Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) avait mis en garde contre un risque dans un rayon de 1 000 km autour de l’épicentre.
Plus de peur que de mal. L’alerte au tsunami déclenchée ce vendredi en Nouvelle-Calédonie a été levée. Un puissant séisme de magnitude 7,7 s’est produit dans l’océan Pacifique au sud-est de l’archipel, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS), ce qui a déclenché une l’alerte au raz-de-marée.
La secousse a été détectée à une profondeur de 37 km et à 333,8 km des côtes. Elle a eu lieu vers 14 heures locales, soit 5 heures à Paris.
Rapidement, les forces de l’ordre ont fait évacuer le littoral. Les sirènes anti-tsunami ont été déclenchées et la population a été invitée à s’éloigner des côtes.
Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) avait estimé que le risque de submersion était « possible » dans un rayon de 1000 km. « Sur la base des paramètres préliminaires du tremblement de terre, des vagues de tsunami dangereuses sont possibles sur les côtes situées à moins de 1000 km de l’épicentre du tremblement de terre », avait-il mis en garde. « La menace de tsunami liée à ce tremblement de terre est maintenant écartée » dans toutes la région, a fait savoir le PTWC un peu avant 18 heures, 9 heures à Paris.
Une réceptionniste d’hôtel à Nouméa, la principale ville de la Nouvelle-Calédonie, a dit à l’Agence France presse (AFP) qu’elle n’avait ressenti aucune secousse. A l’inverse, il était possible de la sentir à Lifou et aux îles Loyauté. Un journaliste a indiqué « avoir ressenti une forte secousse pendant au moins 15 à 20 secondes ».