Alors que les Etats-Unis réclament la libération des otages avant tout cessez-le-feu, deux femmes enlevées par le Hamas le 7 octobre ont été libérées lundi soir, a annoncé le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza.
L ‘essentiel
- Ce mardi marque le 18e jour du conflit opposant Israël au Hamas.
- Israël affirme que plus de 1 400 Israéliens ont été tués depuis le 07 octobre. Le Hamas assure de son côté que plus 5 000 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza, dont plus de 2 000 enfants.
- Emmanuel Macron est à Tel-Aviv. État palestinien, colonisation…, le président appellera à une « processus de paix ».
- Neuf Français sont portés disparus depuis le 7 octobre, dont au moins une, Mia Shem, est otage.
- Deux octogénaires israéliennes ont été libérées par le Hamas lundi soir.
- Emmanuel Macron est à Ramallah où il s’entretient avec Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne.
- Ce matin, il était à Tel-Aviv, où il a rencontré les familles des victimes avant de s’entretenir avec le président israélien puis le Premier ministre.
C’est la fin de ce direct
Merci de nous avoir suivis. Bonne nuit à toutes et à tous !
Des précisions sur la tentative d’infiltration déjouée
L’armée israélienne donne sur Telegram des précisions sur la tentative d’infiltration par des plongeurs du Hamas, survenue aujourd’hui. « Plus tôt dans la journée, les forces navales de Tsahal ont localisé une cellule terroriste du Hamas sortant d’un tunnel sur la côte de la bande de Gaza et tentant d’infiltrer le territoire israélien par la mer », déclare-t-elle.
La tentative a été déjouée par l’intervention combinée de la marine, de l’armée de l’air, ainsi que de soldats aux sols, précise-t-elle, ajoutant que des frappes ont aussi été menées contre le tunnel et un entrepôt d’armes à Gaza. « Il n’y a pas de risques immédiat d’infiltration supplémentaire pour le moment », indique Tsahal.
L’armée américaine attaquée 13 fois en Irak et en Syrie
Les forces américaines ont été prises pour cible en Irak et en Syrie au moins 13 fois par des drones ou des tirs de roquettes durant la semaine écoulée, selon le Pentagone. « Entre le 17 et le 24 octobre, les forces américaines et de la coalition internationale (antidjihadistes NDLR) ont été attaquées au moins dix fois en Irak et trois fois en Syrie », avec des drones ou des roquettes, selon le porte-parole du Pentagone, précisant qu’il s’agissait d’un bilan préliminaire. Des groupes armés proches de l’Iran ont menacé d’attaquer les bases américaines en raison du soutien de Washington à Israël.
« Il m’a fait sentir que je n’étais pas seule »
Hadas Kalderon, la mère de Sahar et Erez, deux enfants franco-israéliens retenus en otage par le Hamas, se félicite sur i24NEWS de sa rencontre ce matin avec Emmanuel Macron. « C’est la première fois que je souris et que j’ai de l’espoir. Il m’a fait sentir que je n’étais pas seule », témoigne-t-elle.
Des membres du Hamas ont tenté d’entrer en Israël par la mer
La marine israélienne a tué des plongeurs du Hamas qui tentaient de pénétrer en Israël par la mer, depuis la bande de Gaza, affirme Tsahal sur Telegram. L’armée ne précise pas combien de terroristes ont été éliminés, et indique poursuivre les recherches dans la zone pour s’assurer que d’autres plongeurs ne s’y trouvent pas. La tentative d’infiltration a été revendiquée par le Hamas, selon The Times of Israël.
« Coalition internationale » contre le « réseau financier du Hamas »
Le numéro deux du ministère américain de l’Economie et des Finances, Wally Adeyemo, propose une « coalition internationale » pour s’attaquer au « réseau financier du Hamas ». « Je voyage en Europe (à partir de) vendredi, je vais rencontrer nos alliés et partenaires et parler de ce que nous pouvons faire de manière coordonnée pour nous attaquer au réseau financier du Hamas », affirme-t-il.
Emmanuel Macron est arrivé à Amman
Emmnauel Macron est arrivé à Amman, deuxième étape de son voyage dans la région destiné à marquer la solidarité de la France avec Israël. Il doit y évoquer demain matin avec le roi de Jordanie, Abdallah II, la réactivation du « processus politique » en vue d’une « solution à deux Etats », palestinien et israélien, visant en paix et en sécurité côte à côte, précise la présidence française.
Le Hamas annonce 50 morts en une heure après des frappes à Gaza
Le ministère de la Santé du Hamas annonce que 50 personnes ont été tuées « durant la dernière heure » dans « plusieurs secteurs » de la bande de Gaza. Dans l’après-midi, le ministère avait annoncé que 5 791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien.
« Demandez au Hamas si vous pouvez en avoir »
Dans un message sur X, accompagné d’une photo montrant apparemment des citernes de carburant (que nous ne sommes pas en mesure de vérifier), l’armée israélienne affirme également que le Hamas dispose de réserves d’essence dans Gaza. « Ces réservoirs se trouvent à l’intérieur de Gaza, peut-on lire ainsi. Ils contiennent plus de 500 000 litres de carburant. Demandez au Hamas si vous pouvez en avoir ».
Israël refuse de laisser entrer de l’essence dans Gaza
L’armée israélienne refuse de laisser entrer de l’essence dans Gaza, malgré un appel de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. « Le carburant n’entrera pas dans la bande de Gaza. Le Hamas en a besoin pour son infrastructure opérationnelle », déclare un porte-parole de Tsahal, cité par The Times of Israël.
Une attaque contre une manifestation pro-israélienne empêchée en Allemagne ?
La police de Essen, dans l’ouest de l’Allemagne, annonce l’interpellation d’un homme après avoir reçu « des indications d’un possible scénario d’attentat ». Selon plusieurs médias, il s’agirait d’un djihadiste de 29 ans qui aurait envisagé une attaque contre une manifestation pro-israélienne.
Ramallah, un déplacement « essentiel » pour Macron
Emmanuel Macron, qui s’était déjà rendu en Cisjordanie en 2020, écrit sur X (ex-Twitter) qu’il était « essentiel (pour lui) de revenir à la rencontre du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ». L’attaque du Hamas contre Israël est « une tragédie pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens », indique-t-il.
Israël riposte après des tirs venus de Syrie
Les forces israéliennes indiquent sur Telegram avoir détecté deux tirs visant Israël en provenance du territoire syrien, qui sont tous deux tombés dans des zones non habitées. L’armée a répondu par des frappes d’artillerie en direction de la source des tirs, déclare-t-elle.
Pour les Etats-Unis, un cessez-le-feu à Gaza profiterait au Hamas
Un cessez-le-feu à Gaza « ne bénéficierait qu’au Hamas », répète la Maison Blanche. Le secrétaire général de l’ONU a lui, de son côté, réclamé une fois de plus un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » ce mardi après-midi « pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l’aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages ».
Échanges tendus au Conseil de sécurité de l’ONU
Nous l’évoquions plus tôt, les échanges au Conseil de sécurité de l’ONU étaient tendus, en fin d’après-midi. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a dénoncé les « violations claires » du droit humanitaire à Gaza et réclamé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». « Dans quel monde vivez-vous ? », s’est-il vu rétorquer par le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen. « Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu’un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence », s’est-il demandé. Le désaccord est tel que le ministre israélien annonce, sur Twitter, qu’il refuse de rencontrer Antonio Guterres.
L’aide n’arrive pas assez vite à Gaza, juge Biden
L’arrivée de l’aide à Gaza « n’est pas assez rapide », juge Joe Biden, interrogé sur le sujet par la presse en marge d’une cérémonie de remise des médailles à la Maison Blanche.
« On compte sur vous »
« On reconnaît l’Etat d’Israël et son droit d’existence depuis plus de 40 ans », avance Mahmoud Abbas. « Mais Israël doit aussi reconnaître le droit du peuple palestinien à avoir un état indépendant et à vivre côte à côte avec Israël », poursuit le président palestinien. « On compte sur vous. La France est un pays respecté dans le monde, écouté », conclut-il, à destination d’Emmanuel Macron.
La reprise des discussions, « plus que jamais nécessaire »
Comme il l’avait évoqué à Tel-Aviv, Emmanuel Macron souhaite la « reprise d’un processus politique » de paix. « Je crois que la reprise des discussions est plus que jamais nécessaire », martèle-t-il. La France a « une position constante à cet égard (…) : celle d’avoir deux Etats en capacité de cohabiter », rappelle le chef d’Etat. Cela passe, pour lui, par « la reconnaissance du droit légitime des Palestiniens à disposer d’un territoire et d’un état, mais aussi la reconnaissance « d’un Etat d’Israël et de l’importance de son existence et sa sécurité ».
La Cisjordanie ne doit pas être oubliée
Il ne faut pas « oublier la population en Cisjordanie », plaide Emmanuel Macron au sujet de l’aide économique. Il souhaite « voir comment venir en soutien aux populations civiles », via « une aide exceptionnelle ». Sur le plan sécuritaire, il estime qu’il faut aussi « empêcher les exactions de certains en Cisjordanie contre des citoyens palestiniens innocents ».
Macron répète son souhait d’une coalition contre le Hamas
Emmanuel Macron plaide pour une « initiative forte pour la paix », qui passe par « la lutte contre les groupes terroristes » et qui doit aussi s’appliquer au Hamas. Il répète son souhait de « coalition » contre le groupe islamiste palestinien, déjà évoqué à Tel-Aviv ce midi. Il faudra « plusieurs semaines pour s’organiser » mais ça évitera « des opérations massives qui menaceraient une population civile ».
Protéger les civils, « un impératif moral »
« Une vie palestinienne vaut une vie française, qui vaut une vie israélienne », déclare, l’air grave, Emmanuel Macron. « Protéger les civils est un impératif moral en plus d’une application du droit international », poursuit-il, aux côtés de Mahmoud Abbas. « La situation peut encore se dégrader gravement à court terme », redoute le chef de l’Etat français. « Un travail va s’engager pour permettre de redonner de l’électricité dans les hôpitaux » de la bande de Gaza, assure Emmanuel Macron, évoquant ses discussions de ce midi avec le Premier ministre israélien.
« J’entends les souffrances des civils à Gaza »
L’attaque a été « une catastrophe pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens », notamment à cause des amalgames entre « le Hamas » d’un côté, et l’ensemble du peuple palestinien et l’autorité palestinienne de l’autre. « Le Hamas ne représente pas le peuple palestinien », répète-t-il. « C’est pourquoi la France maintient son soutien à la société civile palestinienne et à l’autorité palestinienne. J’entends les souffrances des civils à Gaza. Et pour la France, rien ne saurait les justifier », affirme le chef de l’Etat.
Macron présente ses condoléances
« Rien, nulle part, ne justifie la violence terroriste », répète Emmanuel Macron face à Mahmoud Abbas. « Je n’oublie pas que vous étiez, vous aussi, en 2015, à nos côtés quand la France a été touchée par le terrorisme », commence le chef de l’Etat, dans sa prise de parole conjointe depuis Ramallah. « Je veux exprimer toutes mes condoléances pour toutes les victimes de la spirale de violence » déclenchée par l’attaque du Hamas.
Abbas demande un cessez-le-feu
« L’Autorité palestinienne continue à suivre les voies politiques », assure Mahmoud Abbas, affirmant avoir « condamné l’assassinat de civils des deux côtés et appelé à libérer les otages des deux côtés ». Il réclame, par ailleurs, un cessez-le-feu et la « protection internationale pour les civils ». « Notre peuple restera sur ses terres. Nous voulons la reconnaissance de l’Etat palestinien et son indépendance », martèle-t-il.
Israël « tue des civils innocents », reproche Mahmoud Abbas
« L’attaque d’Israël ne prend pas en compte la loi internationale » et « tue des civils innocents à Gaza », entame Mahmoud Abbas lors d’une prise de parole conjointe avec Emmanuel Macron. « Tous les pays qui encouragent (Israël) à poursuivre ses actes sans sanction » sont « responsables », juge-t-il.
Israël ne doit pas « tuer des millions d’innocents », demande Lula
« Ce n’est pas parce que le Hamas a commis un acte terroriste contre Israël qu’Israël doit tuer des millions d’innocents », fait valoir le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, dans son émission hebdomadaire diffusée sur les réseaux sociaux. Il assure que son « rôle est de faire en sorte que des négociations soient possibles » en vue d’un cessez-le-feu.
Des opérations humanitaires en pause faute de carburant
L’agence de l’ONU pour les réfugiés annonce qu’elle va cesser ses opérations mercredi soir si elle n’obtient pas de carburant d’ici là.
Une actrice arrêtée en Israël pour une publication Facebook
Maisa Abdel Hadi, célèbre actrice arabe israélienne, est actuellement en garde à vue pour des soupçons « d’incitation au terrorisme » après une publication sur Facebook d’une photo montrant un bulldozer défonçant le grillage entre la bande de Gaza et Israël, au début de l’attaque du Hamas du 7 octobre. En légende, elle a écrit « Faisons-le à la Berlin », en allusion à la chute du mur de Berlin séparant alors les deux Allemagnes en 1989. Selon de nombreux témoignages et la police israélienne, des membres de la minorité arabe d’Israël et des Palestiniens de Jérusalem-Est ont été interpellés ces derniers jours pour des publications sur les réseaux sociaux exprimant leur solidarité avec la bande de Gaza.
Une nouvelle résolution proposée par les Etats-Unis
Une nouvelle résolution a été proposée par les Etats-Unis, confirme le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, lors du Conseil de sécurité des Nations Unies. « Nous reconnaissons tous le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme », entame-t-il. « Nous sommes tous d’accord sur le besoin vital de protéger les civils. (…) Les civils palestiniens ne doivent pas être tenus responsables des atrocités commises par le Hamas », juge-t-il, « donc Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour éviter de les blesser ». Pour le secrétaire d’Etat, « des pauses humanitaires doivent être envisagées », notamment pour faire parvenir l’aide aux habitants de l’enclave.
« Nous sommes tous déterminer à éviter que ce conflit ne s’étende », avance-t-il encore, citant le troisième point du projet de résolution américain.
Dérapage à l’Assemblée nationale
Lors de la séance de questions au gouvernement ce mardi, le député communiste Jean-Paul Lecoq a critiqué les autorités israéliennes accusées de « se déchaîner contre la population palestinienne » depuis « l’agression terroriste du Hamas en Israël ». En réponse, un « assassin » a fusé, visiblement venant de la députée RN Caroline Parmentier. « Une investigation » sera menée, annonce Valérie Rabault, vice-présidente PS de l’Assemblée, qui dirigeait la séance.
L’absence de déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU « inexcusable »
L’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’a pas réussi, jusqu’ici, à se mettre d’accord sur une position unie sur la guerre entre Israël et le Hamas est « inexcusable », dénonce le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki. La semaine dernière, deux projets de résolution (l’un proposé par la Russie, l’autre par le Brésil) ont été rejetés. Un nouveau texte, élaboré par les Etats-Unis, circule actuellement.
« Nous défendre est un devoir », juge un ministre israélien
« Dans quel monde vivez-vous? », lance un ministre israélien en réponse au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au Conseil de sécurité qui se tient à New York. « Nous défendre n’est pas un droit, c’est un devoir. (…) La guerre nous a été imposée », estime-t-il. « La réponse proportionnelle est la destruction totale du Hamas », juge encore Eli Cohen, ministre israélien des Affaires étrangères.
La crainte d’un nouveau choc pétrolier
Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d’où proviennent un tiers des exportations mondiales d’or noir, met en garde le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol. « Non seulement les producteurs sont là, mais aussi des routes commerciales essentielles », rappelle-t-il.
Emmanuel Macron arrivé à Ramallah
Le chef de l’Etat est arrivé en Cisjordanie où il doit rencontrer Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne. Emmanuel Macron est le premier dirigeant occidental à s’y rendre depuis le début de la guerre.
Darmanin défend l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes
« Nous avons été les seuls en Europe à le faire, nous avons interdit toutes les manifestations pro-Hamas qui se sont tenues dans les heures et dans les jours » qui ont suivi le 7 octobre, « contrairement à ce qui s’est passé à Berlin, Londres Washington », clame Gérald Darmanin lors des questions au gouvernement.
Le ministre de l’Intérieur rappelle qu’une manifestation pro-palestinienne s’est bien tenue à Paris dimanche dernier, après une décision de la justice administrative. « Nous respectons les décisions de justice », avance Darmanin, qui condamne « des slogans antisémites, antisionistes, inacceptables, ignominieux » prononcés lors de l’évènement.
Le Secrétaire général de l’ONU plaide pour la solution à deux Etats
Antonio Guterres plaide également pour la solution à deux Etats, la seule « réaliste » pour la paix et la stabilité dans la région. « Israël doit voir son besoin légitime de sécurité se concrétiser » et les Palestiniens doivent voir « leur aspiration légitime pour un Etat indépendant devenir réalité ».
L’ONU réclame un « cessez-le-feu humanitaire immédiat »
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, réclame un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » entre Israël et le Hamas. Il condamne par ailleurs les « violations claires du droit humanitaire ».
Blinken s’exprime avant la réunion de l’ONU
À l’occasion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Proche-Orient, qui se tient à New York, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, « va réaffirmer le droit d’Israël à se défendre et discuter du travail à accomplir pour s’assurer de la libération des otages » retenus par le Hamas. Il réclamera également le renforcement de l’aide humanitaire à Gaza, assure-t-il sur X.
Pas de progrès pour libérer les otages russes, admet le Kremlin
Le Kremlin n’a fait aucun progrès à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre, admet le porte-parole de la présidence russe. « Nous n’avons pas pour l’instant d’information précise sur quand et comment ils peuvent être libérés »,poursuit-il, précisant aussi ne pas savoir quel est « le nombre précis » d’otages russes et refusant d’évoquer « un ordre de grandeur ». La Russie entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme « terroriste » contrairement aux Etats-Unis par exemple.
Hôpitaux hors service
Sur son compte Telegram, le ministère de la Santé de la bande de Gaza, qui dépend du Hamas, assure que 12 hôpitaux de l’enclave et 32 centre de santé sont complètement hors service, faute d’électricité, le manque de carburant empêchant les générateurs de fonctionner. De son côté, l’armée israélienne affirme que le Hamas garderait le carburant au lieu de le donner aux hôpitaux, comme nous l’évoquions plus tôt.
« La position de la France est très claire »
« La position de la France est très claire. (…) Nous demandons une trêve humanitaire qui permette d’acheminer l’aide pour les Palestiniens et (nous demandons) qu’elle puisse amener à un cessez-le-feu », assure Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, à l’occasion des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « La solution à deux Etats est la seule » capable d’entraîner la paix, prône-t-il, comme Emmanuel Macron avant lui ce mardi.
La question du carburant
L’ONU appelle Israël à autoriser l’entrée de carburant dans la bande de Gaza, pour faire fonctionner les générateurs électriques des hôpitaux notamment. En temps ordinaire, lorsque l’UNRWA (l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) reçoit du carburant, elle l’achemine elle-même aux hôpitaux ou à l’Unicef, afin de s’assurer qu’il soit utilisé à des « fins humanitaires ». « Nous sommes tenus de signaler tout mauvais usage » de ce carburant, assure sa porte-parole.
Depuis Tel-Aviv, Emmanuel Macron a lui aussi demandé, ce mardi, le rétablissement de l’électricité dans l’enclave, proposant la mise en place de « coopérations » pour qu’elle ne soit pas utilisée « pour faire la guerre ».
Une meilleure coordination nécessaire pour l’aide humanitaire
L’aide humanitaire qui arrive au compte-gouttes à Gaza depuis l’Egypte manque de coordination, pointe une porte-parole de l’UNRWA (l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens). Dans l’un des convois de ces derniers jours, « nous avons reçu des boîtes de riz et de lentilles (…) mais pour faire cuire des lentilles et du riz, il faut de l’eau et du gaz », pointe-t-elle. « Par conséquent, ce type de produits (…) n’est pas très utilisable à l’heure actuelle ». Elle appelle donc les organisations humanitaires à « s’améliorer » en constituant « des listes très claires de ce qui est le plus nécessaire » dans la bande de Gaza.
Les effets du conflit sur l’économie mondiale
La guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, risque d’avoir « un grave impact sur le développement économique », met en garde le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, à l’occasion d’un forum en Arabie saoudite. « Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux », ajoute-t-il. « Quand il y a moins d’espoir, nous voyons des contractions dans nos économies », avance de son côté le PDG de BlackRock, le géant de la gestion d’actifs.
Nouveau bilan du Hamas
Le Hamas affirme que 5 791 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza qui font suite à l’attaque du groupe islamiste palestinien contre l’État hébreu.
Des bombardements toujours intenses
Selon plusieurs journalistes (de CNN et d’Al Jazeera), de nombreuses frappes ont touché la bande de Gaza, y compris au sud, où Israël a demandé à la population de se réfugier. La ville de Khan Yunis a une fois de plus été bombardée, fait notamment savoir le croissant rouge palestinien.
Macron en Jordanie après sa visite en Israël
Après Jérusalem, Emmanuel Macron se rendra à Amman, capitale jordanienne, pour voir « probablement » le roi Abdallah II et « peut-être » d’autres dirigeants, annonce l’Elysée.
Beyrouth ne lancera pas une guerre
Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre de l’ancien président Michel Aoun, allié au Hezbollah, affirme que le Liban ne déclenchera pas de guerre avec Israël mais qu’il se défendra s’il est attaqué. « Personne ne peut nous entraîner dans la guerre à moins que l’ennemi israélien ne nous attaque, et alors nous serons obligés de nous défendre », a déclaré Bassil après une réunion avec le président du Parlement Nabih Berri, un autre allié du Hezbollah.
Bassil s’est entretenu hier, par téléphone, avec le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Les navires appelés à la prudence en mer Rouge
Les États-Unis lancent un nouvel avertissement aux navires traversant la mer Rouge. Ils sont appelés à « faire preuve de prudence lorsqu’ils transitent par cette région » par l’administration maritime américaine.
La marine américaine affirme avoir abattu des missiles et des drones qui auraient été lancés par les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ces derniers jours.
La diaspora juive se mobilise
Des juifs résidant hors d’Israël mettent à disposition leurs logements pour les familles déplacées du sud, près de la bande de Gaza, et du nord, près de la frontière libanaise. Le président de l’Organisation sioniste mondiale (OSM), Yaakov Hagoel, explique au Jerusalem Post avoir lancé le programme « Ma maison est votre maison » pour aider les sinistrés ou les déplacés à trouver un endroit stable.
Le bilan britannique s’alourdit encore
Le cabinet du Premier ministre britannique a revu à la hausse le bilan des Britanniques : 12 auraient été tués dans les attaques du Hamas, et non plus dix, comme annoncé ce matin. Cinq sont portés disparus.
Des proches des otages ont tenu une conférence de presse dans la matinée à l’ambassade d’Israël à Londres.
Et nos vidéos
Emmanuel Macron a rencontré à son arrivée à Tel-Aviv des proches de victimes et de disparus, probablement retenus par le Hamas.
« Je suis venu exprimer au peuple israélien toutes les condoléances de la France, les condoléances d’un pays ami », a ensuite déclaré le chef de l’Etat français au président israélien Isaac Herzog.
L’hôpital indonésien de Gaza sur le fil
L’un des derniers établissements médicaux de Gaza, l’hôpital indonésien, a été fermé et plongé dans l’obscurité toute la nuit, selon la chaîne qatarie Al Jazeera. Le courant a pu être rétabli dans la matinée, le temps de consommer le carburant qui a été trouvé pour approvisionner les générateurs.
Les tunnels du Hamas, le plus grand défi
Le réseau de tunnels mis en place depuis des années par le mouvement Hamas comprendrait 1 300 tunnels, s’étendant sur environ 500 kilomètres. Certains tunnels seraient situés jusqu’à 70 mètres sous terre.
5791 morts à Gaza
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, 704 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures par les frappes israéliennes.
Cela porterait à 5791 le nombre de morts depuis le début de la contre-offensive israélienne, après l’assaut meurtrier du Hamas le 7 octobre en territoire israélien
Des tracts appellent à dénoncer les preneurs d’otages
« Si vous voulez un avenir meilleur pour vous et votre enfant, agissez et donnez-nous dès que possible des informations solides et utiles sur les personnes enlevées dans votre région. L’armée israélienne vous assure qu’elle mettra tout en œuvre pour assurer votre sécurité et celle de votre maison, ainsi qu’une récompense financière. Nous vous garantissons une totale confidentialité ». C’est le texte du message qui a été envoyé aux Gazaouis sur des tracts lancés du ciel par l’aviation israélienne.
Macron appelle l’Iran et ses alliés à « ne pas prendre le risque d’ouvrir de nouveaux fronts »
Le chef de l’Etat français a appelé « le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen » à « ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts », alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban. Macron a dit redouter « une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant ». Il a également appelé « l’attention de chacun sur les actes de quelques-uns à l’égard de civils palestiniens dont la violence menace de propager le feu à la Cisjordanie aussi ». Il évoquait les agressions récentes de Palestiniens par des colons israéliens.
Macron appelle à « une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens »
« Le Hamas ne porte pas la cause palestinienne, il doit être combattu avec force. La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison », a déclaré le président français. Il a appelé à « une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens » et annoncé qu’il en discutera cet après-midi à Ramallah avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et mercredi avec plusieurs dirigeants de la région « pour aussi très concrètement avancer sur l’agenda que nous nous sommes donné ».
Macron propose que la coalition internationale contre l’Etat islamique « puisse lutter aussi contre le Hamas »
La France est « prête » à ce que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’Etat islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas », a déclaré le président français, avant de lancer au Premier ministre israélien : « Vous n’êtes pas seuls. » Emmanuel Macron veut proposer aux partenaires internationaux de « bâtir une coalition régionale et internationale contre le Hamas ».
Macron présente « les condoléances de la France » à Israël et demande la libération de « tous les otages »
« Je suis venu exprimer au peuple israélien toutes les condoléances de la France, les condoléances d’un pays ami », a déclaré le chef de l’Etat, qui confirme que 9 Français sont retenus en otages par le Hamas et que 30 autres ont été tués. L’attaque terroriste qu’a subi Israël constitue aussi « une page noire de notre propre histoire », a indiqué Emmanuel Macron « nos deux pays sont associés par le même deuil », a-t-il ajouté. Par ailleurs « nous partageons avec Israël l’épreuve des otages », a poursuivi le président français, et d’insister : « Nous devons tout faire pour obtenir la libération de tous les otages, sans complaisance. »
« Nous sommes en guerre contre la barbarie », déclare Benyamin Netanyahou
Dans une déclaration aux côtés d’Emmanuel Macron, après leurs échanges, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a d’abord remercié le président français « d’être venu en Israël pour exprimer [son] soutien ». « Nous sommes en guerre, une guerre entre la civilisation et la barbarie », a-t-il ajouté. « Nous ferons tout notre possible pour libérer les otages et démanteler le Hamas », a-t-il aussi promis.
La rentrée universitaire retardée
Le semestre d’automne devait débuter le 15 octobre, il avait été reporté au 5 novembre en raison du déclenchement de la contre-offensive israélienne. Les universités israéliennes vont finalement attendre au moins jusqu’au 3 décembre, la fin de l’appel massif des soldats réservistes, annonce le Comité des présidents d’université.
Un tiers des quelque 360 000 réservistes de Tsahal sont étudiants ou employés par les universités.
Les gardiens étaient « gentils »
Après le trajet, « infernal », pour aller à Gaza, Yocheved Lifshitz poursuit son récit. Leurs gardiens – environ un pour cinq otages – les ont traités « gentiment » et « ont veillé à nos besoins », explique-t-elle en hébreu depuis l’hôpital où elle a été examinée après sa libération. « Ils nous ont donné du pain pitta, du fromage à pâte dure, du fromage frais allégé et des concombres, et c’est ce que nous avons mangé chaque jour », raconte-t-elle, sa fille traduisant ses propos en anglais. Les gardiens mangeaient la même chose. Les otages, 50 à 60 selon son fils, dormaient sur des matelas. Elle a ajouté que des médecins étaient venus soigner les blessures et que les ravisseurs étaient attentifs à « l’hygiène féminine ».
Le groupe semblait « vraiment préparé » et l’opération semblait avoir été planifiée de longue date, a-t-elle ajouté.
Une otage libérée répond aux questions de la presse
Yocheved Lifschitz, 85 ans, libérée hier par le Hamas, dit avoir vécu « l’enfer ». Elle a de nouveau décrit comment deux hommes l’avaient emmenée sur une moto hors de son kibboutz. Elle a été conduite dans la bande de Gaza « à travers des champs labourés ». Les otages ont été contraints de marcher pendant plusieurs kilomètres sur le sol humide d’une « toile d’araignée » de tunnels souterrains. Elle a été frappée. Elle souffrait de contusions et avait du mal à respirer.
Elle a reproché au gouvernement israélien d’avoir dépensé des milliards pour la barrière frontalière et de n’avoir rien fait pour empêcher le Hamas de passer.
Un troisième Italien est décédé
Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé la mort du dernier des trois Italiens qui étaient portés disparus depuis le 7 octobre. Nir Forti avait 29 ans, il assistait au festival de musiques électroniques Nova attaqué par le Hamas.
Hôpital de Gaza: l’Italie ne croit pas à un tir israélien
Le ministre italien des Affaires étrangères affirme que l’explosion sur le parking de l’hôpital al-Ahli à Gaza-ville n’a pas été causée par un tir israélien. « Nous devons éviter l’impact négatif de la propagande parce que ce missile qui aurait causé 500 morts, en réalité une cinquantaine de personnes, n’a pas été lancé par Israël », a déclaré Antonio Tajani. Il n’a pas précisé sur quelles preuves il fondait ses commentaires.
Le Hamas garderait le carburant
Les hôpitaux gazaouis manquent cruellement de carburant pour faire fonctionner leurs générateurs et avoir de l’électricité mais Israël refuse que les convois humanitaires en apportent dans la bande de Gaza. Le porte-parole de Tsahal en arabe Avihai Adraee, a mis en ligne sur son compte X une photo de réservoirs de diesel à Gaza, près du terminal de Rafah. « Voici à quoi ressemblent plus d’un demi-million de litres de diesel en possession du Hamas. L’organisation continue de prétendre qu’elle n’a pas la capacité de fournir du carburant aux hôpitaux et aux citoyens », a-t-il écrit dans son tweet.
Après le tête-à-tête
Après leur entretien privé, Benyamin Netanyahou et Emmanuel Macron poursuivront leurs discussions avec, notamment, le conseiller à la sécurité nationale d’Israël, Tzachi Hanegbi, et le général de division Avi Gil.
Macron avec Netanyahou
Le président français est reçu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Un rendez-vous Macron-Abbas
L’Autorité palestinienne affirme qu’Emmanuel Macron s’entretiendra dans la journée avec Mahmoud Abbas, une information qui n’a pas été confirmée par l’Elysée.
L’otage libérée était avec « 50 à 60 autres »
Le fils de Yocheved Lifshitz, la plus âgée des otages libérées hier par le Hamas, a déclaré au site d’information israélien Walla qu’ « elle était avec 50 à 60 autres personnes au même endroit ». « Si tout le monde est dans la même situation, on peut être optimiste. Elle et mon père ont été séparés, il était dans un autre endroit, et nous espérons qu’il reviendra lui aussi en bonne santé dès que possible », a dit Arnon.
Les alertes antiaériennes sonnent le long de la bande de Gaza, en territoire israélien
L’armée attend des instructions politiques
Lors d’un point-presse, le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari a affirmé que l’armée était « prête et déterminée » pour la prochaine étape de la guerre et attendait des instructions politiques. « Notre guerre se déroule à nos frontières, pas à des milliers de kilomètres d’Israël », a-t-il dit, ajoutant qu’il s’attendait à des semaines de combats à venir.
Tsahal met en avant l’aide humanitaire pour inciter les habitants de Gaza à aller vers le sud
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a réitéré son appel aux habitants du nord de la bande de Gaza pour qu’ils se déplacent vers le sud, dans la zone de la rivière Gaza, et qu’ils y restent. « Un effort humanitaire significatif est en train d’être mis en place avec l’Egypte et les Etats-Unis » dans cette zone, a-t-il ajouté.
En dépit de l’afflux massif de réfugiés intérieurs, l’armée israélienne effectue des frappes régulières dans le sud de l’enclave.
Israël ne cherche pas « une confrontation » au Nord
En réponse aux propos d’Emmanuel Macron, le président israélien Isaac Herzog a décrit la situation comme « extrêmement compliquée et fragile ». Il a accusé l’Iran d’attiser les tensions entre le Hezbollah et Israël. « Je tiens à préciser que nous ne cherchons pas une confrontation à notre frontière nord ou avec qui que ce soit d’autre. Nous nous efforçons de détruire les infrastructures du Hamas et de ramener nos citoyens chez eux. Mais si le Hezbollah veut nous entraîner dans la guerre, il est clair que le Liban en paiera le prix. »
Les hôpitaux de Gaza en urgence absolue
Hier, selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU, cinq hôpitaux ont érigé des tentes dans leurs locaux pour faire face au nombre de blessés à soigner. L’hôpital Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, traite actuellement quelque 5 000 patients, bien au-delà de sa capacité de 700 lits. Il abrite en outre près de 45 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI).
Depuis le 7 octobre, 12 hôpitaux et 46 cliniques de soins primaires à travers Gaza ont été contraints de fermer leurs portes en raison des dommages subis ou du manque d’électricité et de fournitures.
Macron exprime la solidarité des « pays touchés par le terrorisme »
L’attaque du Hamas a été « un choc immense pour toute la planète, dont la France. Je suis ici en signe de solidarité, aujourd’hui et demain », assure au président Herzog Emmanuel Macron. « Le premier objectif devrait être la libération des otages, sans aucune distinction, ajoute le chef de l’Etat français.
« Je m’exprime au nom des pays qui ont éprouvé le terrorisme » sur leur sol, et « vous n’êtes pas seuls dans la lutte contre le terrorisme », redit-il au président israélien.
Le point sur les otages
Selon les autorités israéliennes, au moins 220 personnes sont retenues captives à Gaza, par le Hamas ou des groupes liés, dont des Israéliens et des ressortissants étrangers. Deux otages de nationalité américaine, une mère et sa fille, ont été libérés le 20 octobre et hier soir, deux Israéliennes âgées ont été rendues à leurs familles.
Surpopulation dans le sud
Environ 1,4 million des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont désormais déplacés, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Dans de nombreux refuges conçus pour accueillir entre 1 500 et 2 000 personnes, la surpopulation atteint 2,5 fois la capacité. De son côté l’UNRWA affirme que « près de 600 000 personnes déplacées internes sont hébergées dans 150 » de leurs installations.
L’UNRWA a perdu 40 employés
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, l’UNRWA, déplore la mort de six membres de son personnel à Gaza. Depuis le début des frappes israéliennes, en réponse à l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre, 35 employés ont été tués. Par ailleurs, 40 de ses installations ont été endommagées.
Neuf Français otages ou disparus
Dans un tweet envoyé depuis Israël où il est arrivé ce matin, Emmanuel Macron évoque les 30 Français tués le 7 octobre et « neuf autre sont encore portés disparus ou retenus en otage ». Le Quai d’Orsay, jusqu’ici, recensait sept disparus.
A quoi sert le président de la République d’Israël
Le président Emmanuel Macron doit être arrivé au palais présidentiel de Jérusalem, où il va s’entretenir avec son homologue Isaac Herzog.
Le président d’Israël jouit de peu de pouvoirs, essentiellement honorifiques, par rapport au Premier ministre qui est le chef de l’Etat, et au Parlement, la Knesset.
A la faveur de l’instabilité politique qui a régné ces dernières années en Israël, Isaac Herzog a tenté d’élargir ses attributions en multipliant les voyages à l’étranger et en prenant parfois l’opinion à partie, notamment pour exprimer son refus de la réforme judiciaire de Netanyahou, qui avait conduit des centaines de milliers d’Israéliens à manifester à de nombreuses reprises.
Un 10e ressortissant britannique est mort
Au moins dix ressortissants britanniques ont été tués dans le conflit entre Israël et le Hamas, et six autres sont toujours portés disparus, a déclaré la ministre Victoria Atkins à Times Radio. Jusqu’ici le bilan était de neuf morts.
Dans la nuit, le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré qu’il « continuerait à travailler sans relâche » pour obtenir la libération d’autres otages. L’une des filles de Yocheved Lifshitz, libérée hier soir par le Hamas, a la nationalité britannique.
Le carburant, alpha et oméga de l’aide humanitaire
Si un troisième – petit – convoi humanitaire en provenance d’Égypte est entré dans Gaza hier, apportant de l’eau, de la nourriture et des médicaments, le carburant est toujours proscrit par Israël. Les Nations Unies ont déclaré que la distribution de leur aide s’arrêterait d’ici quelques jours lorsque les camions qui réceptionnent l’aide ne pourront plus fonctionner.
40 blessés toujours dans un état grave
Selon le ministère israélien de la Santé, 278 personnes blessées par le Hamas lors de son assaut meurtrier du 7 octobre sont toujours hospitalisées. Parmi elles, 40 restent dans un état grave.
Tuez, et faites des prisonniers
Le Shin Bet et la police ont dévoilé les éléments des interrogatoires de six militants du Hamas capturés lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël. Selon le Jerusalem Post, tous racontent qu’on leur avait demandé de tuer le plus de civils possible, femmes âgées et enfants compris. L’un d’eux a affirmé qu’on lui avait promis 10 000 dollars et un appartement s’il ramenait un otage.
Une actrice arrêtée pour soutien au Hamas
L’actrice arabe israélienne Maisa Abd Elhadi a été interpellée par la police israélienne qui lui reproche d’avoir exprimé un soutien à l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre. Habitant Nazareth, Abd Elhadi est apparue dans plusieurs séries israéliennes, dans le film hollywoodien « World War Z » et, plus récemment, dans la série britannique « Baghdad Central ».
En privé, Washington pousse Israël à la retenue
L’agence Reuters affirme, comme le New York Times, que la Maison-Blanche, le Pentagone et le département d’État ont multiplié les appels privés à la prudence dans leurs conversations avec les Israéliens. Washington veut accorder plus de temps aux négociations pour libérer des otages.
Un fonctionnaire américain a déclaré que l’administration, consciente du rôle d’intermédiaire de Doha avec le Hamas, tenait les responsables qataris informés de ses conseils à Israël.
Le Hamas annonce que les frappes israéliennes ont tué 140 personnes dans la nuit
Le mouvement islamiste palestinien fait aussi état « de centaines de blessés » et « de dizaines d’habitations détruites ».
Tsahal dit avoir touché plus de 400 cibles depuis hier
L’armée israélienne annonce sur X avoir « attaqué plus de 400 cibles militaires dans la bande de Gaza et éliminé (trois, NDLR) commandants de l’organisation terroriste ». Les quartiers de Sajaiya, Shatti, Jabaliya, Darj Tafah et Zeitoun ont ainsi été visés, là où « des membres armés du Hamas se préparaient à lancer des tirs de roquettes et d’autres actions terroristes vers l’arrière israélien ». Un avion israélien a aussi endommagé, selon le compte-rendu de l’armée, « un puits de tunnel opérationnel utilisé par l’organisation terroriste ».
Emmanuel Macron devrait rencontrer Mahmoud Abbas
Le président français, après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Neatanyahou, et le chef de l’opposition Yaïr Lapid, pourrait se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, au siège de l’Autorité palestinienne, selon BFM TV et Le Figaro. Partisan d’une solution de paix à deux Etats, Emmanuel Macron veut s’entretenir avec Mahmoud Abbas.
La mise en garde d’Obama
Dans une rare déclaration officielle sur une situation en cours, l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama met en garde Israël contre une stratégie qui « pourrait finalement se retourner contre lui ». Certaines des actions d’Israël dans sa guerre contre le Hamas, comme couper la nourriture et l’eau à Gaza, pourraient « renforcer l’attitude palestinienne pour des générations » et affaiblir le soutien international à Israël, a-t-il écrit.
Au cours de ses deux mandats, Obama et son administration, dont Joe-Biden, qui était vice-président, a cherché, en vain, à négocier un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.
Tsahal ne relâche pas la pression
Israël a pilonné lundi des centaines de cibles à Gaza, tandis que ses soldats menaient des incursions dans l’enclave contre des positions du Hamas.
Le chef d’état-major israélien, le lieutenant-général Herzi Halevi, a publié une déclaration hier soir suggérant qu’Israël n’avait pas l’intention de freiner ses frappes et que les forces armées étaient bien préparées pour une attaque terrestre. « Nous voulons amener le Hamas à un état de démantèlement complet », a-t-il écrit.
Biden pèse sur Netanyahou pour l’aide humanitaire
Outre la nécessité pour le Hamas de libérer tous les otages qu’il retient, et son soutien à Israël, le président des Etats-Unis Joe Biden, dans son entretien nocturne avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a de nouveau « souligné la nécessité de maintenir un flux continu d’aide humanitaire d’urgence à Gaza », selon un compte rendu de la conversation fourni par la Maison Blanche.
Les deux otages avaient été enlevées dans un kibboutz
Yocheved Lifshitz et Nourit Kuper, les deux otages israéliennes de 85 et 79 ans libérées hier par le Hamas, ont été enlevées avec leurs maris le 7 octobre dans le kibboutz de Nir Oz, proche de la bande de Gaza.
Leurs époux âgés de 83 et 84 ans sont toujours captifs du Hamas.
Les familles de Français sont à l’aéroport
Proches de victimes du Hamas ou de l’un des sept Français disparus sont arrivés à l’aéroport de Tel Aviv, pour un entretien avec le président Macron.
30 Français ont été tués dans les attaques.
Un petit-fils heureux
Yocheved Lifshitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, sont les noms des deux femmes libérées hier par le Hamas.
Sur Instagram, Daniel, le petit-fils de Yocheved, a posté une photo de sa famille entourant sa grand-mère à l’hôpital Sourasky de Tel Aviv. Tous ont le sourire. « Elle parle, elle marche, elle peut serrer ses petits-enfants dans ses bras, nous sommes soulagés », a-t-il dit à CNN.
Dans un message précédent, il affirmait la nécessité impérieuse de « ramener mamie et papy à la maison », ce qui signifie que son grand-père a aussi été capturé.
L’avion du président Macron s’est posé à Tel Aviv
« Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter », affirme Biden
Des discussions sur un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas ne seront possibles qu’après la libération de tous les otages retenus par le mouvement islamiste palestinien, a affirmé lundi Joe Biden.
« Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter », a déclaré le président américain lorsqu’interrogé sur son soutien à un accord « otages contre cessez-le-feu ».
Deux otages libérées
Deux otages, deux femmes enlevées par le Hamas le 07 octobre lors de son attaque sanglante sur le sol israélien, ont été libérées. lundi soir, a annoncé le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza.
Selon les médias israéliens, il s’agit de deux octogénaires israéliennes originaires du kibboutz Nir Oz, près de Gaza. Des images de la télévision égyptienne ont montré les deux femmes, allongées dans des ambulances une fois arrivées sur le territoire égyptien.
Quel programme pour le président français ?
Emmanuel Macron doit rencontrer ce mardi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le président Isaac Herzog, les chefs de l’opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid ainsi que des familles de Français ou Franco-Israéliens tués dans l’attaque ou emmenés comme otages par le Hamas à Gaza.
Son avion doit atterrir à 6h30 heure française.
Emmanuel Macron attendu à Tel-Aviv
Le chef de l’Etat français va exprimer à Tel-Aviv le « soutien » de la France à « Israël et aux Français d’Israël », plaider pour une « trêve humanitaire » et proposer de relancer un « véritable processus de paix » après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre contre ce pays et la riposte militaire israélienne à Gaza.
« Ce message de solidarité est univoque. Il n’y a pas de réserve, il n’y a pas de oui mais. Nous devons aux Israéliens notre plus complète solidarité face à des attaques terroristes d’une ampleur et d’une cruauté » sans précédent depuis la fondation de l’Etat d’Israël en 1948, a souligné lundi l’Elysée.
Bonjour !
Et bienvenue sur ce direct consacré à la guerre entre Israël et le Hamas.