La machine judiciaire du régime en place continue sa marche sur le territoire des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
Entendu hier, mercredi 22 mars, par la Sûreté urbaine de Dakar, le chargé de communication dudit parti, El Hadji Malick Ndiaye, a été placé en garde à vue pour «diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions», a souligné son avocat Me Moussa Sarr.
Il faut dire que depuis les manifestations du 16 mars derniers, plus de 400 militants et responsables du parti du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, sont en état d’arrestation. Dans le Sud du pays, où une victime est dénombrée à la suite de ces manifestations notamment dans le département de Bignona, tous les prévenus présentés devant le Tribunal des flagrants délits, parmi lesquels 16 mineurs, ont été tous été acquittés et libérés. A l’exception d’un qui est condamné à un mois de prison avec sursis, pour outrage à un agent des Forces de sécurité dans l’exercice de ses fonctions. A Dakar et dans les autres départements, plusieurs responsables départementaux de la jeunesse de Pastef ont été placés sous mandat de dépôt et leurs dossiers mis en instruction.