A l’occasion du deuxième match, dimanche, à Denver, le Heat a battu les Nuggets (111-108) pour revenir à une victoire partout, avant de recevoir mercredi.
Miami, grâce notamment à 23 points de Gabriel Vincent, symbole d’une adresse retrouvée à longue distance, s’est imposé (111-108) à Denver, dimanche 4 juin, sur le parquet de la Ball Arena, égalisant à une victoire partout dans la finale de la NBA 2023. Le Heat, qui brigue un quatrième titre, reprend de fait l’avantage du parquet, avant d’accueillir les Nuggets, en quête d’un premier sacre, mercredi pour la troisième rencontre. La première équipe à quatre victoires sera sacrée championne.
Nikola Jokic, ultradominant et au sommet de son art, avec 41 points inscrits (11 rebonds) n’a toutefois pas empêché la victoire de Miami, qui a démarré et fini très fort la rencontre, après avoir survécu à un deuxième quart-temps de feu de Denver, qui a compté jusqu’à 15 points d’avance.
Car comme leur y avait enjoint leur coach, Erik Spoelstra, la veille – « Prenez les tirs et prenez feu ! » –, les Floridiens ont réussi à trouver la mire derrière l’arc, là même où ils avaient péché trois soirs plus tôt, en réussissant 17 de leurs 35 tentatives. Gabriel, auteur d’un 4/6, a montré l’exemple après que Mike Strus, plombé par un 0/9 au premier match, a planté ses quatre premières banderilles au premier quart-temps, avant, certes, de manquer les six suivantes (14 points).
« C’est ça, une finale »
Qu’importe, l’élan fut collectif pour le Heat, où Jimmy Butler a aussi retrouvé des couleurs (21 points, 9 passes) en prenant davantage ses responsabilités dans le dernier quart-temps, après que Bam Adebayo a encore été exemplaire (21 points, 9 rebonds). Plus d’agressivité, plus d’adresse et une meilleure défense aussi ont mis Miami sur la voie du succès.
Car, si les joueurs d’Erik Spolestra n’ont pu empêcher Jokic de se montrer écrasant, ils ont concentré énormément d’efforts à limiter l’impact de ses coéquipiers. « C’est ça, une finale, a clamé ce dernier au micro de NBA TV. Nous savons que nous devions faire quelque chose sur le plan défensif. C’est la chose la plus importante pour nous, car nous savions aussi que nous pouvons marquer, nous avons confiance en nos joueurs. »
Jamal Murray a ainsi longtemps fait les frais de la force de dissuasion du Heat, même si ses 10 points dans le money-time (sur 18 au total, 10 passes) ont fait trembler le Heat, jusqu’à son shoot au buzzer pour tenter d’arracher une prolongation, qui n’a finalement pas eu lieu.