Au lendemain d’une incursion de blindés au nord de Gaza, Tsahal a annoncé ce vendredi avoir mené une nouvelle opération au sol, cette fois dans le centre du territoire contrôlé par le Hamas.
Vingt jours après l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël, l’armée israélienne n’a pas lancé l’offensive terrestre qu’elle a promise en riposte. Mais, pour la deuxième journée consécutive, Tsahal est entré en territoire palestinien pour cibler le Hamas.
Jeudi, des tanks avaient pénétré dans Gaza apr le nord, pour « frapper de nombreuses cellules terroristes et des positions de missiles antichars », selon l’armée israélienne.
Infanterie, chasseurs, drones…
Ce vendredi 27 octobre 2023, l’infanterie israélienne a mené un « raid ciblé dans le secteur central de la bande de Gaza », épaulée par « des chasseurs et des drones ».
Soldats et blindés ont quitté le territoire palestinien pour rentrer en Israël, sans déplorer de blessés, selon le communiqué de l’armée, qui dit avoir bombardé, en parallèle, des sites du Hamas « dans toute la bande de Gaza ». Des images ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Des objectifs « appartenant à l’organisation terroriste du Hamas » ont été bombardés dans le centre du territoire « et partout dans la bande de Gaza », selon le communiqué de Tsahal.
L’armée israélienne affirme avoir détruit des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas, et neutralisé des hommes du mouvement islamiste palestinien.
220 otages et des milliers de morts
L’attaque du Hamas sur le sol israélien, inédite par son ampleur et sa violence, a tué plus de 1 400 personnes, en majorité des civils, selon Israël. Quelque 220 personnes sont retenues en otages après avoir été emmenées de force dans la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007.
Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé que les bombardements lancés en représailles ont tué plus de 7 000 personnes, en immense majorité des civils parmi lesquels plus de 2 900 enfants.