Elon Musk considère qu’une IA « qui se soucie de comprendre l’univers ne risque pas d’anéantir les humains, parce que nous sommes une partie intéressante de l’univers ».
Les projets autour de l’TA ne cessent de fleurir. Expliquant lundi travailler à la création de sa propre intelligence artificielle, Elon Musk pense pour sa part pouvoir trouver la meilleure recette. Le projet surnommé « TruthGPT » est chargé de « rechercher la vérité maximale » et de faire concurrence aux autres logiciels existants, qui n’incluent selon lui pas assez de garde-fous.
« Je vais lancer quelque chose qui s’appelle Truth GPT ou une IA qui recherche la vérité maximale et qui essaie de comprendre la nature de l’univers », a détaillé l’entrepreneur dans un entretien sur la chaîne américaine FoxNews.
Musk veut garantir la sécurité de l’humanité
Le patron de Twitter, Tesla, SpaceX et Neuralink estime qu’il s’agit de la « meilleure voie » pour garantir la sécurité de l’humanité, car « une IA qui se soucie de comprendre l’univers ne risque pas d’anéantir les humains, parce que nous sommes une partie intéressante de l’univers. » Cette IA idéale agirait un peu comme les humains, qui aspirent « à protéger l’habitat » des chimpanzés, alors qu’ils auraient la capacité de « tous les chasser et les tuer ».
Différents médias spécialisés avaient déjà rapporté depuis quelques semaines qu’Elon Musk investissait dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il a notamment fondé en mars une nouvelle entreprise spécialisée dans ce domaine, baptisée X.AI et basée dans le Nevada. Il avait en outre cofondé en 2015 OpenAI, la start-up californienne qui a conçu ChatGPT, avant de quitter l’entreprise en 2018.
Selon le Financial Times, sa nouvelle entité doit d’ailleurs rivaliser avec OpenAI, une société qui essuie dorénavant ses critiques. Il a par exemple estimé dans un tweet en décembre dernier qu’elle entraîne l’IA à être « woke », c’est-à-dire à « mentir ». Et lundi, Elon Musk, signataire d’un récent appel pour faire une pause dans la recherche sur les IA de dernière génération, a estimé que cette technologie « a le potentiel pour détruire la civilisation » et a appelé à créer un « régulateur » pour le secteur.
Toujours selon le Financial Times, l’entrepreneur a récemment recruté Igor Babuschkin et Manuel Kroiss, tous deux passés par DeepMind, la branche d’IA d’Alphabet (maison mère de Google). Il aurait aussi acheté quelque 10.000 processeurs graphiques – des ordinateurs nécessaires pour entraîner des modèles de langage, c’est-à-dire la fondation des systèmes d’IA générative.