt qui assure que ce « n’est pas un échec, ça le serait s’il n’y avait pas de texte ». Le ministre du Travail reconnaît que « c’est un moment de difficulté. Au delà du 49.3, il faut voir la façon dont ça s’est passé, défend-il sur BFM et RMC. Je n’ai jamais connu un hémicycle où la violence prend ainsi le pas sur la raison. La violence des propos, la violence des comportements, c’est ce que j’ai vu pendant tout le débat sur les retraites ».
A Paris, les voies du périphériques envahies
La protestation continue de s’exprimer dans la rue. Et même sur la route : ce vendredi matin, au lendemain du 49,3 utilisé par le gouvernement pour adopter la controversée réforme des retraites, des manifestants ont envahi le périphérique parisien. Ils se sont massés brièvement sur les voies au niveau de la porte de Clignancourt. Deux autres « barrages filtrants » ont aussi été mis en place porte de Montreuil de Porte d’Italie, à l’appel de la CGT Paris.
« Jusqu’à la dernière minute », insiste Dussopt
« Il y a eu deux votes majoritaires au Sénat et l’Assemblée nationale n’a pas pu voter. Qui a déposé 20 000 amendements, qui a organisé l’obstruction, qui a tout fait pour qu’il n’y ait de pas de vote ? fait mine d’interroger Olivier Dussopt. « Les oppositions ont voulu nier le rôle du Parlement », insiste le ministre du Travail sur RMC et BFM TV. « Jusqu’à la dernière minute nous avons compté, et nous avons fait le constat d’une zone de risque trop importante », dit-il, refusant de confirmer l’information de trois ou quatre voix manquantes pour faire adopter le texte.
Qui sont les députés LIOT ?
On en parle beaucoup mais… les connaissons-nous vraiment ? Il y a quelques semaines, nous avions consacré un article aux députés LIOT dont on parle beaucoup ce matin. On vous laisse le (re)découvrir ici.
« Jusqu’au bout… »
« On ne considère pas que c’est banal d’utiliser un 49.3 », affirme, sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. « Jusqu’au bout », le gouvernement a essayé, promet-il. « Je peux vous dire que l’Assemblée que nous avons n’est pas banale. D’emblée les députés de la Nupes hurlent et disent qu’ils ne voteront pas. Les députés RN disent que ça ne les intéresse pas et nous ne voulons pas faire un texte avec eux », résume le ministre chargé du Renouveau démocratique.
LFI se rangera derrière la motion de censure des élus LIOT
Jean-Luc Mélenchon, qui n’est plus parlementaire, annonce que « nous avons décidé de donner les plus grandes chances possibles à la censure, de retirer notre propre motion au profit de la motion de LIOT, décision prise hier soir par le groupe », dit-il sur France Inter.
Mélenchon refuse de condamner les violences d’hier soir, en dénonce d’autres
Jusqu’ici les manifestations contre la réforme des retraites se déroulaient dans le calme et des débordements ont eu lieu à Paris, Rennes, Nantes notamment. « Si vous m’avez invité pour faire la police morale, trouvez un autre client », raille Jean-Luc Mélenchon, estimant sur France Inter qu’il « manque une information » à ce tableau des violences, celle « des CRS hier matin à Vitry (devant un centre de traitement des déchets, NDLR) décidant de tirer dans le tas alors qu’au premier rang se trouvent Mathilde Panot, Clémence Guetté et Louis Boyard, ceints de leurs écharpes ». « L’ordre a été donné de tirer dans le tas. Ca c’est une violence insupportable », tempête Mélenchon.
Borne, femme de gauche ?
« Madame Borne est soi-disant de gauche, personne ne se rappelle ce qu’elle a fait à gauche ni quel type de bataille elle a mené à gauche », accable Jean-Luc Mélenchon.
« Toucher un parlementaire, c’est toucher à la République », défend Darmanin
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a envoyé jeudi soir un message à tous les préfets leur demandant leur « entière mobilisation pour garantir la sécurité de l’ensemble des élus de notre République ». « Toujours un parlementaire, c’est toucher à la République », assure-t-il au micro de RTL. « Être parlementaire n’est pas une fonction sacrificielle, la police sera là pour protéger les élus », insiste le ministre.
Mélenchon joue sa partition
« Dans ce combat on regarde le président de la République qui administre l’Etat au lieu de gouverner le pays, il a décidé que cette réforme devait avoir lieu, celle-là, pas une autre », juge, sur France Inter, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon. « Ce texte n’a aucune légitimité parlementaire, on a raison de se révolter, on a raison de se mobiliser. (…) Ce texte ne vaut que ce que vaut la parole de quelqu’un qui est minoritaire dans le pays ».
Copé défend « une réforme indispensable »
« Comment peut-on imaginer que le système des retraites continue comme ça ? Bien sûr que c’est une réforme impopulaire, mais forcément qu’il faut allonger l’âge de la retraite, il n’y a pas d’autre choix. C’est une réforme indispensable », martèle, sur Public Sénat, le maire de Meaux Jean-François Copé (LR).
310 interpellations en France
Interrogé sur RTL, le ministre de l’Intérieur annonce 310 interpellations jeudi soir dans toute la France, dont 258 à Paris.
« Les places des villes et des villages ne sont pas des ZAD », fustige Darmanin
Interrogé sur RTL, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin indique convoquer les préfets ce matin pour tout débordement. « Il faut rappeler que les places des villes et des villages ne sont pas des ZAD. Hier, nous étions dans la bordélisation. Il faut surveiller la contestation et se montrer ferme contre les violences », insiste-t-il. « Toutes les oppositions sont légitimes, les syndicats sont là pour ça. Mais si des manifestations spontanées s’organisent pour empêcher les trains de rouler et l’électricité d’arriver dans les villes, nous ne nous laisserons pas faire ».
Le texte final est le texte amendé
« Le Parlement aura le dernier mot, sur le texte issu du compromis parlementaire », assure Stanislas Guerini, rappelant, comme l’a dit hier soir Elisabeth Borne, que le texte sur lequel elle allait engager son gouvernement était celui voté au Sénat puis amendé en Commission mixte paritaire.
« Pas le choix »
« Nous avons cherché à bâtir une majorité jusqu’à la dernière minute, notre intention n’était pas celle du 49.3. Mais nous avons eu un choix à faire, un choix politique, nous avons fait le choix de l’intérêt du pays », défend sur France 2 Stanislas Guerini, ministre de la Fonction publique.
Un niveau d’embouteillages « inhabituel » en Ile-de-France
Le réseau Sytadin indique 186 km de bouchons cumulés dans la région francilienne, un niveau « inhabituel » pour un vendredi.
Une action en cours sur le périphérique parisien
Une centaine de militants de la CGT et de Sud notamment, opposés à la réforme des retraites, se sont invités sur la chaussée intérieure du périphérique parisien, à la hauteur de la porte de Clignancourt. Equipés de fusées fumigènes, ils ont arrêté le trafic, comme en témoignent les images d’un journaliste de RMC.
« On est en train de ruiner le système démocratique »
« Cette réforme est inacceptable », autant que la manière dont le gouvernement veut la faire accepter, estime, sur France Info, le député centriste Charles de Courson. « On est en train de ruiner le système démocratique », tempête le centriste, affirmant que même des membres de la majorité sont contre. « Quand Elisabeth Borne a annoncé le 49.3, à Horizons et au Modem, pas un n’a applaudi. Ils se sont battus contre ». Et de mettre en garde: « On va vers un durcissement généralisé et les syndicats me disent qu’ils ne sont plus surs de pouvoir encadrer, ce qu’ils avaient fait avec beaucoup de responsabilité jusqu’ici ».
Dans nos oreilles
Vous voulez écouter toutes les interviews matinales ? Ca va être sport ! La liste des intervenants est longue: l’Insoumise Raquel Garrido sur RMC, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin puis le président des députés LR Olivier Marleix sur RTL (7h40 et 8h20), Ian Boucard, le député LR du territoire de Belfort qui a annoncé qu’il voterait la motion de censure des LIOT en dépit des propos d’Eric Ciotti.
Parleront ensuite la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet (Europe 1), Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics (LCI), puis Jordan Bardella, le président du RN (France Info) et pour finir le ministre du Travail Olivier Dussopt sur RMC et BFM.
Avant d’ouvrir la radio
Faire passer la réforme avec le 49.3 n’était pas la première hypothèse retenue par l’Elysée. Emmanuel Macron a longtemps et beaucoup hésité. Dans cet article, nos journalistes politiques racontent les doutes, les conciliabules, les comptages, les réunions de crise.
Les réunions publiques de la Nupes
Elles étaient programmées avant la décision de l’exécutif d’adopter la réforme en usant de l’article 49.3. Au moins quatre réunions publiques sur les retraites sont organisées par la Nupes ce soir, à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Vienne (Isère), Saintes et La Rochelle (Charente Maritime).
Une figure des Giles jaunes envoyée en garde à vue
Hier soir, Jérôme Rodrigues, l’un des plus connus des Gilets jaunes, a été interpellé par les forces de l’ordre et conduit dans un commissariat du XVIIIe arrondissement. Le député LFI Alexis Corbière s’est rendu sur place pour dénoncer « ces interpellations en masse ». Un peu avant minuit, 237 personnes avaient été interpellées en marge de la manifestation spontanée qui a commencé à 16 heures place de la Concorde et qui a donné lieu à des débordements.
Les trois outils contre la réforme, dont le RIP
Les parlementaires opposés à la réforme des retraites veulent utiliser trois outils de droit pour faire marche arrière: les motions de censure, le recours au Conseil constitutionnel et le référendum d’initiative partagée. Ce RIP est une procédure complexe par laquelle 185 des 925 députés et sénateurs tentent de forcer la tenue d’un référendum.
Compte et recompte
Après avoir compté les possibles soutiens à la réforme des retraites, on va compter aussi les députés susceptibles de voter la défiance lundi.
Onze motions de censure jusqu’ici
Onze fois depuis qu’elle a été nommée à Matignon, Elisabeth Borne a dû affronter la censure ou la « défiance » des oppositions. Aucune motion n’a reçu suffisamment de voix pour être approuvée. Le nombre maximum de voix – 239- a été obtenu le 24 octobre sur le volet recettes de la loi de Finances pour 2023, quand le RN a soutenu la motion de la Nupes.
Motions de censure avant 15h20
Les groupes politiques ont 24 heures pour déposer une motion de censure contre le gouvernement, soit jusqu’à 15h20 aujourd’hui. Il n’est plus question de motion « transpartisane », comme certains le laissaient entendre hier matin, pour ajouter à la pression du gouvernement. La patronne du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, a été la première à en annoncer une. De son côté, la Nupes pourrait s’associer avec le groupe Liot pour une autre. LR a déjà annoncé que son groupe ne votera pas le moindre texte de défiance.
Motion de censure : « Le vote de ceux pour ou contre la réforme », selon Borne
« Ce sera le vote de ceux pour ou contre la réforme » : au 20 Heures de TF1, hier soir, Elisabeth Born a anticipé les motions de censure.
La Première ministre s’est par ailleurs dite « très choquée » par les « cris » à l’Assemblée nationale lorsqu’elle a annoncé sa décision. « Un certain nombre de groupes politiques ne respectent pas nos institutions », a-t-elle continué.
Quelles suites pour la mobilisation ?
Réunie jeudi soir, l’intersyndicale a appelé à des « rassemblements syndicaux de proximité » ce week-end, avec une « nouvelle grande journée de mobilisation le 23 mars prochain ».
Débordements place de la Concorde
Barricades en feu, charges des forces de l’ordre, interpellations… Le rassemblement organisé sur la place de la Concorde à Paris ce jeudi pour réagir à la décision de l’exécutif a dégénéré en début de soirée avant de se propager à d’autres rues de la capitale, après l’intervention des forces de l’ordre.
A 23h30, 217 personnes avaient été interpellées, notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations, selon la préfecture de police de Paris.