Ce nouvel abonnement complète la gamme des abonnements mensuels que propose désormais le réseau social d’Elon Musk à ses usagers.
X, ex-Twitter, a lancé deux nouveaux abonnements vendredi, un an exactement après qu’Elon Musk ait racheté le réseau social (pour 44 milliards de dollars), désormais en difficulté financière. Les utilisateurs peuvent désormais choisir entre trois formules : Basic, Premium (anciennement «Blue») et Premium+, respectivement à 3, 8 et 16 dollars par mois.
En plus des avantages inclus dans la formule Premium, les abonnés à Premium+ bénéficieront de la meilleure exposition pour leurs messages (plus de chances d’être lu et de susciter des réactions) et ne verront plus de publicités. Quant à l’option la moins chère, elle inclut les outils d’édition de base (possibilité de corriger un message ou de publier des vidéos plus longues, entre autres), et l’authentification à deux facteurs, mais pas l’accès aux outils pour les créateurs (qui permettent d’être rémunéré) ni la certification du compte avec la fameuse coche bleue.
L’abonnement Blue, lancé de façon chaotique dans les mois qui ont suivi le rachat de l’entreprise par le patron de Tesla, devait servir à diversifier les sources de revenus et démocratiser le système de certification des utilisateurs. La coche bleue, qui était auparavant gratuite mais réservée aux comptes authentifiés et notoires, est ainsi devenue payante mais ouverte à tous.
De fausses informations et de fausses rumeurs
Entre cette méthode et la forte diminution de la modération des contenus, la plateforme est devenue plus confuse, de nombreux faux comptes soi-disant certifiés diffusant de fausses informations ou rumeurs. Beaucoup d’annonceurs ont déserté X. Sa valeur est tombée à 20 milliards de dollars et les recettes publicitaires ont chuté de moitié, selon Elon Musk. Et le réseau pourrait devenir payant pour tous : en Nouvelle-Zélande et aux Philippines, les nouveaux utilisateurs doivent déjà débourser un dollar chaque année pour pouvoir publier des messages.
L’idée est de dissuader les inscriptions de «robots», ces comptes automatisés qui peuvent servir à amplifier artificiellement des messages politiques, par exemple. Le milliardaire espère transformer la plateforme en application universelle, sur le modèle de WeChat en Chine, qui sert aussi bien de messagerie que de service de paiements en ligne. Il a commencé à tester l’ajout d’un outil pour passer des appels audio et vidéo directement depuis X. Vendredi il a écrit «Liberté», sur son profil, en republiant son message d’il y un an après l’acquisition: «L’oiseau est libéré», en référence à l’oiseau bleu de Twitter, désormais disparu.