À majorité républicaine, la Chambre des représentants est quasiment paralysée depuis la destitution surprise de son « speaker » Kevin McCarthy, le 3 octobre.
Il avait été adoubé par Donald Trump. Le président de la commission des Affaires judiciaires, Jim Jordan, un des ténors républicains, a été désigné vendredi candidat de son parti pour la présidence de la Chambre des représentants lors d’un vote interne, ont annoncé des dirigeants de sa formation.
La Chambre, contrôle par les républicains contrairement au Sénat à majorité démocrate, est quasiment paralysée depuis la destitution surprise le 03 octobre de son «speaker » Kevim McCarthy, qui a mis à nu les fractures béantes du parti, à un an de la présidentielle de 2024.
Le précédent, mardi, avait été remporté de peu par Steve Scalise, chef de la majorité républicaine à la Chambre et élu de Louisiane (sud-est), sur Jim Jordan, soutenu notamment par Donald Trump. Mais Steve Scalise a annoncé jeudi soir renoncer à sa candidature, faute de pouvoir rassembler suffisamment de voix pour se faire élire « speaker ».
Positions conservatrices
Jim Jordan a devancé vendredi lors d’un vote à bulletins secrets Austin Scott, autre membre de l’aile conservatrice du parti. Il a recueilli 124 voix contre 81 à son adversaire, selon les médias américains.
Bien que défendant des positions conservatrices assez proches, les deux hommes se sont dissociés lors du vote sur la certification de l’élection du président démocrate Joe Biden en 2020, contestée avec véhémence par Donald Trump : Jim Jordan avait voté contre la validation des résultats et Austin Scott pour.
Un vote de l’ensemble de la Chambre des représentants ne devrait pas intervenir vendredi, beaucoup d’élus des deux partis ayant quitté Washington.
