Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé du Sénégal (CNERS) a procédé hier, jeudi 26 octobre, à la présentation de la Certification ISO 9001-2015. Présidée par Mme le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, cette cérémonie, d’après Dr Aïssatou Touré, vice-présidente du CNERS, est d’une grande importance pour la vie du comité d’éthique. Venue représenter le Pr Anta Tall Dia, présidente du CNERS, elle souligne que l’obtention de la certification traduit une conformité du CNERS aux critères de qualités spécifiées. Dr Touré a également indiqué que cette consécration témoigne de l’engagement du comité dans la démarche d’amélioration de la qualité.
«Cette cérémonie de présentation de Certification ISO 9001-2015 du Comité national de la recherche en santé est un moment important dans la vie de notre structure qui délivrera des services à des usagers qui sont les chercheurs et des décideurs», a déclaré Dr Aïssatou Touré, venue représenter le Pr Anta Tall Dia, présidente du CNERS.
La norme ISO-9001 définissant des exigences internationales relatives à la gestion de la qualité, Dr Touré soutient que «l’obtention de la Certification ISO-9001 traduit une conformité du CNERS aux critères de qualités spécifiées. Elle témoigne de l’engagement du comité dans la démarche d’amélioration continue de la qualité.»
Première du genre en Afrique au Sud du Sahara, rappellera-t-elle, «cette accomplissement constitue une réalisation pilote en termes de rigueur dans l’application des critères de démarches qualité par une société savante telle qu’un comité d’éthique.»
La protection des personnes participantes à une recherche étant bien sûr une exigence fondamentale. De ce point de vue, «la mise en place d’un système de régulation éthique conforme aux plus hauts standards constitue l’une de nos priorités, relevé la vice-présidente du CNERS».
Ainsi, soulignera-t-elle, «le renforcement des membres des Comités nationaux de recherches en santé en matière d’audit qualité a permis de consolider la culture d’amélioration continue de la gestion de la qualité au sein de notre organisation, par l’internationalisation des bonnes pratiques.»
Cependant, face à l’essor fulgurant de la science et de la technologie, l’émergence ou la résurgence des pathologies à fort caractères épidémiques, «de nouveaux défis apparaissent, nécessitant des réajustements continues des organes de régulation de la recherche», a-t-elle fait savoir.
Dans le cadre de ses réalisations tant au niveau nationale qu’international, il faut noter que le CNERS, depuis 2009 à nos jours, a examiné plus de 1228 protocoles qui ont été évalués, pour 336 sessions organisées. D’ailleurs, c’est ce rayonnement qui avait facilité l’acceptation du Sénégal pour organiser le Sommet mondiale des Comités éthiques et de bioéthique en 2018.
source:sudQuotidien