Le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, s’est confié à Nice-Matin et L’Equipe, évoquant notamment l’affaire Christophe Galtier, accusé de racisme, et l’avancée de l’enquête.
Pour Nice -Matin et L’Equipe, le président de l’OGCN, Jean-Pierre Rivère, est revenu sur les accusations de racisme portant sur Christophe Galtier, datant de son passage dans le sud de la France et formulées par Julien Fournier, l’ancien directeur sportif des Aiglons. Dans la tourmente, défendu par les uns, au coeur d’une nouvelle et énième polémique pour les autres, l’entraîneur du PSG est actuellement sous le coup d’une enquête. Extraits choisis.
Jean-Pierre Rivère : « Il y a des tensions qui se créent dans tous les clubs »
« La position de l’OGC Nice est très claire sur ce dossier, a commencé par expliquer le dirigeant niçois. Il y a une enquête en cours. J’ai déjà été auditionné, j’ai donné tous les éléments que je considérais avoir en ma possession. Chacun fera la même chose. Il était vraiment important de protéger le groupe, ce qui n’a pas vraiment pas été facile durant cette période ».
Jean-Pierre Rivère a également et logiquement été interrogé sur les relations, décrites comme tendues, entre les deux protagonistes, Christophe Galtier et Julien Fournier. « On a effectué une saison complète avec Christophe Galtier et Julien Fournier. Ces deux personnes se voyaient tous les jours ou presque. Je venais de temps en temps. Je ne peux pas vous dire le nombre exact de réunions où j’étais présent. Une saison, c’est long. Lorsqu’elle ne se passe pas aussi bien qu’on le souhaite, et notamment lors de la phase retour, il y a des tensions qui se créent dans tous les clubs.
Enfin, le président de Nice est tout de même resté discret sur certains éléments de l’affaire, après son échange avec les enquêteurs. « Julien Fournier m’a dit un jour :’’Je vais écrire un courrier à Ineos’’ Il n’a souhaité pas m’en donner le contenu, ce que je respecte. Ce mail, je ne l’ai toujours pas vu. Je n’ai eu que les éléments rapportés par le journaliste M. Molina. Point barre. Ce que j’ai entendu, vu, compris, pas compris, je ne vais pas vous le dire. J’ai donné tout ce que je pouvais aux enquêteurs lors de mon audition. J’espère que chacun pourra librement s’exprimer dans le cadre de l’enquête. Je ne vais pas aujourd’hui, dans la presse, vous dire ce que j’ai exprimé aux enquêteurs » .
