Selon Dr Dialo Diop, avec ou sans son leader, l’ex-parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février prochain. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, le vice-président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a par ailleurs confirmé l’existence d’une liste de compatriotes de la diaspora à arrêter lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le prochain grand Magal de Touba.
Que le président Macky Sall et son régime se le tiennent pour dit ! Malgré l’emprisonnement de son leader Ousmane Sonko suivi de la décision de sa dissolution, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), « aura un candidat en 2024 » lors de la présidentielle du 25 février prochain. L’annonce est du vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 27 août, Dr Dialo Diop a indiqué que le Pastef est une force politique qu’on ne pourrait rayer d’un seul trait de plume. Sous ce rapport, il a indiqué qu’à défaut de la candidature d’Ousmane Sonko, « le projet de Pastef » sera porté par un autre candidat qui en sera le porte-étendard le 25 février 2024. « Le Pastef en tant que force politique est bien là. Sonko n’est que le chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février prochain», a promis l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
Par ailleurs, s’exprimant sur la situation politique actuelle, le vice-président du parti Pastef chargé du panafricanisme et des questions mémorielles a dénoncé le « régime de terreur blanche » où l’actuel gouvernement invoque la loi pour harceler les gens, notamment les militants de leur parti parfois pour un simple motif de port du « bracelet de la liberté ». Le gouvernement invoque la loi pour harceler les gens. Mais dans le même temps, il foule au pied la même loi chaque fois que ça l’arrange. Après la dissolution de Pastef consécutive à l’emprisonnement de son leader, une campagne de kidnappings à la chaîne de nos cadres et militants, y compris des élus locaux, est orchestrée. On arrête même des députés sans lever au préalable leur immunité parlementaire », a-t-il dénoncé.
« Quand vous arrivez aux frontières notamment à l’aéroport et que vous portez ce bracelet que nous appelons bracelets de la liberté, on peut vous interpeller pour cela. Nous avons plusieurs cas, nous avons même des informations faisant état de l’existence d’une liste de nos compatriotes de la diaspora, qui sont attendus lorsqu’ils vont débarquer à Dakar pour le Magal par exemple », a encore martelé Dr Dialo Diop qui fut le plus jeune prisonnier politique sous le régime du président Senghor. Et d’ ajouter : « Il y a également des jeunes qui vous racontent qu’ils ont été sommés dans la rue par des policiers ou gendarmes d’enlever leur bracelet. De quel droit ? Peut-on interpeller un citoyen sur le bracelet montre ou le bracelet de la liberté qu’il porte ? Ça, c’est de la souveraineté privée de l’individu. Tout ceci, c’est du harcèlement policier, judiciaire, on est à 1062 prisonniers ».
source:sudQuotidien