La migration clandestine avec son lot de pertes en vies humaines continue. La dernière en date est cette pirogue qui a chaviré à Ouakam dans la nuit de ce dimanche à lundi 24 juillet.
Face à ce constat désolant, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire la sonnette d’alarme et exige des États de l’Union européenne, le «respect de la dignité humaine en intensifiant leurs efforts dans la lutte contre la pauvreté en Afrique, en vue de rétablir un équilibre économique entre le Nord et le Sud tout en promouvant une politique migratoire inclusive qui prend en compte les préoccupations des États africains ». ADHA recommande aux États africains en général, à l’Etat du Sénégal en particulier, « de mener une large concertation autour de la problématique de la migration irrégulière pour l’adoption de politiques et stratégies efficaces permettant la prise en charge effective de leurs ressortissants dont la majorité est constituée de jeunes à la recherche d’un meilleur avenir, c’est-à-dire une politique de jeunesse mise en place par les jeunes pour les jeunes ». L’organisation invite les organismes ou collectifs, « à ne pas se nourrir de la migration mais plutôt à travailler pour la promotion, la protection et le respect des droits des jeunes et des migrants ». Dans ses recommandations,
ADHA trouve aussi que le chef de l’Etat « doit avoir une oreille attentive aux préoccupations des jeunes ». Les accords de pêche doivent être reconsidérés, selon l’organisation. Enfin, ADHA recommande, « l’audit des structures nationales et internationales qui ont bénéficié des fonds fiduciaires de 2005 à nos jours, de fournir des informations adéquates aux futurs migrants sur les opportunités et les perspectives de différentes destinations afin qu’ils puissent, librement, prendre des décisions éclairées ».
source:sudQuotidien