Le Real Madrid ne compte pas forcément attendre l’année prochaine pour faire signer Kylian Mbappé.
Kylian Mbappé a choisi de ne pas prolonger au Paris SG. Dans un an, il sera libre et son club suspecte un accord déjà conclu avec le Real Madrid pour un transfert sans aucune indemnité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le joueur s’est retrouvé à l’écart et privé de la tournée en Asie en cette période estivale.
Le Real pourrait ne pas attendre 2024 pour Mbappé
Mais est-ce que le Real s’est vraiment entendu avec la star française pour un engagement en 2024 ? Il est permis d’en douter. Il y a deux ans, et alors qu’il ne restait qu’un an de contrat à ce dernier dans la capitale française, le club espagnol avait bien tenté d’arracher Mbappé au PSG contre une somme de 200 millions d’euros.
D’après La Gazzetta dello Sport, le club champion d’Espagne a bien débloqué une somme pour la signature de l’international tricolore avant la fin du mercato. Et elle serait de l’ordre de 180M€.
Le montant des revenus net du Real s’élèverait à 558 millions d’euros et c’est pourquoi il peut se permettre aujourd’hui ce gros investissement. Et ce n’est pas comme si c’était de l’argent jeté par la fenêtre. Mbappé a le profil d’un « Galactico » et le club aux quatorze couronnes européennes n’a jamais lésiné sur ses moyens lorsqu’il s’agissait de miser sur un crack. Même si évidemment, il y a eu quelques flops importants lors des dernières décennies (Owen, Kakà et Hazard).
Le Real a cruellement besoin d’un attaquant
Le recrutement de Mbappé dès 2023 répondrait aussi à la nécessité de renforcer le secteur offensif. Le club a laissé filer Karim Benzema et ne dispose que de Joselu comme avant-centre. Carlo Ancelotti a beau affirmer publiquement qu’il peut faire toute une saison dans ces conditions, personne ne le croit. Même lui doit penser le contraire, vu qu’il a exigé de son patron la signature de Harry Kane.
Quand il a été questionnéà propos du Bondvnois, le président merengue, Florentino Pérez, n’a lâché aucun indice, se contentant d’affirmer qu’il était « tranquille ». Le patron de la Casa Blanca prépare certainement son offensive en toute discrétion, et à l’abri des regards, comme il sait si bien le faire avec les joueurs de classe mondiale.