Le Heat n’est plus qu’à un succès de la septième finale NBA de son histoire après une insolente prestation dimanche face aux Celtics, laminés 128 à 102.
La démonstration a tourné à la correction. Le Miami Heat, grâce à une performance collective de haute volée, a étrillé les Boston Celtics (128-102) à domicile pour s’échapper désormais trois victoires à zéro en finale de Conférence Est, dimanche 21 mai, en playoffs de la NBA, la ligue professionnelle nord-américaine de basket.
La franchise floridienne n’a besoin que d’une victoire pour se qualifier pour la septième finale de son histoire et briguer ainsi un quatrième titre après ceux de 2006, 2012 et 2013.
Les Bucks de Giannis Antetokounmpo en ont fait les frais au premier tour, les Knicks ensuite dans un remake moins vénéneux que les féroces bagarres des années 1990. Et voilà donc le même sort réservé aux Celtics pour leur troisième confrontation à ce stade en quatre ans (une qualification pour chaque franchise).
Les deux finales de conférence proches de leur terme
Dimanche, la messe était dite dès la première période de cette troisième rencontre, bouclée sur un score de 61 à 46, le Heat comptant ensuite jusqu’à 33 unités d’avance au cœur du troisième quart-temps, fort d’une adresse insolente (57 % aux tirs, 19 sur 35 derrière l’arc).
En face, la défaillance a été aussi collective qu’individuelle, à l’image de Jaylen Brown (12 points) et de Jayson Tatum (14 points) terriblement maladroits à longue distance (1 sur 14) et qui ont vite baissé les bras.
La quatrième confrontation, déjà décisive, de cette série aura lieu mardi, toujours à Miami. Pour espérer inverser une situation décidément bien mal embarquée, Boston – comme les Los Angeles Lakers menés également 3 à 0 par les Denver Nuggets à l’Ouest –, est désormais contraint de remporter les quatre rencontres suivantes, un exploit qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de la ligue, en 149 opportunités.